Mieux vaut prévenir que mourir
C’est le slogan de la 33e campagne de l’Association québécoise de prévention du suicide (AQPS) qui se tient du 5 au 11 février 2023. Pourquoi une semaine de prévention sur le suicide ? Pourquoi parler du suicide ? Que faire si vous ou un proche avez des idées suicidaires ? Cette année, l’AQPS nous invite à oser parler du suicide. Une semaine de prévention sur le suicide La semaine nationale de prévention du suicide est un évènement de sensibilisation et de mobilisation. Cette année, la campagne de prévention met de l’avant l’importance de la prévention et invite les gens à oser parler du suicide, car chacun peut avoir un rôle actif en aidant à sauver une vie humaine. Selon l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), il y a eu 1055 suicides au Québec en 2020, soit 3 suicides par jour. Il y a 3 fois plus de suicide chez les hommes que les femmes et le taux de suicide est plus élevé chez les hommes âgés de 50 à 64 ans. Aussi, ce sont les jeunes filles et les adolescentes qui sont davantage hospitalisées pour des idées suicidaires ou une tentative, la statistique est de 11% pour les adolescentes âgées de 15 à 19 ans. C’est 2 fois plus qu’il y a 5 ans et les hospitalisations pour idées suicidaires augmentent pour les garçons de 14 à 19 ans. Parler du suicide Ces statistiques sont déroutantes et nous devons collectivement et individuellement soutenir les personnes qui auraient des idées suicidaires. Il n’est pas toujours aisé d’avoir une conversation sur le suicide. Or, si vous vous inquiétez pour une personne proche, prenez le temps de lui parler et de l’écouter. - Exprimez vos inquiétudes (je m’inquiète pour toi, comment vas-tu ? Tu n’as pas l’air d’aller ?) - Encouragez la personne à vous parler de ce qu’elle vit actuellement - Demandez-lui de clarifier ses propos inquiétants - Demandez-lui si elle pense au suicide (Est-ce que tu penses au suicide ? Est-ce que tu envisages de mettre fin à tes jours ? Est-ce que tu as l’intention de t’enlever la vie ?) - Invitez la personne à demander de l’aide Il faut toujours prendre les idées suicidaires au sérieux. Si vous pensez au suicide ou avez des inquiétudes pour un proche, des intervenants sont disponibles pour vous aider, 24/7 : Téléphone : (sans frais) 1-866-APPELLE (1-866-277-3553) Texto : 1-855-957-5353 Clavardage, informations, outils : www.suicide.ca Si la vie de la personne ou si vous êtes est en danger imminent de commettre un geste suicidaire ou s’il y a une menace de mettre d’autres vies en danger, appelez les services d’urgence (9-1-1). À la Clinique Hévéa, vous pouvon vous diriger vers la bonne ressource si vous vivez de la détresse émotionnelle, si vous pensez au suicide ou si le suicide semble pour vous une option. Vous êtes important.e.s pour nous ! Sources : Association québécoise de prévention du suicide Institut national de santé publique du QuébecL’acupuncture dans les soins du zona
Réactivation de la varicelle de votre enfance Le zona est causée par une réactivation du virus varicelle-zona, resté dormant dans les nerfs sensitifs du système nerveux suite à une varicelle. Si on ne connait pas les causes exactes de cette réactivation, on soupçonne une faiblesse du système immunitaire. Santé Canada estime qu’un canadien sur trois risque de développer le zona, heureusement rarement plus d’une fois. Différencier les symptômes du zona et consulter rapidement Imagé par des flammes ou des épines, le zona peut effectivement être très douloureux. Son apparition est toutefois progressive et on ne le soupçonnera pas toujours au début : picotements, démangeaisons et rougeurs peuvent être confondus avec de l’acné ou une éraflure, mais si des vésicules apparaissent, que la douleur se précise d’un seul côté du corps et devient aiguë au point qu’on ne peut plus supporter de vêtements, il faut penser à un zona. Il est important de consulter un médecin dans les 72 heures suivant l’apparition des premiers symptômes afin d’assurer l’efficacité des antiviraux, particulièrement si les yeux ou les oreilles sont