Survivre à la fin de session

Cette période où les lumières du temps des Fêtes s’allument est aussi celle où la tension monte pour tous les étudiants qui devront affronter leur fin de session collégiale ou universitaire.  Les professionnels de la Clinique Hévéa, ayant eux-mêmes été longtemps étudiants, connaissent trop bien les défis physiques et psychologiques qui font partie intégrante des fins de session. Contexte éprouvant pour la santé Qui dit enfilade d’examens dit longues heures immobiles à étudier, sommeil souvent écourté, alimentation sur le pouce, effort mental soutenu, anxiété de réussite. Cette combinaison de facteurs a de quoi mettre la santé des étudiants à rude épreuve. Vos professionnels vous partagent quelques astuces pour mieux traverser ce marathon de travail. On ne le dira jamais assez, il faut bouger ! L’activité physique est votre alliée numéro un. En effet, elle est reconnue pour réduire le stress, se sentir mieux dans son corps et dans sa tête. L’exercice améliore la concentration et la qualité du sommeil. Pas le temps, vous pensez ? De 15 à 30 minutes par jour suffisent pour vous apporter des bienfaits. Une marche active dans votre quartier fera l’affaire en plus de vous oxygéner le cerveau, votre outil de travail le plus important. Prenez de courtes pauses pendant votre étude pour vous lever et vous étirer ou faire quelques squats, par exemple.  Un peu d’ergonomie Pour mieux tolérer les postures statiques pendant les heures d’études, vos professionnels vous recommandent de changer régulièrement de posture. Une chaise de bureau bien ajustée par rapport au bureau et à l’écran est un bon départ. Mais même assis selon les meilleurs standards, votre corps se lassera d’être dans la même position. Quelques solutions ergonomiques Alternez avec une posture debout dès que vous le pouvez; Utilisez un ballon suisse pour vous asseoir pendant 10 minutes pour stimuler vos muscles dorsaux; Installez-vous sur un sofa, le dos appuyé bien droit sur des coussins avec un support sur vos genoux; Lisez à plat ventre sur votre lit pour une période de 10 minutes. Bien se nourrir et s’hydrater Lorsque le temps nous manque et encore plus lorsqu’on est stressé, on est porté à se gaver de repas prêts-à-manger, de café et de boissons sucrées. Pourtant les aliments riches en gras et en sucres raffinés provoqueront des baisses d’énergie. Grignotez plutôt des fruits, légumes, noix et graines en étudiant ou prenez des pauses pour cuisiner un petit plat santé. Aussi, hydratez-vous adéquatement. Nourrissez vos neurones de bon carburant pour soutenir votre acuité mentale ! Dormir Le sommeil est un autre essentiel. Il est recommandé de dormir 7 à 8 h par nuit. Une bonne hygiène de sommeil améliore l’humeur, la concentration ainsi que la capacité d’apprentissage. Le genre d’atouts qu’on recherche en fin de session ! Pour un sommeil de meilleure qualité, évitez de regarder un écran 30 minutes avant de vous coucher  et évitez également de manger 2 heures avant.  Gérer son stress Le stress nous prive de nos pleines capacités d’attention, de jugement, d’analyse et de mémorisation. Trouvez le meilleur moyen pour le réduire. Par exemple, en s’organisant pour se sentir bien préparé à un examen, en prenant des pauses d’études régulièrement pour faire quelque chose qui nous fait du bien (bouger, écouter de la musique, méditer ou appeler un ami).  Et si ça ne va pas ?  Une proportion importante d’étudiants souffrent de maux de cou et de maux de tête. En effet, la posture d’étude est particulièrement éprouvante pour le cou.  La tête étant souvent portée vers l’avant, les muscles, disques et nerfs de la région cervicale peuvent engendrer de la douleur dans le cou et les épaules ainsi que des engourdissements aux mains.  La céphalée de tension La céphalée de tension est un type de mal de tête aussi fréquent chez les étudiants. Celle-ci se présente comme une douleur sourde et continue à la tête décrite comme une sensation de pression au front, aux tempes et/ou derrière la tête.  Causes des céphalées de tension Un manque de sommeil; Une déshydratation; Un repas sauté; Le stress; Une charge de travail excessive; Le serrement de mâchoire; La fatigue musculaire au niveau de la tête ou du cou. Une douleur passagère peut être gérée en contrôlant les causes identifiées, soit avec le repos et la relaxation, une meilleure hydratation, une douche chaude ou un sac chaud au niveau du cou. Par contre, si une douleur persiste au-delà de quelques jours ou réapparaît régulièrement, n’hésitez pas à consulter vos professionnels de la santé chez Clinique Hévéa.  Ils peuvent vous aider en unissant leurs compétences à traverser votre fin de session avec un maximum de confort ! Bon succès à tous nos étudiants ! Pour prendre rendez-vous.  

