Mieux vaut prévenir que mourir

C’est le slogan de la 33e campagne de l’Association québécoise de prévention du suicide (AQPS) qui se tient du 5 au 11 février 2023.  Pourquoi une semaine de prévention sur le suicide ?  Pourquoi parler du suicide ?  Que faire si vous ou un proche avez des idées suicidaires ?  Cette année, l’AQPS nous invite à oser parler du suicide. Une semaine de prévention sur le suicide La semaine nationale de prévention du suicide est un évènement de sensibilisation et de mobilisation.  Cette année, la campagne de prévention met de l’avant l’importance de la prévention et invite les gens à oser parler du suicide, car chacun peut avoir un rôle actif en aidant à sauver une vie humaine.  Selon l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), il y a eu 1055 suicides au Québec en 2020, soit 3 suicides par jour. Il y a 3 fois plus de suicide chez les hommes que les femmes et le taux de suicide est plus élevé chez les hommes âgés de 50 à 64 ans.  Aussi, ce sont les jeunes filles et les adolescentes qui sont davantage hospitalisées pour des idées suicidaires ou une tentative, la statistique est de 11% pour les adolescentes âgées de 15 à 19 ans.  C’est 2 fois plus qu’il y a 5 ans et les hospitalisations pour idées suicidaires augmentent pour les garçons de 14 à 19 ans. Parler du suicide Ces statistiques sont déroutantes et nous devons collectivement et individuellement soutenir les personnes qui auraient des idées suicidaires.  Il n’est pas toujours aisé d’avoir une conversation sur le suicide.  Or, si vous vous inquiétez pour une personne proche, prenez le temps de lui parler et de l’écouter. -  Exprimez vos inquiétudes (je m’inquiète pour toi, comment vas-tu ?  Tu n’as pas l’air d’aller ?) -  Encouragez la personne à vous parler de ce qu’elle vit actuellement -  Demandez-lui de clarifier ses propos inquiétants -  Demandez-lui si elle pense au suicide (Est-ce que tu penses au suicide ? Est-ce que tu envisages de mettre fin à tes jours ? Est-ce que tu as l’intention de t’enlever la vie ?) -  Invitez la personne à demander de l’aide Il faut toujours prendre les idées suicidaires au sérieux.  Si vous pensez au suicide ou avez des inquiétudes pour un proche, des intervenants sont disponibles pour vous aider, 24/7 : Téléphone : (sans frais) 1-866-APPELLE  (1-866-277-3553) Texto : 1-855-957-5353 Clavardage, informations, outils : www.suicide.ca Si la vie de la personne ou si vous êtes est en danger imminent de commettre un geste suicidaire ou s’il y a une menace de mettre d’autres vies en danger, appelez les services d’urgence (9-1-1). À la Clinique Hévéa, vous pouvon vous diriger vers la bonne ressource si vous vivez de la détresse émotionnelle, si vous pensez au suicide ou si le suicide semble pour vous une option.  Vous êtes important.e.s pour nous ! Sources : Association québécoise de prévention du suicide Institut national de santé publique du Québec 

Il faut pelleter ? Suivez le guide !

Puisqu’il est inévitable pour plusieurs de pratiquer ce sport bien involontaire, voici, en ce début de saison, quelques conseils d’usage pour bien s’exécuter à la pelle ! L’ABC du pelletage sécuritaire Comme pour bien des sports, le bon équipement rend l’expérience plus agréable et plus sécuritaire. À la base, portez un bon manteau respirant et de bonnes bottes antidérapantes. Choisissez une pelle légère et adéquate pour votre taille et portez attention à votre technique. Respectant les conseils des pros, poussez la neige plutôt que de la soulever, pliez les genoux et évitez les torsions. Finalement, en vous échauffant les muscles pour les préparer à l’effort, et en coupant la tâche en plusieurs séances intercalées de pauses, vous réduirez vos risques de blessures. Évidemment, il est bon de rappeler que les personnes souffrant de conditions cardiaques ou dorsales devraient éviter le plus possible le pelletage. Nous vous invitons à suivre les conseils professionnels de l’Association chiropratique canadienne ici. Pelleter a aussi des avantages ! D'accord, les goûts sont partagés. Certains pellettent dans la joie et d’autres pas ! Quoiqu’on en pense, le pelletage n’est pas qu’une corvée. Il présente aussi de bons côtés. Voici quelques avantages de cette activité, cités par l’Association chiropratique québécoise : – c’est un exercice physique qui permettrait de brûler 180 à 266 calories par 30 minutes ; – les bons mouvements de pelletage renforcent les muscles des épaules, des bras, du dos, de la ceinture abdominale et des jambes ; – passer du temps à l’extérieur par temps ensoleillé permet de faire le plein de vitamine D. La lumière naturelle aurait également un effet bénéfique sur l’humeur ; – c’est l’occasion de mettre la famille à contribution et de s’amuser avec les enfants à l’extérieur. Si ça ne va pas Les douleurs au bas dos, aux épaules et au cou sont particulièrement communes avec le pelletage, comme avec d’autres activités physiques exigeantes. Des blessures plus sévères tels que les entorses lombaires et les hernies discales peuvent être engendrées par des mouvements mal exécutés. Si vous ressentez des inconforts ou des douleurs suite à votre activité de pelletage, ne les ignorez pas. Consultez votre équipe de professionnels de chez Clinique Hévéa. Ils s’y connaissent en blessures musculo-squelettiques !  