touchés. La plupart du temps, les vésicules sèchent après environ 5 jours et la crise douloureuse diminue après 3 semaines. Toutefois, dans 10% des cas et plus souvent chez les personnes âgées, une névralgie post-zostérienne s’installe et la douleur perdure au-delà de 90 jours. L’acupuncture au secours de la douleur L’acupuncture s’avère être un excellent complément de soins aux douleurs du zona. La médecine traditionnelle chinoise interprète les symptômes du zona comme un Feu poison qui doit être évacué par la peau : ce Feu doit être dispersé et la zone atteinte rafraîchie. Le traitement d’acupuncture est global : il cible la diminution de la douleur aiguë, la réduction de l’anxiété souvent présente et la prévention de la névralgie post-zostérienne. La réduction des croûtes est souvent observable visuellement dès la première séance. Les patients relatent aussi éprouver moins de fatigue et apprécier l’apaisement général que leur procure le traitement. À quel moment devez-vous consulter votre acupuncteur.e ? Vous pouvez consulter en acupuncture à tous les stades du zona et il est fortement recommandé de le faire tôt afin d’augmenter l’effet des traitements et de réduire le nombre de séances nécessaires. Références Mercks PubMed Santé Publique CanadaSurvivre à la fin de session
Cette période où les lumières du temps des Fêtes s’allument est aussi celle où la tension monte pour tous les étudiants qui devront affronter leur fin de session collégiale ou universitaire. Les professionnels de la Clinique Hévéa, ayant eux-mêmes été longtemps étudiants, connaissent trop bien les défis physiques et psychologiques qui font partie intégrante des fins de session. Contexte éprouvant pour la santé Qui dit enfilade d’examens dit longues heures immobiles à étudier, sommeil souvent écourté, alimentation sur le pouce, effort mental soutenu, anxiété de réussite. Cette combinaison de facteurs a de quoi mettre la santé des étudiants à rude épreuve. Vos professionnels vous partagent quelques astuces pour mieux traverser ce marathon de travail. On ne le dira jamais assez, il faut bouger ! L’activité physique est votre alliée numéro un. En effet, elle est reconnue pour réduire le stress, se sentir mieux dans son corps et dans sa tête. L’exercice améliore la concentration et la qualité du sommeil. Pas le temps, vous pensez ? De 15 à 30 minutes par jour suffisent pour vous apporter des bienfaits. Une marche active dans votre quartier fera l’affaire en plus de vous oxygéner le cerveau, votre outil de travail le plus important. Prenez de courtes pauses pendant votre étude pour vous lever et vous étirer ou faire quelques squats, par exemple. Un peu d’ergonomie Pour mieux tolérer les postures statiques pendant les heures d’études, vos professionnels vous recommandent de changer régulièrement de posture. Une chaise de bureau bien ajustée par rapport au bureau et à l’écran est un bon départ. Mais même assis selon les meilleurs standards, votre corps se lassera d’être dans la même position. Quelques solutions ergonomiques Alternez avec une posture debout dès que vous le pouvez; Utilisez un ballon suisse pour vous asseoir pendant 10 minutes pour stimuler vos muscles dorsaux; Installez-vous sur un sofa, le dos appuyé bien droit sur des coussins avec un support sur vos genoux; Lisez à plat ventre sur votre lit pour une période de 10 minutes. Bien se nourrir et s’hydrater Lorsque le temps nous manque et encore plus lorsqu’on est stressé, on est porté à se gaver de repas prêts-à-manger, de café et de boissons sucrées. Pourtant les aliments riches en gras et en sucres raffinés provoqueront des baisses d’énergie. Grignotez plutôt des fruits, légumes, noix et graines en étudiant ou prenez des pauses pour cuisiner un petit plat santé. Aussi, hydratez-vous adéquatement. Nourrissez vos neurones de bon carburant pour soutenir votre acuité mentale ! Dormir Le sommeil est un autre essentiel. Il est recommandé de dormir 7 à 8 h par nuit. Une bonne hygiène de sommeil améliore l’humeur, la concentration ainsi que la capacité d’apprentissage. Le