Ce n’est pas parce qu’on a mal qu’on doit nécessairement souffrir ! (Gaétan Brouillard, Md)

La douleur se définit comme une expérience désagréable que l’on peut associer à des dommages ou lésions physiques ou psychologiques. Il existe différentes composantes à la douleur, dont on ne tient pas toujours compte, dont : l’aspect physique (la nociception), l’aspect émotionnel, l’aspect cognitif (nos pensées) et l’aspect comportemental (les réactions à la douleur).

La douleur, c’est où ?

Lorsque nous nous brûlons une main, par exemple, en retirant une bonne tarte chaude du fourneau, la blessure n’est pas un signe de douleur, mais se nomme la nociception. La nociception est une fonction de défense permettant d’intégrer un stimulus potentiellement dangereux (ex. : l’élément chauffant du fourneau) et de permettre l’activation de récepteurs cutanés, musculaires, articulaires ou viscéraux. La douleur est un processus complexe qui implique notre cerveau. Nous pouvons donc dire que la douleur, c’est dans la tête ! Sur notre main, il y a des récepteurs qui envoient des messages chimiques vers notre moelle épinière et le cerveau. Ce dernier détecte le message associé à la douleur et envoie des messages chimiques nous permettant de retirer rapidement notre main de l’élément chauffant.  

Et la douleur chronique ?

La douleur est donc un message décodé par notre cerveau, nous signifiant qu’il y a un danger et que l’on doit porter action. Toutefois, dans le cas de douleurs chroniques (qui durent généralement plus de trois mois), la douleur n’a pas la même signification. Elle persiste après la guérison du corps, elle peut ne pas avoir de cause déterminable (ex. : douleurs pelviennes, fibromyalgie) ou elle peut survenir à la suite d’un traitement médical (ex. : douleur post-chirurgie, traitement d’un cancer) ou en association avec une maladie (ex. : polyarthrite rhumatoïde).

Comment aborder le traitement de la douleur ?

En raison des différentes composantes de la douleur, on tient compte de l’aspect biopsychosocial, car la douleur est subjective. Pour une même blessure, chacun réagira à sa façon, selon sa sensibilité physiologique, selon le contexte de la blessure, selon la prise en charge de la blessure, selon ses propres croyances sur les traitements possibles… Vous comprendrez donc qu’une approche pluridisciplinaire peut être soutenante et efficace pour soulager les douleurs. Les différents intervenants de l’équipe de Clinique Hévéa peuvent vous soutenir dans le processus de guérison en soulageant, dans un premier temps, l’aspect physique de la douleur (acupuncture, chiropratique, massothérapie, physiothérapie). Dans un deuxième temps, notre équipe pourra vous accompagner sur le plan psychologique, en vous dirigeant vous une ressource.

Source :

Site web du Gouvernement du Canada

Ressources :

La douleur, Marie-Josée Rivard, Ph.D., avec la collaboration de Denis Gingras, Le livre de Poche, © 2015

La douleur repensée, Dr Gaétan Brouillard, Éditions de l’Homme © 2017

Libérez-vous de la douleur : par la méditation et l’ACT, Frédérick Dionne, Ph.D., Éditions Petite Biblio Payot Santé, © 2017

Méditations de pleine conscience pour soulager la douleur, Jon Kabat-Zin, Audible Canada