Survivre à la fin de session

Cette période où les lumières du temps des Fêtes s’allument est aussi celle où la tension monte pour tous les étudiants qui devront affronter leur fin de session collégiale ou universitaire.  Les professionnels de la Clinique Hévéa, ayant eux-mêmes été longtemps étudiants, connaissent trop bien les défis physiques et psychologiques qui font partie intégrante des fins de session. Contexte éprouvant pour la santé Qui dit enfilade d’examens dit longues heures immobiles à étudier, sommeil souvent écourté, alimentation sur le pouce, effort mental soutenu, anxiété de réussite. Cette combinaison de facteurs a de quoi mettre la santé des étudiants à rude épreuve. Vos professionnels vous partagent quelques astuces pour mieux traverser ce marathon de travail. On ne le dira jamais assez, il faut bouger ! L’activité physique est votre alliée numéro un. En effet, elle est reconnue pour réduire le stress, se sentir mieux dans son corps et dans sa tête. L’exercice améliore la concentration et la qualité du sommeil. Pas le temps, vous pensez ? De 15 à 30 minutes par jour suffisent pour vous apporter des bienfaits. Une marche active dans votre quartier fera l’affaire en plus de vous oxygéner le cerveau, votre outil de travail le plus important. Prenez de courtes pauses pendant votre étude pour vous lever et vous étirer ou faire quelques squats, par exemple.  Un peu d’ergonomie Pour mieux tolérer les postures statiques pendant les heures d’études, vos professionnels vous recommandent de changer régulièrement de posture. Une chaise de bureau bien ajustée par rapport au bureau et à l’écran est un bon départ. Mais même assis selon les meilleurs standards, votre corps se lassera d’être dans la même position. Quelques solutions ergonomiques Alternez avec une posture debout dès que vous le pouvez; Utilisez un ballon suisse pour vous asseoir pendant 10 minutes pour stimuler vos muscles dorsaux; Installez-vous sur un sofa, le dos appuyé bien droit sur des coussins avec un support sur vos genoux; Lisez à plat ventre sur votre lit pour une période de 10 minutes. Bien se nourrir et s’hydrater Lorsque le temps nous manque et encore plus lorsqu’on est stressé, on est porté à se gaver de repas prêts-à-manger, de café et de boissons sucrées. Pourtant les aliments riches en gras et en sucres raffinés provoqueront des baisses d’énergie. Grignotez plutôt des fruits, légumes, noix et graines en étudiant ou prenez des pauses pour cuisiner un petit plat santé. Aussi, hydratez-vous adéquatement. Nourrissez vos neurones de bon carburant pour soutenir votre acuité mentale ! Dormir Le sommeil est un autre essentiel. Il est recommandé de dormir 7 à 8 h par nuit. Une bonne hygiène de sommeil améliore l’humeur, la concentration ainsi que la capacité d’apprentissage. Le genre d’atouts qu’on recherche en fin de session ! Pour un sommeil de meilleure qualité, évitez de regarder un écran 30 minutes avant de vous coucher  et évitez également de manger 2 heures avant.  Gérer son stress Le stress nous prive de nos pleines capacités d’attention, de jugement, d’analyse et de mémorisation. Trouvez le meilleur moyen pour le réduire. Par exemple, en s’organisant pour se sentir bien préparé à un examen, en prenant des pauses d’études régulièrement pour faire quelque chose qui nous fait du bien (bouger, écouter de la musique, méditer ou appeler un ami).  Et si ça ne va pas ?  Une proportion importante d’étudiants souffrent de maux de cou et de maux de tête. En effet, la posture d’étude est particulièrement éprouvante pour le cou.  La tête étant souvent portée vers l’avant, les muscles, disques et nerfs de la région cervicale peuvent engendrer de la douleur dans le cou et les épaules ainsi que des engourdissements aux mains.  La céphalée de tension La céphalée de tension est un type de mal de tête aussi fréquent chez les étudiants. Celle-ci se présente comme une douleur sourde et continue à la tête décrite comme une sensation de pression au front, aux tempes et/ou derrière la tête.  Causes des céphalées de tension Un manque de sommeil; Une déshydratation; Un repas sauté; Le stress; Une charge de travail excessive; Le serrement de mâchoire; La fatigue musculaire au niveau de la tête ou du cou. Une douleur passagère peut être gérée en contrôlant les causes identifiées, soit avec le repos et la relaxation, une meilleure hydratation, une douche chaude ou un sac chaud au niveau du cou. Par contre, si une douleur persiste au-delà de quelques jours ou réapparaît régulièrement, n’hésitez pas à consulter vos professionnels de la santé chez Clinique Hévéa.  Ils peuvent vous aider en unissant leurs compétences à traverser votre fin de session avec un maximum de confort ! Bon succès à tous nos étudiants ! Pour prendre rendez-vous.  