genre d’atouts qu’on recherche en fin de session ! Pour un sommeil de meilleure qualité, évitez de regarder un écran 30 minutes avant de vous coucher et évitez également de manger 2 heures avant. Gérer son stress Le stress nous prive de nos pleines capacités d’attention, de jugement, d’analyse et de mémorisation. Trouvez le meilleur moyen pour le réduire. Par exemple, en s’organisant pour se sentir bien préparé à un examen, en prenant des pauses d’études régulièrement pour faire quelque chose qui nous fait du bien (bouger, écouter de la musique, méditer ou appeler un ami). Et si ça ne va pas ? Une proportion importante d’étudiants souffrent de maux de cou et de maux de tête. En effet, la posture d’étude est particulièrement éprouvante pour le cou. La tête étant souvent portée vers l’avant, les muscles, disques et nerfs de la région cervicale peuvent engendrer de la douleur dans le cou et les épaules ainsi que des engourdissements aux mains. La céphalée de tension La céphalée de tension est un type de mal de tête aussi fréquent chez les étudiants. Celle-ci se présente comme une douleur sourde et continue à la tête décrite comme une sensation de pression au front, aux tempes et/ou derrière la tête. Causes des céphalées de tension Un manque de sommeil; Une déshydratation; Un repas sauté; Le stress; Une charge de travail excessive; Le serrement de mâchoire; La fatigue musculaire au niveau de la tête ou du cou. Une douleur passagère peut être gérée en contrôlant les causes identifiées, soit avec le repos et la relaxation, une meilleure hydratation, une douche chaude ou un sac chaud au niveau du cou. Par contre, si une douleur persiste au-delà de quelques jours ou réapparaît régulièrement, n’hésitez pas à consulter vos professionnels de la santé chez Clinique Hévéa. Ils peuvent vous aider en unissant leurs compétences à traverser votre fin de session avec un maximum de confort ! Bon succès à tous nos étudiants ! Pour prendre rendez-vous.Nos thérapies complémentaires pour soulager les effets secondaires des traitements contre le cancer
Les thérapies complémentaires et parallèles ne traitent pas le cancer à proprement parler. Elles visent plutôt l’amélioration de votre bien-être en général et de votre santé en vous aidant à vous adapter physiquement et émotivement aux traitements classiques du cancer. Leurs bienfaits sont d’ailleurs aujourd’hui reconnus par la communauté médicale. Bon nombre de ces thérapies peuvent aider à soulager certains effets secondaires liés aux traitements contre le cancer, comme les nausées ou la fatigue. Qui plus est, elles sont employées sans danger concomitamment aux traitements classiques contre le cancer. Elles peuvent vous aider à faire face au stress, à l’anxiété et aux autres défis que vous pourriez avoir à affronter au cours de votre chemin. L’acupuncture pour vous accompagner L’utilisation de l’acupuncture pour soulager les nausées provoquées par la chimiothérapie est un exemple de thérapie complémentaire. Diverses études menées au cours des dernières années, notamment par le National Cancer Institute (NCI), démontrent scientifiquement l’efficacité des traitements d’acupuncture en oncologie, pour : · Réduire les nausées et les vomissements liés à la chimiothérapie, particulièrement dans le cas du cancer du sein · Réduire le stress, l’anxiété, les symptômes dépressifs et la fatigue · Améliorer le sommeil · Diminuer les douleurs et dysfonctions post-chirurgicales, dont les cicatrices et adhérences · Traiter la sécheresse de la bouche induite par la radiothérapie · Atténuer les effets secondaires des traitements anti-hormonaux pour le cancer du sein · Diminuer les bouffées de chaleur pour les cancers du sein et de la prostate · Soulager les neuropathies périphériques · Améliorer le système immunitaire · Augmenter la vitalité durant les traitements de chimiothérapie et radiothérapie · Diminuer les lymphœdèmes L’ostéopathie en cas de mastectomie En effet, avoir recours à des traitements d’ostéopathie peut aussi être bénéfique, entre autres pour les patients qui ont subi des