L’endométriose, cette atteinte encore mal connue
C’est la semaine de la sensibilisation à l’endométriose. A-t-on vraiment besoin d’être sensibilisé ? Saviez-vous qu’un diagnostic d’endométriose peut rendre jusqu’à 5 ans avant d’être posé ? En effet, quelques résistances persistent encore au sujet de cette maladie. Voici quelques raisons qui expliquent cela : - Cette maladie concerne plusieurs tabous : les règles, la sexualité, l’intimité de la femme. - Cette condition s’exprime par des douleurs très importantes au moment des règles. Les douleurs menstruelles sont souvent décrites comme normales, tant aux yeux des médecins que des femmes. - Certains médecins et gynécologues sont encore mal outillés pour diagnostiquer cette maladie. - L’endométriose est encore vue par certains comme une maladie psychologique. - La méconnaissance de l’endométriose amène parfois les femmes atteintes à souffrir très longtemps avant de consulter. Qu’est-ce que l’endométriose L’endométriose se définit par la présence en dehors de la cavité utérine de tissu semblable à la muqueuse utérine — endomètre — qui subira, à chacun des cycles menstruels, l’influence hormonale. Même si la physiopathologie de l’endométriose fait intervenir de nombreuses hypothèses, il est impossible de comprendre cette maladie sans prendre en compte la « théorie de l’implantation », qui survient dans la période lutéale du cycle (jour 15 au jour 28). Lors de la menstruation, sous l’effet des contractions utérines, une partie du sang est régurgité dans les trompes pour arriver dans la cavité abdomino-pelvienne. Cette théorie expliquerait la majorité des atteintes d’endométriose. Ce sang qui contient des cellules endométriales vont s’implanter puis, sous l’effet des stimulations hormonales, proliférer sur les organes voisins (péritoine, ovaire, trompe, intestin, vessie, uretère, diaphragme…). C’est ainsi que l’endométriose devient responsable de douleurs pelviennes invalidantes et parfois d’infertilité. De ce fait, les symptômes ont un impact majeur sur la qualité de vie des personnes atteintes, sur leur vie personnelle et conjugale, mais également professionnelle et sociale. L’acupuncture pour vous soutenir Les traitements en acupuncture visent à soulager la douleur et à atténuer les effets secondaires de certains médicaments prescrits. Deux auteurs suédois du Département de physiologie et de pharmacologie du Karolinska Institute à Stockholm ont d’ailleurs fait une revue bibliographique (PubMed, Web of Science, et CINAHL) visant à identifier des études cliniques sur l’acupuncture pour l’endométriose. Trois études ont été retenues comportant au total 99 femmes, âgées de 13 à 40 ans, atteintes d’endométriose. Tous les essais ont rapporté une diminution du score de l’intensité de la douleur. Les trois acupuncteures de Clinique Hévéa sont formées en ce sens et peuvent vous offrir un soutien. D’autres thérapies complémentaires — ostéophathie et soutien psychologique L’ostéopathe que vous pourrez consulter va chercher à assouplir les tissus qui soutiennent et lient l’utérus et ses voisins (vessie, côlon, petit intestin, etc.) dans le but de favoriser la circulation des liquides et de diminuer le terrain inflammatoire, et par le fait même la douleur. Quant au soutien psychologique, il peut devenir essentiel pour certaines. « S’occuper de la douleur sur une base quotidienne est épuisant en soi. Traiter de toutes les conséquences de la douleur peut même créer plus de problèmes. Par exemple, si votre douleur affecte votre capacité à travailler, vous pourriez avoir de la difficulté à gagner votre vie ; vous pourriez perdre votre réseau social de collègues ; vous pourriez sentir que vous ne faites plus une différence dans la société ou en aidant votre famille. Toutes ces choses peuvent, à la rigueur, entraîner une dépression, de la colère et de l’anxiété. Ces émotions et ces pensées peuvent se retransmettre dans votre expérience de la douleur et l’aggraver. C’est ce qu’on appelle le cycle de la douleur. Certaines personnes poursuivent leur chute dans cette spirale et elles ont de la difficulté à trouver une porte de sortie. C’est à ce moment qu’un psychologue peut aider. En effet, un psychologue peut vous aider à briser ce cercle en vous enseignant de nouvelles habiletés pour mieux gérer la douleur elle-même et trouver la façon d’affronter ses conséquences. » Pour prendre rendez-vous en acupuncture, c'est par ici. Sources - Endométriose Québec / Idées reçues sur l'endométriose / Association québécoise de la douleur chroniqueIl faut pelleter ? Suivez le guide !