Oui, oui ! Il faut aussi prendre soin de soi !

Prendre soin de soi, c’est tout simplement s’aimer, pour qui nous sommes avec nos qualités, nos forces, nos défis, nos besoins, nos valeurs et nos croyances.  C’est de prendre le temps de s’arrêter et de répondre à nos besoins avec bienveillance.  C’est prendre un engagement envers soi  de porter une attention privilégiée, comme si vous le faisiez pour une autre personne.  Et pour cela, il faut plus qu’une bonne intention !  Prendre conscience que le temps pour soi est un besoin et une priorité et que cela devrait faire partie d’un rendez-vous spécial à  votre agenda. Prendre soin de soi pour aller mieux, pour aller bien, pour être.  S’occuper de soi pour pouvoir s’occuper des autres et ce, sans culpabiliser. Prendre soin de l’aspect physique - Manger sainement et prendre soin de la qualité de votre sommeil; - Faire une sieste au besoin; - Faire du sport régulièrement : marcher à l’extérieur, prendre les escaliers aussi souvent que possible, essayer la pratique d’une nouvelle activité sportive pour le plaisir; - Faire du yoga pour relaxer le corps et l’esprit; - Soigner sa posture pour éviter les douleurs physiques; Prendre soin de l’aspect mental; - Adopter une attitude d’accueil et développer une attitude zen face aux obstacles quotidiens; - Faire des choix et prendre des décisions en accord avec vos valeurs; - Parler avec soi-même de façon plus positive; - Pratiquer la gratitude au quotidien; - Prendre du temps de déconnexion des appareils technologiques, pour se connecter aux autres.  Échanger avec des amis, de la famille, pour vous exprimer, pour discuter, pour rigoler; - Prendre le temps de réfléchir sur les facteurs de stress et ressentir les émotions qui les accompagnent; - Organiser votre espace de travail et votre chez-soi, pour éviter l’encombrement; - Demander de l’aide professionnelle si besoin, pour être écouté et soutenu; - Faire de la méditation pour se reconnecter à soi; Idées de lecture de blogues, livres,  podcasts pour se faire du bien Prendre du temps pour soi : pourquoi et comment ? - Heureux tout simplement Balado - Nicole Bordeleau Opération bonheur on Apple Podcasts Arcand,M et Morin, M.- À go, on ralentit : 12 mois pour se reconnecter à l’essentiel, Éd. De l’Homme Guilbert,  E.- Mange prie aime, Coll. Le livre de poche Merquis, S.- On est foutu, on pense trop !, Coll. Points Tolle, E.- Le pouvoir du moment présent, Coll. J’Ai lu  

Nos thérapies complémentaires pour soulager les effets secondaires des traitements contre le cancer