mastectomies. En effet, l’ostéopathe visera à diminuer les douleurs associées aux tensions musculaires tout en redonnant une amplitude articulaire. Le traitement visera également à favoriser le sommeil et à diminuer le niveau de stress. Pendant les traitements de chimiothérapie ou de radiothérapie, l’ostéopathe concentrera son traitement sur les douleurs persistantes, dont les neuropathies périphériques. En post-chirurgie, l’objectif sera de traiter, s’il y a lieu, les adhérences des cicatrices, pouvant provoquer des douleurs neuropathiques et nuire au glissement des fascias et ainsi interférer dans la fonction des muscles, des articulations et des nerfs. Prendre soin de votre santé mentale, un atout important Recevoir une nouvelle comme celle d’un diagnostic de cancer peut grandement affecter votre équilibre mental. Cela est normal. Une telle nouvelle peut demander beaucoup de réorganisation, tant au niveau de la famille que du travail, entre autres. Consulter un professionnel en santé mentale permet de poser nos questions à une personne de confiance en terrain neutre. Ce professionnel pourra aussi vous accompagner dans ces grands changements de vie, alors que vous aurez à vous adapter dans un très court laps de temps à une nouvelle réalité. La massothérapie La massothérapie peut être employée pour soulager les muscles endoloris ainsi que la raideur musculaire. On y a aussi recours pour réduire la douleur (comme les maux de tête et la douleur au bas du dos), l’anxiété et le stress. Elle favorise une circulation tout en améliorant la relaxation. Selon la Société canadienne du cancer, des études ont démontré que la massothérapie favorise à atténuer le stress, l’anxiété, la douleur, la fatigue et la dépression. Elle peut aussi aider à réduire l’insomnie en améliorant la qualité du sommeil. Services offerts chez Clinique Hévéa pour vous accompagner en cas d'effets secondaires de vos traitements classiques contre le cancer Acupuncture Ostéopathie MassothérapieL'impact du changement de saison sur notre humeur
Plusieurs d’entre nous peuvent trouver la période de l’automne difficile… Que nous soyons confrontés à une dépression saisonnière, à une maladie ou à une baisse d’énergie, il est tout à fait normal de vivre des périodes de hauts et de bas. En fait, nous sommes soumis aux mêmes lois que la nature, c’est-à-dire que notre vie est parsemée de cycles. Une chose est certaine, ces cycles font partie de la vie et sont inévitables. Par contre, il y a une façon de faciliter cette transition. Quelques idées pour faciliter les transitions saisonnières Ne pas y résister ! La souffrance vient davantage de la non-acceptation d’une situation que de la situation elle-même. Faites de votre mieux pour vous laisser porter par cette vague, même si elle est inconfortable. Ne pas s’identifier à la situation que vous vivez. Encore une fois, il est tout à fait normal de vivre des hauts et des bas, des réussites et des échecs, des périodes où on a plus d’énergie et d’autres où on est plus fatigués. Heureusement, tout change ! Tentez de voir cette période comme une expérience que vous faites au lieu de vous définir comme celle-ci. Par exemple, de vous identifier comme quelqu’un de dépressif, d’anxieux ou de colérique ne vous aidera probablement pas à sortir de cet état… Tentez simplement d’accueillir l’émotion que vous vivez actuellement en vous rappelant qu’il s’agit d’une expérience temporaire de tristesse, d’anxiété ou de colère… Cela aussi changera ! Offrez-vous du temps de repos et de régénération. Souvent, quand nous avons une baisse de motivation et d’énergie, c’est simplement un signal de notre corps qui nous indique qu’il a besoin de repos. Au lieu de lutter contre ce besoin légitime, permettez-vous de ralentir le rythme, de vous offrir des moments de ressourcement comme aller dans la nature ou vous offrir un massage. Dans tous les cas, prenez soin de vous avec amour et bienveillance au lieu de vous critiquer et de vous culpabiliser de ne pas être aussi productif que d’habitude. Si vous en ressentez le besoin, sachez que plusieurs services offerts à la clinique peuvent vous aider à traverser cette période avec plus de douceur et de légèreté, que ce soit grâce à la massothérapie, à l’acupuncture ou à du soutien psychologique. Pour pour prendre rendez-vous en ligne, c'est par ici.C'est la journée mondiale de l'acupuncture