Nos thérapies complémentaires pour soulager les effets secondaires des traitements contre le cancer

Les thérapies complémentaires et parallèles ne traitent pas le cancer à proprement parler. Elles visent plutôt l’amélioration de votre bien-être en général et de votre santé en vous aidant à vous adapter physiquement et émotivement aux traitements classiques du cancer. Leurs bienfaits sont d’ailleurs aujourd’hui reconnus par la communauté médicale. Bon nombre de ces thérapies peuvent aider à soulager certains effets secondaires liés aux traitements contre le cancer, comme les nausées ou la fatigue. Qui plus est, elles sont employées sans danger concomitamment aux traitements classiques contre le cancer. Elles peuvent vous aider à faire face au stress, à l’anxiété et aux autres défis que vous pourriez avoir à affronter au cours de votre chemin. L’acupuncture pour vous accompagner L’utilisation de l’acupuncture pour soulager les nausées provoquées par la chimiothérapie est un exemple de thérapie complémentaire. Diverses études menées au cours des dernières années, notamment par le National Cancer Institute (NCI), démontrent scientifiquement l’efficacité des traitements d’acupuncture en oncologie, pour : ·       Réduire les nausées et les vomissements liés à la chimiothérapie, particulièrement dans le cas du cancer du sein ·       Réduire le stress, l’anxiété, les symptômes dépressifs et la fatigue ·       Améliorer le sommeil ·       Diminuer les douleurs et dysfonctions post-chirurgicales, dont les cicatrices et adhérences ·       Traiter la sécheresse de la bouche induite par la radiothérapie ·       Atténuer les effets secondaires des traitements anti-hormonaux pour le cancer du sein ·       Diminuer les bouffées de chaleur pour les cancers du sein et de la prostate ·       Soulager les neuropathies périphériques ·       Améliorer le système immunitaire ·       Augmenter la vitalité durant les traitements de chimiothérapie et radiothérapie ·       Diminuer les lymphœdèmes L’ostéopathie en cas de mastectomie En effet, avoir recours à des traitements d’ostéopathie peut aussi être bénéfique, entre autres pour les patients qui ont subi des mastectomies. En effet, l’ostéopathe visera à diminuer les douleurs associées aux tensions musculaires tout en redonnant une amplitude articulaire. Le traitement visera également à favoriser le sommeil et à diminuer le niveau de stress. Pendant les traitements de chimiothérapie ou de radiothérapie, l’ostéopathe concentrera son traitement sur les douleurs persistantes, dont les neuropathies périphériques. En post-chirurgie, l’objectif sera de traiter, s’il y a lieu, les adhérences des cicatrices, pouvant provoquer des douleurs neuropathiques et nuire au glissement des fascias et ainsi interférer dans la fonction des muscles, des articulations et des nerfs. Prendre soin de votre santé mentale, un atout important Recevoir une nouvelle comme celle d’un diagnostic de cancer peut grandement affecter votre équilibre mental. Cela est normal. Une telle nouvelle peut demander beaucoup de réorganisation, tant au niveau de la famille que du travail, entre autres. Consulter un professionnel en santé mentale permet de poser nos questions à une personne de confiance en terrain neutre. Ce professionnel pourra aussi vous accompagner dans ces grands changements de vie, alors que vous aurez à vous adapter dans un très court laps de temps à une nouvelle réalité. La massothérapie La massothérapie peut être employée pour soulager les muscles endoloris ainsi que la raideur musculaire. On y a aussi recours pour réduire la douleur (comme les maux de tête et la douleur au bas du dos), l’anxiété et le stress. Elle favorise une circulation tout en améliorant la relaxation. Selon la Société canadienne du cancer, des études ont démontré que la massothérapie favorise à atténuer le stress, l’anxiété, la douleur, la fatigue et la dépression. Elle peut aussi aider à réduire l’insomnie en améliorant la qualité du sommeil. Services offerts chez Clinique Hévéa pour vous accompagner en cas d'effets secondaires de vos traitements classiques contre le cancer Acupuncture Ostéopathie Massothérapie