Les thérapies complémentaires et parallèles ne traitent pas le cancer à proprement parler. Elles visent plutôt l’amélioration de votre bien-être en général et de votre santé en vous aidant à vous adapter physiquement et émotivement aux traitements classiques du cancer. Leurs bienfaits sont d’ailleurs aujourd’hui reconnus par la communauté médicale. Bon nombre de ces thérapies peuvent aider à soulager certains effets secondaires liés aux traitements contre le cancer, comme les nausées ou la fatigue. Qui plus est, elles sont employées sans danger concomitamment aux traitements classiques contre le cancer. Elles peuvent vous aider à faire face au stress, à l’anxiété et aux autres défis que vous pourriez avoir à affronter au cours de votre chemin. L’acupuncture pour vous accompagner L’utilisation de l’acupuncture pour soulager les nausées provoquées par la chimiothérapie est un exemple de thérapie complémentaire. Diverses études menées au cours des dernières années, notamment par le National Cancer Institute (NCI), démontrent scientifiquement l’efficacité des traitements d’acupuncture en oncologie, pour : ·       Réduire les nausées et les vomissements liés à la chimiothérapie, particulièrement dans le cas du cancer du sein ·       Réduire le stress, l’anxiété, les symptômes dépressifs et la fatigue ·       Améliorer le sommeil ·       Diminuer les douleurs et dysfonctions post-chirurgicales, dont les cicatrices et adhérences ·       Traiter la sécheresse de la bouche induite par la radiothérapie ·       Atténuer les effets secondaires des traitements anti-hormonaux pour le cancer du sein ·       Diminuer les bouffées de chaleur pour les cancers du sein et de la prostate ·       Soulager les neuropathies périphériques ·       Améliorer le système immunitaire ·       Augmenter la vitalité durant les traitements de chimiothérapie et radiothérapie ·       Diminuer les lymphœdèmes L’ostéopathie en cas de mastectomie En effet, avoir recours à des traitements d’ostéopathie peut aussi être bénéfique, entre autres pour les patients qui ont subi des mastectomies. En effet, l’ostéopathe visera à diminuer les douleurs associées aux tensions musculaires tout en redonnant une amplitude articulaire. Le traitement visera également à favoriser le sommeil et à diminuer le niveau de stress. Pendant les traitements de chimiothérapie ou de radiothérapie, l’ostéopathe concentrera son traitement sur les douleurs persistantes, dont les neuropathies périphériques. En post-chirurgie, l’objectif sera de traiter, s’il y a lieu, les adhérences des cicatrices, pouvant provoquer des douleurs neuropathiques et nuire au glissement des fascias et ainsi interférer dans la fonction des muscles, des articulations et des nerfs. Prendre soin de votre santé mentale, un atout important Recevoir une nouvelle comme celle d’un diagnostic de cancer peut grandement affecter votre équilibre mental. Cela est normal. Une telle nouvelle peut demander beaucoup de réorganisation, tant au niveau de la famille que du travail, entre autres. Consulter un professionnel en santé mentale permet de poser nos questions à une personne de confiance en terrain neutre. Ce professionnel pourra aussi vous accompagner dans ces grands changements de vie, alors que vous aurez à vous adapter dans un très court laps de temps à une nouvelle réalité. La massothérapie La massothérapie peut être employée pour soulager les muscles endoloris ainsi que la raideur musculaire. On y a aussi recours pour réduire la douleur (comme les maux de tête et la douleur au bas du dos), l’anxiété et le stress. Elle favorise une circulation tout en améliorant la relaxation. Selon la Société canadienne du cancer, des études ont démontré que la massothérapie favorise à atténuer le stress, l’anxiété, la douleur, la fatigue et la dépression. Elle peut aussi aider à réduire l’insomnie en améliorant la qualité du sommeil. Services offerts chez Clinique Hévéa pour vous accompagner en cas d'effets secondaires de vos traitements classiques contre le cancer Acupuncture Ostéopathie Massothérapie