Le 24 octobre, c’est la journée mondiale de l’acupuncture (Acupuncture & Herbal Medicine Day). Profitons de ce moment pour mettre en lumière la reconnaissance de cette médecine millénaire. L'acupuncture en gros L’acupuncture est une des composantes de la médecine chinoise qui comprend également la diététique, la pharmacopée (herbes), les exercices (Qi Gong) et le massage (Tuina). L’acupuncture consiste à stimuler certains endroits du corps (points d’acupuncture), et ce dans le but d’améliorer la santé au moyen notamment d’aiguilles, de chaleur, de pression, de courant électrique ou de lumière (laser). L’acupuncture, en tant que médecine globale, considère tous les aspects de la vie de l’individu, dont les émotions, les habitudes alimentaires, l’activité physique, le travail et l’hygiène de vie. La médecine chinoise considère que l’être humain est formé d’énergies « Yin » que nous pouvons considérer comme étant les tissus, les organes et le sang, entre autres, et d’énergies « Yang » qui sont représentées par la vitalité, le mouvement et toute l’activité relative aux organes. Les énergies de chacun des organes se reflètent et circulent sur tout le corps en suivant des trajets appelés méridiens. C’est sur ces derniers que I'on retrouve l’ensemble des points d’acupuncture. Grâce aux trajets des méridiens, les organes entretiennent entre eux des rapports étroits. Ainsi, dès qu’un organe est influencé par l’alimentation, les émotions, le surmenage, le stress, les conditions climatiques, le vieillissement, un traumatisme, etc., l’équilibre s’en ressent et les autres organes vont manifester eux aussi des signes de dysfonctionnement. Ce processus conduit à des déséquilibres énergétiques plus ou moins graves selon le cas. L’acupuncture au Québec Au Québec, la profession d’acupuncture est réglementée par l’Ordre des acupuncteurs du Québec depuis 1995, après avoir été pendant plus de 10 ans régie, non sans opposition, par le Collège des médecins. Une profession réglementée, c’est l’assurance de la surveillance de l’exercice par une instance gouvernementale, comme la profession médicale qui l’est par le Collège des médecins ou toute autre profession qui est régie par un ordre professionnel (psychologue, physiothérapeute, chiropraticien, etc.) Par conséquent, au Québec, seuls les acupuncteurs membres de l’Ordre des acupuncteurs du Québec détiennent le privilège de pratiquer l’acupuncture. La reconnaissance de l’acupuncture dans le monde L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié en 2002 un rapport qui reconnaît que l’acupuncture est efficace pour traiter plus de 120 affections. Au Canada, l’acupuncture est réglementée et reconnue comme soin de santé dans cinq provinces, notamment en Colombie-Britannique, où le régime public en assume partiellement les frais. Au Québec, la CNSST et la SAAQ intègrent également les traitements d’acupuncture à leurs régimes. Clientèle pouvant bénéficier de l’acupuncture L’acupuncture s’adresse aux femmes, aux hommes et aux enfants de tous âges. Des conditions inflammatoires, la douleur (blessure sportive ou autre), la fertilité, la grossesse (nausée, fatigue ou autre), la périménopause, la fatigue et l’anxiété, entre autres, peuvent bénéficier de traitements d’acupuncture. Aussi, dès la naissance, le bébé peut avoir recours à l’acupuncture. Lisez notre blogue à ce sujet. Pour en apprendre davantage sur les conditions pouvant être traitées et les bienfaits de l'acupuncture, suivez ces liens de l'Association des acupuncteurs du Québec. Troubles traités par acupuncture Bienfaits et mécanismes de l'acupuncture Pour prendre rendez-vous avec l'une de nos trois acupuncteures chez Clinique Hévéa, suivez ce lien.Et si on changeait notre regard sur la ménopause ?