Puisqu’il est inévitable pour plusieurs de pratiquer ce sport bien involontaire, voici, en ce début de saison, quelques conseils d’usage pour bien s’exécuter à la pelle ! L’ABC du pelletage sécuritaire Comme pour bien des sports, le bon équipement rend l’expérience plus agréable et plus sécuritaire. À la base, portez un bon manteau respirant et de bonnes bottes antidérapantes. Choisissez une pelle légère et adéquate pour votre taille et portez attention à votre technique. Respectant les conseils des pros, poussez la neige plutôt que de la soulever, pliez les genoux et évitez les torsions. Finalement, en vous échauffant les muscles pour les préparer à l’effort, et en coupant la tâche en plusieurs séances intercalées de pauses, vous réduirez vos risques de blessures. Évidemment, il est bon de rappeler que les personnes souffrant de conditions cardiaques ou dorsales devraient éviter le plus possible le pelletage. Nous vous invitons à suivre les conseils professionnels de l’Association chiropratique canadienne ici. Pelleter a aussi des avantages ! D'accord, les goûts sont partagés. Certains pellettent dans la joie et d’autres pas ! Quoiqu’on en pense, le pelletage n’est pas qu’une corvée. Il présente aussi de bons côtés. Voici quelques avantages de cette activité, cités par l’Association chiropratique québécoise : – c’est un exercice physique qui permettrait de brûler 180 à 266 calories par 30 minutes ; – les bons mouvements de pelletage renforcent les muscles des épaules, des bras, du dos, de la ceinture abdominale et des jambes ; – passer du temps à l’extérieur par temps ensoleillé permet de faire le plein de vitamine D. La lumière naturelle aurait également un effet bénéfique sur l’humeur ; – c’est l’occasion de mettre la famille à contribution et de s’amuser avec les enfants à l’extérieur. Si ça ne va pas Les douleurs au bas dos, aux épaules et au cou sont particulièrement communes avec le pelletage, comme avec d’autres activités physiques exigeantes. Des blessures plus sévères tels que les entorses lombaires et les hernies discales peuvent être engendrées par des mouvements mal exécutés. Si vous ressentez des inconforts ou des douleurs suite à votre activité de pelletage, ne les ignorez pas. Consultez votre équipe de professionnels de chez Clinique Hévéa. Ils s’y connaissent en blessures musculo-squelettiques !La thérapie au laser : une solution alternative et complémentaire à votre guérison !
La thérapie au laser permet de traiter efficacement certaines conditions musculo-squelettiques pour lesquelles d’autres thérapies manuelles n’ont pas eu l’effet escompté. Elle peut aussi être utilisée en complément à d’autres thérapies lors de conditions aiguës ou chroniques. Qu’est-ce que cette thérapie ? La thérapie au laser est un traitement médical qui utilise une lumière focalisée pour stimuler un processus appelé photobiomodulation. Au cours de ce processus, les photons pénètrent dans les tissus et interagissent avec le cytochrome c dans les mitochondries. Cette interaction déclenche une cascade biologique qui entraîne une augmentation du métabolisme cellulaire, ce qui peut diminuer la douleur et accélérer le processus de guérison.Clinique Hévéa possède le laser froid de grade IV de marque LiteCure. Il s’agit d’un outil thérapeutique sécuritaire et efficace approuvé par Santé Canada. Voilà une solution non invasive, non chirurgicale et non douloureuse. Comment ça fonctionne ? La thérapie par photobiomodulation est définie comme une forme de luminothérapie qui utilise des sources lumineuses non ionisantes. Il s’agit d’un processus sans chaleur qui aboutit à des résultats thérapeutiques bénéfiques. Elle permet de : Soulager la douleur Favoriser l’immunomodulation Favoriser la cicatrisation des plaies Régénerer des tissus Diminuer l’inflammation Augmenter la microcirculation sanguine En favorisant la régénérescence cellulaire, la thérapie au laser permet d’accélérer efficacement le processus de guérison de la blessure en quelques séances. Quelles sont les conditions pouvant être traitées ? De nombreuses conditions aiguës ou chroniques peuvent être traitées telles que : Douleur au dos Douleur au cou Douleur sciatique Tendinite, bursite, épicondylite Entorse Fasciite plantaire Douleurs arthritiques Blessure discale Blessures sportives Blessures musculaires Syndrome du tunnel carpien Problème de mâchoire La thérapie au laser vous intéresse ? Une évaluation auprès d’un professionnel de la santé qualifié à la Clinique Hévéa pourra vous indiquer si cette thérapie peut vous convenir.