L'impact du changement de saison sur notre humeur

Plusieurs d’entre nous peuvent trouver la période de l’automne difficile… Que nous soyons confrontés à une dépression saisonnière, à une maladie ou à une baisse d’énergie, il est tout à fait normal de vivre des périodes de hauts et de bas. En fait, nous sommes soumis aux mêmes lois que la nature, c’est-à-dire que notre vie est parsemée de cycles.  Une chose est certaine, ces cycles font partie de la vie et sont inévitables. Par contre, il y a une façon de faciliter cette transition. Quelques idées pour faciliter les transitions saisonnières Ne pas y résister ! La souffrance vient davantage de la non-acceptation d’une situation que de la situation elle-même. Faites de votre mieux pour vous laisser porter par cette vague, même si elle est inconfortable.  Ne pas s’identifier à la situation que vous vivez. Encore une fois, il est tout à fait normal de vivre des hauts et des bas, des réussites et des échecs, des périodes où on a plus d’énergie et d’autres où on est plus fatigués. Heureusement, tout change ! Tentez de voir cette période comme une expérience que vous faites au lieu de vous définir comme celle-ci. Par exemple, de vous identifier comme quelqu’un de dépressif, d’anxieux ou de colérique ne vous aidera probablement pas à sortir de cet état… Tentez simplement d’accueillir l’émotion que vous vivez actuellement en vous rappelant qu’il s’agit d’une expérience temporaire de tristesse, d’anxiété ou de colère… Cela aussi changera ! Offrez-vous du temps de repos et de régénération. Souvent, quand nous avons une baisse de motivation et d’énergie, c’est simplement un signal de notre corps qui nous indique qu’il a besoin de repos. Au lieu de lutter contre ce besoin légitime, permettez-vous de ralentir le rythme, de vous offrir des moments de ressourcement comme aller dans la nature ou vous offrir un massage. Dans tous les cas, prenez soin de vous avec amour et bienveillance au lieu de vous critiquer et de vous culpabiliser de ne pas être aussi productif que d’habitude. Si vous en ressentez le besoin, sachez que plusieurs services offerts à la clinique peuvent vous aider à traverser cette période avec plus de douceur et de légèreté, que ce soit grâce à la massothérapie, à l’acupuncture ou à du soutien psychologique. Pour pour prendre rendez-vous en ligne, c'est par ici.

Faire de la santé mentale pour tous une priorité

Quand on pense au mot «santé», le premier réflexe est de songer à sa santé physique, souvent au détriment de sa santé mentale. Pourtant, celle-ci fait partie intégrante de la santé globale de l’individu et doit être considérée lorsque l’on fait son bilan de santé. L’expression «Un esprit sain pour un corps sain» ne vient pas de nulle part ! Le 10 octobre, pour la trentième année consécutive, la Journée mondiale de la santé mentale vise à mettre de l’avant les divers enjeux liés à la santé mentale. «Faire de la santé mentale pour tous une priorité mondiale», le thème de 2022, est tout à fait d’actualité : la pandémie a dramatiquement mis en évidence le manque de ressources en santé mentale, ici et ailleurs.  Des facteurs de risques Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), une personne sur 8 vivait déjà avec un trouble mental avant la pandémie. Si la pandémie a malmené la population, l’inflation actuelle et les enjeux environnementaux ne donnent pas beaucoup de répit et peuvent s’avérer anxiogènes. Plusieurs facteurs de risques ont contribué à fragiliser les individus, notamment la précarité de l’emploi, les finances personnelles, les consignes sanitaires pas toujours faciles à suivre, les enjeux liés au télétravail et les relations tendues (dans les familles, avec les employeurs et les collègues). Le stress et l'anxiété peuvent se manifester de façons différentes selon les individus et peuvent affecter autant la santé physique (maux de tête, problèmes digestifs, sommeil, appétit) que psychologique (inquiétude, sentiment d’impuissance, négativité, découragement, tristesse, etc.). Il est important d’apprendre à prendre soin de soi, de se permettre d’exprimer des sentiments et émotions. Adopter de saines habitudes de vie comme bouger, bien s’alimenter et dormir suffisamment peuvent avoir un impact salutaire, tout comme le fait de se permettre de dire non et de poser ses limites. S’il est généralement possible de maîtriser le stress et l’anxiété, il arrive que plusieurs signes et malaises s’accumulent et qu’on n’arrive plus à gérer nos inquiétudes par nous-mêmes. Il est probablement temps de trouver de l’aide. Quoique plusieurs tabous autour de la santé mentale soient tombés avec les années, l’idée de consulter n’est pas toujours bien vue ou encouragée. La stigmatisation et la discrimination peuvent mener les individus à ne pas consulter et à se replier sur eux-mêmes. Le corps et l’esprit Comme nous considérons autant le corps que l’esprit, l’équipe de Clinique Hévéa a réuni des professionnels de santé mentale et physique dans une équipe collaborative. Notre dynamique duo de professionnels de la santé mentale est composé de Chantal Messier (psychothérapeute) et d'Annick Germain (travailleuse sociale).  Si le métier de psychothérapeute est mieux connu, la pratique de travail social au privé est plus récente et moins connue. Les travailleurs sociaux sont formés pour traiter le stress, l’anxiété, la dépression, l’épuisement professionnel, la conciliation études-travail-famille, le deuil et plusieurs troubles de santé mentale. L’objectif d’un suivi en travail social est d’identifier ce qui entrave le fonctionnement optimal de la personne dans son environnement, autant personnel que social, afin de mettre en place des moyens concrets pour retrouver l’équilibre. Votre professionnel chez Clinique Hévéa peut vous diriger vers une ressource.  N'hésitez à lui en parler.