En cette journée mondiale de la ménopause et pour toutes celles qui auront à vivre - ou vivent déjà - cet état, nous vous offrons un nouveau regard. La ménopause, une fatalité au mi-temps de la vie des femmes La ménopause est-elle vraiment une menace au bien-être de la vie des femmes ? Cette idée que nous subirons les effets négatifs de la baisse, puis de l’absence des hormones, nous est suggérée depuis que nous sommes toutes petites. Bouffées de chaleur et transpiration gênante nous attendent de pied ferme en échange de l’absence de menstruations. Étonnamment, tout à l’opposé de ce scénario, la médecine chinoise qualifie la ménopause de « deuxième printemps ». Cela peut paraître contradictoire, mais il y a là une conception intéressante de ce passage de la vie. Du point de vue de la médecine chinoise La ménopause est définie par l’arrêt complet des menstruations pendant 1 an. Cet arrêt survient après 6 à 8 ans de périménopause, période où les menstruations sont irrégulières et où l’on observe une diminution du flux menstruel. La médecine chinoise explique cette période de transformation : l’énergie est de moins en moins dirigée vers la procréation et sera orientée vers le Cœur, siège de la pensée et des émotions, nourrissant notre sagesse intérieure. C’est ce qu’on appelle le « deuxième printemps ». Que se passe-t-il vraiment ? Si l’âge moyen de la ménopause est de 51 ans, la majorité des femmes vivra déjà des changements physiques et psychologiques dès le début de la quarantaine. Œstrogène et progestérone comptent plus de 300 fonctions dans le corps de la femme. Leurs variations entrainent plusieurs changements et les symptômes de la périménopause sont multiples et propres à chacune : cycles menstruels raccourcis ou allongés, flux menstruel plus léger ou avec caillots, bouffées de chaleur, sueurs nocturnes, insomnie, sautes d’humeur, hypersensibilité, difficulté de concentration, sécheresse vaginale, peau sèche, yeux secs, infections urinaires récurrentes, etc. Les facteurs Plusieurs facteurs influencent les caractéristiques de la périménopause et de la ménopause. La génétique joue un rôle autant sur l’âge à laquelle apparaît la ménopause que sur la prédisposition à certains symptômes, notamment les bouffées de chaleur. L’alimentation peut aussi avoir un impact sur l’âge d’apparition de la ménopause : elle arrivera plus tard chez celles qui consomment de bonnes quantités de poisson, légumes frais, vitamine B6 et zinc et à l’inverse, s’annoncera plus tôt si l’on consomme pâtes et riz industrialisés. Certains aliments, tels le café, l’alcool, le sucre, les viandes rouges et certaines épices vont favoriser les bouffées de chaleur. L’exercice serait un atout pour diminuer les symptômes par son impact sur le fonctionnement des glandes surrénales et la sécrétion d’endorphines. Des recherches actuelles se penchent sur les effets négatifs de la baisse d’œstrogènes qui pourraient être prévenus par une réduction de la consommation des glucides et lipides, conjuguée à une augmentation de protéines et la pratique régulière d’exercice (encore lui, oui). Comment l’acupuncture peut vous aider ? L’acupuncture s’inscrit dans une approche globale. Conjuguée aux bonnes habitudes de vie, elle peut vous aider à vivre ces années plus sereinement. La médecine chinoise explique les symptômes de la ménopause par le déclin du Yin, dont le rôle est de nourrir et rafraîchir, en équilibre avec le Yang, qui lui réchauffe et dynamise. Le Yin diminue et n’arrive plus à contenir le Yang trop abondant, d’où bouffées de chaleur, insomnie, irritabilité, infections urinaires, peau sèche, etc. Il se peut aussi que le Yang faiblisse et que certaines femmes expérimentent plutôt de la fatigue, de la rétention, un gain de poids, de l’incontinence. Parfois, c’est aussi tout cela en même temps. L’acupuncteur.e fait un portrait précis de votre état et adapte le traitement en fonction de chacune. Des séances d’acupuncture plus rapprochées au début et un