L’acupuncture dans les soins du zona

Réactivation de la varicelle de votre enfance Le zona est causée par une réactivation du virus varicelle-zona, resté dormant dans les nerfs sensitifs du système nerveux suite à une varicelle. Si on ne connait pas les causes exactes de cette réactivation, on soupçonne une faiblesse du système immunitaire. Santé Canada estime qu’un canadien sur trois risque de développer le zona, heureusement rarement plus d’une fois. Différencier les symptômes du zona et consulter rapidement Imagé par des flammes ou des épines, le zona peut effectivement être très douloureux. Son apparition est toutefois progressive et on ne le soupçonnera pas toujours au début : picotements, démangeaisons et rougeurs peuvent être confondus avec de l’acné ou une éraflure, mais si des vésicules apparaissent, que la douleur se précise d’un seul côté du corps et devient aiguë au point qu’on ne peut plus supporter de vêtements, il faut penser à un zona. Il est important de consulter un médecin dans les 72 heures suivant l’apparition des premiers symptômes afin d’assurer l’efficacité des antiviraux, particulièrement si les yeux ou les oreilles sont touchés. La plupart du temps, les vésicules sèchent après environ 5 jours et la crise douloureuse diminue après 3 semaines. Toutefois, dans 10% des cas et plus souvent chez les personnes âgées, une névralgie post-zostérienne s’installe et la douleur perdure au-delà de 90 jours. L’acupuncture au secours de la douleur L’acupuncture s’avère être un excellent complément de soins aux douleurs du zona. La médecine traditionnelle chinoise interprète les symptômes du zona comme un Feu poison qui doit être évacué par la peau : ce Feu doit être dispersé et la zone atteinte rafraîchie. Le traitement d’acupuncture est global : il cible la diminution de la douleur aiguë, la réduction de l’anxiété souvent présente et la prévention de la névralgie post-zostérienne. La réduction des croûtes est souvent observable visuellement dès la première séance. Les patients relatent aussi éprouver moins de fatigue et apprécier l’apaisement général que leur procure le traitement. À quel moment devez-vous consulter votre acupuncteur.e ? Vous pouvez consulter en acupuncture à tous les stades du zona et il est fortement recommandé de le faire tôt afin d’augmenter l’effet des traitements et de réduire le nombre de séances nécessaires. Références Mercks PubMed Santé Publique Canada

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur Annick Germain, travailleuse sociale

Annick, quel chemin t’a amenée à vouloir étudier en travail social ? Je travaillais comme technicienne en éducation spécialisée à accompagner des étudiants autistes dans le milieu scolaire et j’ai eu une opportunité d’emploi pour remplacer un collègue, technicien en travail social. Je suis tombée sous le charme de cette discipline qui a à cœur l’accompagnement de la personne selon ses besoins, tout en tenant compte de son environnement social et de l’impact de ce milieu sur la personne. J’ai alors compris que je ne pouvais travailler à aider une personne à mieux s’intégrer dans son milieu, sans tenir compte de tous les aspects de l’environnement qui ont ou qui peuvent avoir un impact sur la personne. Par exemple : une situation de handicap telle la douleur chronique, l’exclusion sociale, l’identité de genre, la perte d’emploi, les conflits familiaux, les troubles de santé mentale, le logement, l’éducation. J’ai donc dirigé mes études universitaires vers le travail social. Par la suite, j’ai poursuivi mes études en santé mentale et plus récemment en gestion de la douleur chronique. Le travail social c’est cela, une discipline qui promeut le changement et le développement social en favorisant un pouvoir d’agir pour les personnes. Il encourage les personnes à relever des défis de la vie quotidienne afin d’améliorer leur qualité de vie et leur bien-être dans leur milieu.  Quel livre t’a marquée au point d’être un point décisif dans ta vie ? Je lis beaucoup, surtout des livres de croissance personnelle ou d’intervention. J’aime également à lire des romans québécois et m’inspirer de ma culture. L’an dernier, j’ai lu un livre qui a changé ma vie, Le Pace du bonheur de Nathalie Bisson et Mylène Moisan. C’est un récit autobiographique où la narratrice, Nathalie Bisson, nous partage son vécu avec une maladie dégénérative, la polyarthrite rhumatoïde. Elle met l’accent sur la qualité de vie qu’elle a retrouvée depuis qu’elle respecte son rythme personnel, son pace du bonheur. Cette lecture m’a motivée à trouver mon rythme et m’a mené à poursuivre ma pratique du travail social en pratique privée à la Clinique Hévéa, afin de respecter mes besoins et permettre une meilleure conciliation travail – choix de vie. Qu’est-ce qu’on ignore de toi et qui pourrait nous surprendre ? Depuis toute jeune, je me passionne pour les langues anciennes. J’ai longtemps voulu devenir professeure de latin ou de grec ancien. Ce qui me passionne de cette étude est l’aspect étymologique, c’est-à-dire de trouver les racines, l’origine et le sens des mots. Il y a un aspect social dans l’étude des langues, puisque celles-ci s’inscrivent dans un contexte socioculturel précis. Il en va de même avec l’accompagnement des personnes en travail social, je m’intéresse à ce qui donne un sens à leur vie et je cherche à comprendre l’origine de leur problématique ou situation dysfonctionnelle au sein de leur réalité psychosociale. Quelle activité te permet de te ressourcer, d’oublier tes soucis et de repartir vers l’avant ? Sans hésitation, la marche en forêt ! Elle se pratique seule ou avec des ami.es., beau temps ou mauvais temps, en toute saison et avec très peu d’équipement. De plus, l’hiver j’y marche en raquettes. La marche me permet de me donner le temps, d’y aller à mon rythme et de m’oxygéner au contact des arbres et de la végétation, c’est le principe du Shinrin Yoku. De plus, au printemps et en été, j’apporte pochette et ciseaux et je cueille différentes plantes indigènes qui sont des trésors cachés des forêts québécoises. J’aime les promenades tôt le matin, afin de prendre le pouls de mon baromètre intérieur. J’y fais également de la méditation pleine conscience, en étant présente à moi, à mes émotions et mes pensées. Cette prise de conscience me permet de m’ancrer dans le moment présent et avec le sourire ! Dans un futur proche ou éloigné, y a-t-il un objectif que tu aimerais atteindre ?  Développer davantage ma pratique du travail social et offrir des formations ou conférences sur des sujets que j’affectionne particulièrement dont la gestion des douleurs chroniques, mieux vivre avec l’anxiété et l’inclusion des personnes en situation de handicap. Cette passion de l’enseignement est bien présente et fait partie de moi jusque dans ma pratique professionnelle ! Prendre rendez-vous avec Annick Germain, travailleuse sociale