L'impact du changement de saison sur notre humeur

Plusieurs d’entre nous peuvent trouver la période de l’automne difficile… Que nous soyons confrontés à une dépression saisonnière, à une maladie ou à une baisse d’énergie, il est tout à fait normal de vivre des périodes de hauts et de bas. En fait, nous sommes soumis aux mêmes lois que la nature, c’est-à-dire que notre vie est parsemée de cycles.  Une chose est certaine, ces cycles font partie de la vie et sont inévitables. Par contre, il y a une façon de faciliter cette transition. Quelques idées pour faciliter les transitions saisonnières Ne pas y résister ! La souffrance vient davantage de la non-acceptation d’une situation que de la situation elle-même. Faites de votre mieux pour vous laisser porter par cette vague, même si elle est inconfortable.  Ne pas s’identifier à la situation que vous vivez. Encore une fois, il est tout à fait normal de vivre des hauts et des bas, des réussites et des échecs, des périodes où on a plus d’énergie et d’autres où on est plus fatigués. Heureusement, tout change ! Tentez de voir cette période comme une expérience que vous faites au lieu de vous définir comme celle-ci. Par exemple, de vous identifier comme quelqu’un de dépressif, d’anxieux ou de colérique ne vous aidera probablement pas à sortir de cet état… Tentez simplement d’accueillir l’émotion que vous vivez actuellement en vous rappelant qu’il s’agit d’une expérience temporaire de tristesse, d’anxiété ou de colère… Cela aussi changera ! Offrez-vous du temps de repos et de régénération. Souvent, quand nous avons une baisse de motivation et d’énergie, c’est simplement un signal de notre corps qui nous indique qu’il a besoin de repos. Au lieu de lutter contre ce besoin légitime, permettez-vous de ralentir le rythme, de vous offrir des moments de ressourcement comme aller dans la nature ou vous offrir un massage. Dans tous les cas, prenez soin de vous avec amour et bienveillance au lieu de vous critiquer et de vous culpabiliser de ne pas être aussi productif que d’habitude. Si vous en ressentez le besoin, sachez que plusieurs services offerts à la clinique peuvent vous aider à traverser cette période avec plus de douceur et de légèreté, que ce soit grâce à la massothérapie, à l’acupuncture ou à du soutien psychologique. Pour pour prendre rendez-vous en ligne, c'est par ici.