suivi occasionnel ensuite sont souvent le plan adopté. Se basant sur les principes de la diététique chinoise, l’acupuncteur.e pourra aussi vous conseiller d’éviter les aliments de nature Yang, faciles à retenir grâce à l’acronyme S.A.G.E désignant le Sucré, l’Alcool, le Gras et l’Épicé. Une solution globale L’objectif du traitement en acupuncture est d’établir un nouvel équilibre Yin Yang, d’apaiser cette tempête de symptômes physiques et psychologiques et de vous permettre de vivre cette période plus harmonieusement. Ralentir et prendre du temps pour soi, que ce soit en prenant des rendez-vous réguliers ou en intégrant une activité qui nous fait du bien, fait partie des autosoins qui permettront au « deuxième printemps » de naître en vous. Pour prendre rendez-vous avec l'une de nos trois acupuncteures chez Clinique Hévéa, suivez ce lien.Faire de la santé mentale pour tous une priorité
Quand on pense au mot «santé», le premier réflexe est de songer à sa santé physique, souvent au détriment de sa santé mentale. Pourtant, celle-ci fait partie intégrante de la santé globale de l’individu et doit être considérée lorsque l’on fait son bilan de santé. L’expression «Un esprit sain pour un corps sain» ne vient pas de nulle part ! Le 10 octobre, pour la trentième année consécutive, la Journée mondiale de la santé mentale vise à mettre de l’avant les divers enjeux liés à la santé mentale. «Faire de la santé mentale pour tous une priorité mondiale», le thème de 2022, est tout à fait d’actualité : la pandémie a dramatiquement mis en évidence le manque de ressources en santé mentale, ici et ailleurs. Des facteurs de risques Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), une personne sur 8 vivait déjà avec un trouble mental avant la pandémie. Si la pandémie a malmené la population, l’inflation actuelle et les enjeux environnementaux ne donnent pas beaucoup de répit et peuvent s’avérer anxiogènes. Plusieurs facteurs de risques ont contribué à fragiliser les individus, notamment la précarité de l’emploi, les finances personnelles, les consignes sanitaires pas toujours faciles à suivre, les enjeux liés au télétravail et les relations tendues (dans les familles, avec les employeurs et les collègues). Le stress et l'anxiété peuvent se manifester de façons différentes selon les individus et peuvent affecter autant la santé physique (maux de tête, problèmes digestifs, sommeil, appétit) que psychologique (inquiétude, sentiment d’impuissance, négativité, découragement, tristesse, etc.). Il est important d’apprendre à prendre soin de soi, de se permettre d’exprimer des sentiments et émotions. Adopter de saines habitudes de vie comme bouger, bien s’alimenter et dormir suffisamment peuvent avoir un impact salutaire, tout comme le fait de se permettre de dire non et de poser ses limites. S’il est généralement possible de maîtriser le stress et l’anxiété, il arrive que plusieurs signes et malaises s’accumulent et qu’on n’arrive plus à gérer nos inquiétudes par nous-mêmes. Il est probablement temps de trouver de l’aide. Quoique plusieurs tabous autour de la santé mentale soient tombés avec les années, l’idée de consulter n’est pas toujours bien vue ou encouragée. La stigmatisation et la discrimination peuvent mener les individus à ne pas consulter et à se replier sur eux-mêmes. Le corps et l’esprit Comme nous considérons autant le corps que l’esprit, l’équipe de Clinique Hévéa a réuni des professionnels de santé mentale et physique dans une équipe collaborative. Notre dynamique duo de professionnels de la santé mentale est composé de Chantal Messier (psychothérapeute) et d'Annick Germain (travailleuse sociale). Si le métier de psychothérapeute est mieux connu, la pratique de travail social au privé est plus récente et moins connue. Les travailleurs sociaux sont formés pour traiter le stress, l’anxiété, la dépression, l’épuisement professionnel, la conciliation études-travail-famille, le deuil et plusieurs troubles de santé mentale. L’objectif d’un suivi en travail social est d’identifier ce qui entrave le fonctionnement optimal de la personne dans son environnement, autant personnel que social, afin de mettre en place des moyens concrets pour retrouver l’équilibre. Votre professionnel chez Clinique Hévéa peut vous diriger vers une ressource. N'hésitez à lui en parler.L'allaitement chez Clinique Hévéa