Apprivoiser l'anxiété, un jour à la fois

Le pourcentage de personnes anxieuses ayant atteint des sommets dans les dernières années, Clinique Hévéa souhaite vous partager quelques informations sur cette condition. Est-ce normal, ou pas, d’avoir des épisodes anxieux ? Saviez-vous que tout le monde éprouve un jour ou l’autre de l’anxiété ? Elle permet de nous adapter à certaines situations qui pourraient être dangereuses ou inquiétantes. Chercher à l’éliminer complètement devient donc utopique. Elle disparaît graduellement dès que notre quotidien reprend son cours régulier. Voir les symptômes qui y sont associés.  À quel moment l’anxiété devient-elle trop envahissante ? Un état anxieux qui perdure n’est pas souhaitable, surtout si cet état vous empêche d’accomplir vos tâches de la vie quotidienne ou de participer à des rencontres entre amis. L’anxiété devient donc un problème lorsque : elle ne disparaît pas quand la situation préoccupante revient à la normale ; elle occasionne un niveau de détresse important ; elle n’est liée à aucun événement de vie, c’est-à-dire qu’elle apparaît sans raison ; elle préoccupe continuellement la personne ; elle empêche la personne de fonctionner et d’agir normalement au travail, en société ou dans d’autres domaines de la vie quotidienne. Source : À propos des troubles anxieux   Quand consulter ? N’attendez pas d’être complètement envahi par vos symptômes pour consulter. En effet, plus la personne consulte tôt, plus le rétablissement sera rapide. En consultant un professionnel en santé mentale, vous disposerez de nouveaux outils pour affronter ces situations anxieuses et vous pourrez identifier la source de cet état afin d’en éviter les manifestations. Surtout, n’hésitez pas à consulter si vous vivez de la détresse ou si vous avez de la difficulté à assurer vos responsabilités sociales, professionnelles ou familiales. Quelques idées ressources pour vous aider à calmer l’anxiété passagère Balado Tout pour être heureux, de la fondation Jasmin Roy. Proposés par Nicole Bordeleau, des dizaines de balados avec des réflexions, exercices de respiration et méditations sur des thèmes reliés à l’anxiété. Livres Bye Bye anxiété : 101 exercices pour mettre fin aux peurs, angoisses, phobies et autres paniques !, Tanya J. Peterson, Saint-Jean Éditeur. Je pense trop. Comment canaliser ce mental envahissant, Christel Petitcollin. Éditions de l’Homme. Par amour du stress, Sonia Lupien. Éditions au carré. Pour aller plus loin Vous souhaitez mieux comprendre ce qui se cache derrière vos symptômes d’anxiété et prévenir les épisodes anxieux qui persistent ? Nous vous invitons à nous en parler pour vous diriger vers la bonne ressource.