Les effets négatifs du changement d’heure sur votre santé

Deux fois par an, c’est la même histoire, on change d’heure ! Cet automne, il aura lieu dans la nuit du 5 au 6 novembre. Cette fois, on recule d’une heure. Un bon truc pour se souvenir si l’on doit reculer ou avancer : en mArs on Avance et en novembRE on REcule. On parle beaucoup de l’origine du changement d’heure dans les médias, mais saviez-vous que ce fameux changement d’heure provoque des effets bien réels sur notre santé ?  Horloge biologique perturbée Pour simplifier, notre cerveau a une horloge biologique de 24 h, qui se nomme le cycle «circadien». Ce cycle gère et régule plusieurs fonctions de notre corps, comme la digestion, par exemple. Le changement d’heure a un grand impact sur notre sommeil et dérègle notre horloge biologique. Le changement d'heure du printemps est reconnu plus difficile que celui d’automne, car on perd une heure au lieu de la gagner. Mais le changement d’heure de l’automne dérègle suffisamment notre cycle circadien pour causer plusieurs effets bien documentés, comme : — le manque de sommeil
— la mauvaise humeur
— de la difficulté à se concentrer
— des maux de tête
— des rages de sucre L’impact de ce changement est souvent plus difficile pour les personnes dont l’horaire est plus rigide, on pense aux travailleur•euses qui débutent tôt et les jeunes enfants. Plusieurs études ont aussi démontré une augmentation des accidents de la route et une baisse générale de la productivité. L’adaptation au changement d’heure dépend des individus, mais peut prendre jusqu’à une semaine, parfois plus. Comment s’y préparer Comme les effets du changement d’heure s’apparentent aux difficultés de sommeil, les conseils se ressemblent aussi. Voici quelques trucs et astuces : — privilégier la pause du midi pour aller dehors
— moins s'exposer à la lumière bleue des écrans ordi, tablettes, cellulaires
— diminuer la consommation de café et d’alcool
— faire de l’exercice dans la journée
— utiliser des méthodes de relaxation avant le coucher Avec les enfants, un bon truc est de devancer de 15 minutes l’heure du coucher chaque soir des jours précédents. Il faut aussi privilégier la consommation des bonbons d’Halloween (s’il en reste !) et du sucre dans la journée plutôt qu’au dessert du souper. L’acupuncture au service du sommeil L’acupuncture, comme la lumière naturelle, augmente la sécrétion de la sérotonine, ce qui a un effet global sur le corps. Le traitement de changement d’heure, tout comme celui du décalage horaire, vise à rééquilibrer l’organisme et à rétablir le fonctionnement régulier des différents systèmes qui sont perturbés par les changements de l’environnement. Le sommeil, l’humeur, la digestion et l’énergie sont rapidement améliorés. Pour prendre rendez-vous avec l'une de nos trois acupuncteures chez Clinique Hévéa, suivez ce lien.

C'est la journée mondiale de l'acupuncture

Le 24 octobre, c’est la journée mondiale de l’acupuncture (Acupuncture & Herbal Medicine Day). Profitons de ce moment pour mettre en lumière la reconnaissance de cette médecine millénaire.   L'acupuncture en gros L’acupuncture est une des composantes de la médecine chinoise qui comprend également la diététique, la pharmacopée (herbes), les exercices (Qi Gong) et le massage (Tuina).  L’acupuncture consiste à stimuler certains endroits du corps (points d’acupuncture), et ce dans le but d’améliorer la santé au moyen notamment d’aiguilles, de chaleur, de pression, de courant électrique ou de lumière (laser). L’acupuncture, en tant que médecine globale, considère tous les aspects de la vie de l’individu, dont les émotions, les habitudes alimentaires, l’activité physique, le travail et l’hygiène de vie.   La médecine chinoise considère que l’être humain est formé d’énergies « Yin » que nous pouvons considérer comme étant les tissus, les organes et le sang, entre autres, et d’énergies « Yang » qui sont représentées par la vitalité, le mouvement et toute l’activité relative aux organes.   Les énergies de chacun des organes se reflètent et circulent sur tout le corps en suivant des trajets appelés méridiens. C’est sur ces derniers que I'on retrouve l’ensemble des points d’acupuncture. Grâce aux trajets des méridiens, les organes entretiennent entre eux des rapports étroits. Ainsi, dès qu’un organe est influencé par l’alimentation, les émotions, le surmenage, le stress, les conditions climatiques, le vieillissement, un traumatisme, etc., l’équilibre s’en ressent et les autres organes vont manifester eux aussi des signes de dysfonctionnement. Ce processus conduit à des déséquilibres énergétiques plus ou moins graves selon le cas.  L’acupuncture au Québec Au Québec, la profession d’acupuncture est réglementée par l’Ordre des acupuncteurs du Québec depuis 1995, après avoir été pendant plus de 10 ans régie, non sans opposition, par le Collège des médecins. Une profession réglementée, c’est l’assurance de la surveillance de l’exercice par une instance gouvernementale, comme la profession médicale qui l’est par le Collège des médecins ou toute autre profession qui est régie par un ordre professionnel (psychologue, physiothérapeute, chiropraticien, etc.) Par conséquent, au Québec, seuls les acupuncteurs membres de l’Ordre des acupuncteurs du Québec détiennent le privilège de pratiquer l’acupuncture.   La reconnaissance de l’acupuncture dans le monde L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié en 2002 un rapport qui reconnaît que l’acupuncture est efficace pour traiter plus de 120 affections. Au Canada, l’acupuncture est réglementée et reconnue comme soin de santé dans cinq provinces, notamment en Colombie-Britannique, où le régime public en assume partiellement les frais. Au Québec, la CNSST et la SAAQ intègrent également les traitements d’acupuncture à leurs régimes.   Clientèle pouvant bénéficier de l’acupuncture L’acupuncture s’adresse aux femmes, aux hommes et aux enfants de tous âges. Des conditions inflammatoires, la douleur (blessure sportive ou autre), la fertilité, la grossesse (nausée, fatigue ou autre), la périménopause, la fatigue et l’anxiété, entre autres, peuvent bénéficier de traitements d’acupuncture. Aussi, dès la naissance, le bébé peut avoir recours à l’acupuncture. Lisez notre blogue à ce sujet.   Pour en apprendre davantage sur les conditions pouvant être traitées et les bienfaits de l'acupuncture, suivez ces liens de l'Association des acupuncteurs du Québec. Troubles traités par acupuncture Bienfaits et mécanismes de l'acupuncture Pour prendre rendez-vous avec l'une de nos trois acupuncteures chez Clinique Hévéa, suivez ce lien.