Clinique Hévéa, avec ses professionnels habitués de recevoir une clientèle qui allaite, souhaite vous informer des bienfaits de nos traitements pour les femmes qui allaitent. Voyez comment nos professionnels peuvent les soutenir et accompagner ces femmes. Acupuncture et allaitement L’acupuncture s’est intéressée à plusieurs conditions et maux qui peuvent survenir lors de l’allaitement. Ces maux s’expliquent souvent par un déséquilibre énergétique, suite à la grossesse et l’accouchement, que l’acupuncture peut corriger à travers d’un ou plusieurs traitements. L’agalactie (absence ou retard de la montée laiteuse) et l’hypogalactie (faible quantité de lait), qui sont des troubles de lactation, peuvent entraîner des conséquences sur un allaitement, alors que bébé n’aura pas la capacité de se nourrir adéquatement. L’acupuncteur pourra administrer un traitement qui vise à augmenter la production lactée et ainsi permettre à bébé d’avoir la quantité de lait souhaité (à condition qu’il arrive, bien sûr, à téter efficacement). Il arrive aussi que les seins, en début d’allaitement, produisent beaucoup trop de lait. En conséquence, une congestion et des crevasses peuvent s’installer et provoquer une mastite. En favorisant l’écoulement et le drainage, l’acupuncture peut aider à la résorption d’un sein engorgé. L’acupuncture peut aussi être pratiquée afin d’accélérer un sevrage. Idéalement, pour la mère et le bébé, le sevrage se fait sur plusieurs semaines. Mais il peut arriver qu’une mère ait à cesser drastiquement son allaitement, par exemple dans le cas de l’administration d’un traitement pharmacologique urgent qui n’est pas compatible avec l’allaitement ou suite à un accident. Pour consulter nos acupuncteures. L’allaitement et la chiropratique La chiropratique est une alliée de choix pour aider à l’allaitement. Les traitements permettent de diminuer les tensions au dos de la nouvelle mère parfois causées par les longues périodes d’allaitement. Une meilleure santé physique de la mère permet aussi un meilleur positionnement du bébé facilitant ainsi la prise au sein.Quant au bébé, la chiropratique aide au relâchement des tensions pouvant être présentes suivant la naissance au niveau du dos, du cou et même de la mâchoire du nouveau-né. Les soins favorisent un bon positionnement du bébé lors de l’allaitement et facilitent la prise au sein.
À noter qu’une mère non allaitante peut également bénéficier des soins chiropratiques puisque certaines tensions peuvent tout de même se présenter lors du positionnement du bébé au biberon. Cela en va de même pour le nouveau-né. Pour consulter nos chiropraticiennes. L’allaitement, un grand changement Accueillir un nouveau-né est souvent perçu comme une source instantanée de bonheur. Toutefois, certaines mères et certains pères le vivent autrement en raison des changements que cette venue occasionne, tant au niveau de l’allaitement que du couple et de la fratrie. Si l’allaitement est universellement reconnu pour ses avantages, il est important de respecter ses choix et ses limites. Certaines femmes vivent la fin de leur allaitement, ou le choix de ne pas allaiter, comme un échec. Notre travailleuse sociale peut vous accompagner dans cette période de grands changements et d’adaptation. Quelques ressources Santé publique du Canada — Dix bonnes raisons d’allaiter votre bébé Santé Montérégie et CLSC — Soutien à l’allaitement Fédération Nourri-Source — Soutien à l’allaitement Amitié matern’elle — Pour avoir une marraine d’allaitement (Roussillon) MAM Autour de la maternité — Soutien à l’allaitement/Marraine d’allaitement maternel