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur Audrey Fontaine, ostéopathe

Vous consultez Audrey chez Clinique Hévéa et vous la trouvez bien professionnelle. Au fil de vos consultations, vous avez peut-être envie d’en connaître un peu plus sur elle, mais vous gardez cette curiosité pour vous, puisque, bien sûr, vous voulez qu’elle se concentre sur votre condition. Aujourd’hui, nous vous proposons d’assouvir une partie de cette curiosité qui vous habite peut-être, alors que nous lui avons posé quelques questions amusantes. Bonne lecture ! Audrey, quel chemin t’a amenée à vouloir étudier en ostéopathie ?  J’ai dû, suite à des blessures sportives, occasionnées entre autres par le handball, consulter une physiothérapeute qui s’est avérée être également ostéopathe. Étant étudiante à ce moment-là en technique de réadaptation physique, j’ai été interpellée par ce que l’ostéopathie pouvait apporter à mon bagage professionnel, dont la prise en charge globale du patient et la possibilité de l’amener vers un mieux-être, tout en l’écoutant. Je garde d’ailleurs toujours en tête cette phrase qu’un de mes enseignants nous avait partagée : Écoutez votre patient, il vous dira ce qu’il a ; écoutez-le un peu plus et il vous dira comment le soigner. Quel livre t’a marquée au point d’être un point décisif dans ta vie ? La lecture est assez récente dans ma vie. C’est lorsque j’ai été mise en contact avec des livres introspectifs que mon intérêt s’est développé.  Je dirais que le livre WHY Café (John Strekecky), tout en étant romancé, m’amène à réfléchir sur ce que je souhaite profondément pour mon avenir. Mon WHY! Ce qui est important pour moi précisément, et pas pour les autres. On peut parfois avoir tendance à aller dans une direction pour plaire. Mais en se connectant sur nos valeurs propres, on peut s’apercevoir que notre réalité est tout autre.   Qu’est-ce qu’on ignore de toi et qui pourrait nous surprendre ? Je marche sur les mains sur plusieurs mètres et je peux faire des flics ! Cette aptitude me vient de mes années en tumbling et en gymnastique. C’est une discipline que j’ai tellement adoré faire. Je me surprends moi-même d’être encore capable de faire ces mouvements. Quelle activité te permet de te ressourcer, d’oublier tes soucis et de repartir vers l’avant ? De façon générale, le sport me permet de me couper momentanément du stress et des émotions intenses. Comme on dit, je sors le méchant en me défoulant.  Je découvre aussi la méditation qui est tellement efficace pour moi et qui fait émerger des solutions. Cela m’évite beaucoup de tergiversation. Dans un futur proche ou éloigné, y a-t-il un objectif que tu aimerais atteindre ? Un three Six en wake surf ! Je crois être sur mon X professionnellement parlant, alors je pense davantage à des accomplissements sportifs, challengeants et amusants ! Merci Audrey ! Notre rencontre avec Audrey a été fort inspirante. Au terme de ces questions, vous avez peut-être déjà saisi que cette jeune professionnelle a beaucoup à offrir, sans toutefois omettre de s’occuper d’elle-même d’abord. Vous avez envie d’en apprendre davantage sur son parcours en tant qu’ostéopathe ? Consultez sa fiche sur notre site web en cliquant ici.