L'acupuncture pédiatrique pour vos petits

Les bébés et les enfants, avec leur énergie florissante, répondent particulièrement bien aux traitements d’acupuncture.Plusieurs conditions peuvent être traitées chez les enfants. Les traitements sont généralement brefs et peu de séances sont nécessaires pour voir apparaître des résultats significatifs. Ce que traite l'acupuncture Maux de ventres et coliques  Reflux gastriques Diarrhée  Constipation  Rhume à répétition , otites, sinusites  Toux Asthme, allergies non alimentaires  Troubles du sommeil, terreurs nocturnes  Énurésie (pipi au lit) La plupart des enfants aiment se faire traiter en acupuncture. Le thérapeute suit le rythme de l’enfant et lui présente sous forme de jeu. Curieux de nature, ils s’amusent lors des séances et apprécient être impliqués dans le déroulement du traitement. Est-ce douloureux? Les traitements sont peu douloureux chez l’enfant tout comme chez l’adulte et le thérapeute s’ajuste au seuil de tolérance de l’enfant. Les outils utilisés sont de fines pointes d’aiguilles sur collants qui sont à peine perceptibles pour l’enfant. Il est possible de ressentir un léger pincement , mais cette sensation disparaît normalement après quelques secondes. Il existe aussi des moyens alternatifs pour compléter le traitement tel le petit laser, l’acupression et le rouleau pour enfant. Faut-il rester immobile? Si vous avez déjà reçu un traitement d’acupuncture, vous avez sans doute été étendu avec les aiguilles en place pendant un certain temps. Les traitements pour les enfants se déroulent différemment. Nous nous ajustons en fonction de l’âge et du besoin de bouger de l’enfant. Des aiguilles de très petites tailles peuvent être maintenues en place par un collant, laissant l’enfant libre de bouger et de s’amuser pendant que le traitement se déroule. D’autres aiguilles peuvent être laissées en place pour une durée de quelques secondes à quelques minutes, en fonction de la tolérance de l’enfant. La séance se déroule souvent sous forme de jeu. Des jouets et des livres sont mis à la disposition de l’enfant, et vous pouvez lui apporter un jouet ou un objet qu’il aime particulièrement. À partir de quel âge ? Il est possible de traiter un bébé en acupuncture dès les premières semaines de vie. Le traitement est adapté en fonction de l’âge du bébé et de ses besoins. Le bébé peut être traité dans les bras de l’un de ses parents, si nécessaire. Il est aussi possible de l’allaiter ou de lui donner un biberon en cours de traitement. Pour prendre rendez-vous avec Julie Rivard qui affectionne particulièrement cette clientèle : Clinique Hévéa Julie Rivard Ac.