Notre top 5 d’exercices de tonification à faire dans la piscine

La pratique d’une activité physique dans l’eau est excellente pour le corps, bien sûr, mais aussi pour la santé mentale. C’est bien connu : bouger permet au cerveau de libérer des endorphines qui améliorent l’humeur et qui ont un effet positif sur le niveau d’énergie et sur le sommeil. Tout cela mis ensemble contribue à améliorer la confiance en soi et la résilience, et même à réduire la douleur ! (Bouger pour être en bonne santé… mentale !, INSPQ, numéro 10, septembre 2015). Cinq exercices simples Pour renforcer les bras Prenez une frite dans chaque main le long du corps et fléchissez les jambes en fente (l’une vers l’avant, l’autre vers l’arrière). Enfoncez les mains dans l’eau, bras tendus. Gardez le dos bien droit et les abdos contactés. Remontez les coudes et enfoncez-les de nouveau à votre rythme. Les frites peuvent être poussées simultanément ou à tour de rôle. Pour augmenter la résistance de l’eau, placez les épaules sous la surface de l’eau. Pour muscler les abdominaux Prenez une frite que vous faites passer dans votre dos et dont vous ramenez les extrémités dans vos mains vers l’avant. Appuyez votre dos sur la frite et ramenez vos genoux vers votre poitrine, puis repoussez les pieds vers l’avant pour faire des mouvements de va-et-vient. Pour galber les fessiers À faire dans la partie peu profonde, talons collés — autant que possible — pliez les jambes comme une grenouille. Vos genoux seront alors écartés et tournés vers l’extérieur. Sautez aussi haut que possible puis revenez à la position initiale. Rires garantis ! Pour tonifier les jambes Le plus populaire des exercices de tonification dans l’eau est sans aucun doute le battement des jambes. Vous pouvez soit le pratiquer en vous tenant au bord de la piscine ou à l’aide d’un accessoire flottant (planche ou frite). Allongé sur le ventre, ou même sur le dos, effectuez de rapides battements de jambe. Puisque la résistance sera augmentée par l’eau, ils seront encore plus efficaces si vous gardez les jambes sous l’eau. Pour muscler les pectoraux Les jambes en fentes, ouvrez latéralement les bras puis refermez-les devant vous. Jouez avec la résistance de l’eau pour augmenter le niveau de difficulté. Combien de temps ? Visez 30 minutes par jour, donc 5 à 6 minutes par exercice. Vous pouvez faire des séries de 10, 15 ou 20 répétitions, puis prendre 10 secondes de pause et recommencer. Vous avez moins de temps que prévu ? Réduisez le temps. Mieux vaut en faire un peu moins que pas du tout. Et si vous expérimentez une douleur lors de ces exercices, consultez l'un des professionnels de notre équipe. Nous ferons le nécessaire pour vous permettre de poursuivre vos activités.   Bon été à tous !

Quelques astuces pour jardiner sans s’occasionner de blessures

L’hiver et ses maux de dos occasionnés par le pelletage sont enfin derrière nous.  Mais attention!  Le jardinage comporte aussi son lot de désagréments et de blessures potentielles.  Voyons comment rendre le jardinage sécuritaire et agréable pour le squelette. Tout d’abord, échauffez-vous ! Avant d’entreprendre une activité, s’échauffer demeure toujours une bonne idée, surtout si vous ne l’avez pas pratiquée depuis longtemps.  En effet, les muscles et tendons qui n’ont pas été sollicités depuis un certain temps pourraient être « surpris » de l’effort soudain que vous leur imposez. Faites des pauses Pris d’enthousiasme pour le jardinage, vous pourriez ne pas voir le temps passer.  Penser à modifier votre position et à vous dégourdir toutes les 20 minutes ou moins.  Écoutez les signaux que vous envoie votre corps.  Un tiraillement, un engourdissement ou des fourmillements se font sentir?  C’est le moment de changer de bouger ou de faire une pause.  Dans ces moments de pause, profitez-en pour respirer efficacement et pour vous hydrater.  C’est souvent au grand soleil que le jardinage se fait. Attention aux objets lourds Le jardinage peut ressembler à une activité inoffensive, mais elle comporte tout de même son lot de risques.  Soulever des jardinières, des sacs de terre et de paillis peut occasionner des blessures si le mouvement n’est pas fait de manière ergonomique.  Pour ne pas vous blesser, pensez à prendre l’objet près de votre corps, à écarter les pieds à la largeur des épaules et à plier les genoux tout en gardant le dos droit.  Veillez à ne pas pivoter.  Soyez vigilants.  Si l’objet est trop lourd, ne le soulevez pas. Enfin, variez les tâches Pensez à vous faire un plan des tâches de jardinage pour ne pas rester trop longtemps dans la même position.  Aussi, cela vous permettra de faire une pause, de vous étirer, de respirer et de vous hydrater. Gardez sous la main le diagramme ci-dessus qui vous rappelle comment bien entreprendre une journée de jardinage. Bon été dans les plantes et dans les fleurs ! Et en cas de blessures, consultez un de nos professionnels qui vous aidera à vous remettre sur pied !