Et si on changeait notre regard sur la ménopause ?

En cette journée mondiale de la ménopause et pour toutes celles qui auront à vivre - ou vivent déjà - cet état, nous vous offrons un nouveau regard. La ménopause, une fatalité au mi-temps de la vie des femmes La ménopause est-elle vraiment une menace au bien-être de la vie des femmes ? Cette idée que nous subirons les effets négatifs de la baisse, puis de l’absence des hormones, nous est suggérée depuis que nous sommes toutes petites. Bouffées de chaleur et transpiration gênante nous attendent de pied ferme en échange de l’absence de menstruations. Étonnamment, tout à l’opposé de ce scénario, la médecine chinoise qualifie la ménopause de « deuxième printemps ». Cela peut paraître contradictoire, mais il y a là une conception intéressante de ce passage de la vie. Du point de vue de la médecine chinoise La ménopause est définie par l’arrêt complet des menstruations pendant 1 an. Cet arrêt survient après 6 à 8 ans de périménopause, période où les menstruations sont irrégulières et où l’on observe une diminution du flux menstruel. La médecine chinoise explique cette période de transformation : l’énergie est de moins en moins dirigée vers la procréation et sera orientée vers le Cœur, siège de la pensée et des émotions, nourrissant notre sagesse intérieure. C’est ce qu’on appelle le « deuxième printemps ». Que se passe-t-il vraiment ? Si l’âge moyen de la ménopause est de 51 ans, la majorité des femmes vivra déjà des changements physiques et psychologiques dès le début de la quarantaine. Œstrogène et progestérone comptent plus de 300 fonctions dans le corps de la femme. Leurs variations entrainent plusieurs changements et les symptômes de la périménopause sont multiples et propres à chacune : cycles menstruels raccourcis ou allongés, flux menstruel plus léger ou avec caillots, bouffées de chaleur, sueurs nocturnes, insomnie, sautes d’humeur, hypersensibilité, difficulté de concentration, sécheresse vaginale, peau sèche, yeux secs, infections urinaires récurrentes, etc. Les facteurs Plusieurs facteurs influencent les caractéristiques de la périménopause et de la ménopause. La génétique joue un rôle autant sur l’âge à laquelle apparaît la ménopause que sur la prédisposition à certains symptômes, notamment les bouffées de chaleur. L’alimentation peut aussi avoir un impact sur l’âge d’apparition de la ménopause : elle arrivera plus tard chez celles qui consomment de bonnes quantités de poisson, légumes frais, vitamine B6 et zinc et à l’inverse, s’annoncera plus tôt si l’on consomme pâtes et riz industrialisés.  Certains aliments, tels le café, l’alcool, le sucre, les viandes rouges et certaines épices vont favoriser les bouffées de chaleur. L’exercice serait un atout pour diminuer les symptômes par son impact sur le fonctionnement des glandes surrénales et la sécrétion d’endorphines. Des recherches actuelles se penchent sur les effets négatifs de la baisse d’œstrogènes qui pourraient être prévenus par une réduction de la consommation des glucides et lipides, conjuguée à une augmentation de protéines et la pratique régulière d’exercice (encore lui, oui). Comment l’acupuncture peut vous aider ? L’acupuncture s’inscrit dans une approche globale. Conjuguée aux bonnes habitudes de vie, elle peut vous aider à vivre ces années plus sereinement. La médecine chinoise explique les symptômes de la ménopause par le déclin du Yin, dont le rôle est de nourrir et rafraîchir, en équilibre avec le Yang, qui lui réchauffe et dynamise. Le Yin diminue et n’arrive plus à contenir le Yang trop abondant, d’où bouffées de chaleur, insomnie, irritabilité, infections urinaires, peau sèche, etc. Il se peut aussi que le Yang faiblisse et que certaines femmes expérimentent plutôt de la fatigue, de la rétention, un gain de poids, de l’incontinence. Parfois, c’est aussi tout cela en même temps. L’acupuncteur.e fait un portrait précis de votre état et adapte le traitement en fonction de chacune. Des séances d’acupuncture plus rapprochées au début et un suivi occasionnel ensuite sont souvent le plan adopté. Se basant sur les principes de la diététique chinoise, l’acupuncteur.e pourra aussi vous conseiller d’éviter les aliments de nature Yang, faciles à retenir grâce à l’acronyme S.A.G.E désignant le Sucré, l’Alcool, le Gras et l’Épicé. Une solution globale L’objectif du traitement en acupuncture est d’établir un nouvel équilibre Yin Yang, d’apaiser cette tempête de symptômes physiques et psychologiques et de vous permettre de vivre cette période plus harmonieusement. Ralentir et prendre du temps pour soi, que ce soit en prenant des rendez-vous réguliers ou en intégrant une activité qui nous fait du bien, fait partie des autosoins qui permettront au « deuxième printemps » de naître en vous. Pour prendre rendez-vous avec l'une de nos trois acupuncteures chez Clinique Hévéa, suivez ce lien.

Faire de la santé mentale pour tous une priorité

Quand on pense au mot «santé», le premier réflexe est de songer à sa santé physique, souvent au détriment de sa santé mentale. Pourtant, celle-ci fait partie intégrante de la santé globale de l’individu et doit être considérée lorsque l’on fait son bilan de santé. L’expression «Un esprit sain pour un corps sain» ne vient pas de nulle part ! Le 10 octobre, pour la trentième année consécutive, la Journée mondiale de la santé mentale vise à mettre de l’avant les divers enjeux liés à la santé mentale. «Faire de la santé mentale pour tous une priorité mondiale», le thème de 2022, est tout à fait d’actualité : la pandémie a dramatiquement mis en évidence le manque de ressources en santé mentale, ici et ailleurs.  Des facteurs de risques Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), une personne sur 8 vivait déjà avec un trouble mental avant la pandémie. Si la pandémie a malmené la population, l’inflation actuelle et les enjeux environnementaux ne donnent pas beaucoup de répit et peuvent s’avérer anxiogènes. Plusieurs facteurs de risques ont contribué à fragiliser les individus, notamment la précarité de l’emploi, les finances personnelles, les consignes sanitaires pas toujours faciles à suivre, les enjeux liés au télétravail et les relations tendues (dans les familles, avec les employeurs et les collègues). Le stress et l'anxiété peuvent se manifester de façons différentes selon les individus et peuvent affecter autant la santé physique (maux de tête, problèmes digestifs, sommeil, appétit) que psychologique (inquiétude, sentiment d’impuissance, négativité, découragement, tristesse, etc.). Il est important d’apprendre à prendre soin de soi, de se permettre d’exprimer des sentiments et émotions. Adopter de saines habitudes de vie comme bouger, bien s’alimenter et dormir suffisamment peuvent avoir un impact salutaire, tout comme le fait de se permettre de dire non et de poser ses limites. S’il est généralement possible de maîtriser le stress et l’anxiété, il arrive que plusieurs signes et malaises s’accumulent et qu’on n’arrive plus à gérer nos inquiétudes par nous-mêmes. Il est probablement temps de trouver de l’aide. Quoique plusieurs tabous autour de la santé mentale soient tombés avec les années, l’idée de consulter n’est pas toujours bien vue ou encouragée. La stigmatisation et la discrimination peuvent mener les individus à ne pas consulter et à se replier sur eux-mêmes. Le corps et l’esprit Comme nous considérons autant le corps que l’esprit, l’équipe de Clinique Hévéa a réuni des professionnels de santé mentale et physique dans une équipe collaborative. Notre dynamique duo de professionnels de la santé mentale est composé de Chantal Messier (psychothérapeute) et d'Annick Germain (travailleuse sociale).  Si le métier de psychothérapeute est mieux connu, la pratique de travail social au privé est plus récente et moins connue. Les travailleurs sociaux sont formés pour traiter le stress, l’anxiété, la dépression, l’épuisement professionnel, la conciliation études-travail-famille, le deuil et plusieurs troubles de santé mentale. L’objectif d’un suivi en travail social est d’identifier ce qui entrave le fonctionnement optimal de la personne dans son environnement, autant personnel que social, afin de mettre en place des moyens concrets pour retrouver l’équilibre. Votre professionnel chez Clinique Hévéa peut vous diriger vers une ressource.  N'hésitez à lui en parler.

Chantal Laforce, massothérapeute investie

Apprendre à connaître Chantal, c’est toucher à cette belle et grande sensibilité qui l’habite et qui côtoie sa fabuleuse force. Amusez-vous en lisant ces lignes qui nous exposent quelques faits de son vécu. Chantal, raconte-nous les circonstances qui t’ont menée à devenir massothérapeute. En toute humilité, ce n’est pas moi qui ai choisi la massothérapie. C’est plutôt elle qui m’a trouvée, au terme de deux voyages qui allaient naturellement forger mon avenir. Le premier, en Thaïlande, a duré trois mois. J’y ai suivi des cours de massothérapie pour le plaisir. Et j’ai beaucoup aimé ça ! Mon deuxième voyage, en Inde, m’a quant à lui ouvert davantage l’esprit alors que j’y ai pratiqué le yoga. De retour au Québec, j’étais à la recherche d’une « destination » professionnelle. Ma bonne amie a alors vu en moi la possibilité de devenir massothérapeute. J’ai tout de suite compris ce qu’elle voulait dire. À 21 ans, j’entamais déjà mes études pour devenir massothérapeute. Quels deux ou trois livres t’ont fait un grand bien en les lisant ? La lecture est récente dans ma vie. Mais à présent, j’ai souvent plus d’un livre sur ma table de chevet et je passe d’un à l’autre sans difficulté. S’il en est un que j’ai beaucoup apprécié pour son style, c’est Le mur mitoyen, de Catherine Leroux. Les pauses provoquées par la poésie qui s’y trouve nous font voyager doucement et profondément. À un moment de remise en question, j’ai aussi eu la chance d’avoir entre les mains Femmes qui courent avec les loups, de Clarissa Pinkola Estés. À ce moment de ma vie, j’ai eu cette impression qu’on y parlait littéralement de moi. Ce fut un moment apaisant. Plus récemment, j’ai lu la bande dessinée Le petit astronaute, de Jean-Paul Eid. Cette lecture, dans son ode à la vie, m’a fait un bien immense. Qu’est-ce qu’on ignore de toi et qui pourrait nous surprendre ? Chaque fois que vous vous faites masser par moi, le Dalaï-Lama est aussi un peu avec vous ! Oui, oui ! J’ai eu l’infinie chance que ce grand leader spirituel prenne ma main lors d’une apparition publique à l’occasion de mon voyage en Inde. Même si cet instant n’a duré que quelques secondes, il m’a marqué à jamais. Dans un futur proche ou lointain, y a-t-il un objectif que tu aimerais atteindre ? Même si elle n’est pas toujours facile à atteindre, la résilience est un état qui me fait du bien. J’avance dans la vie en souhaitant davantage sa présence, tout en ancrant en moi une confiance et une sérénité qui m’y portent. Mais au-delà de la résilience, mon objectif premier est d’être, au moment venu, une grand-mère full cool !!! Si j’y arrive, j’aurai atteint le plus grand et le plus important des objectifs ! Merci infiniment, Chantal, de nous avoir partagé une partie de ce qui t'habite.  Suite à cette rencontre avec Chantal, nous comprenons mieux d’où vient toute cette empathie qui l’habite lorsqu’elle nous accueille pour un soin en massothérapie. Vous souhaiteriez expérimenter un massage avec cette professionnelle ? Consultez sa fiche ici pour prendre rendez-vous.