Pathologies de la région achilléenne (ou du talon)

Notre rencontre mensuelle de décembre portait sur les différentes blessures du talon et de la région du tendon d’Achille. Des membres de l’équipe ont proposé des traitements qui visent à améliorer les pathologies qui s’y rattachent. Les différentes pathologies -enthésopathie : douleur à l’endroit où le tendon d’Achille s’insère dans la partie postérieure du calcanéum. En général, les personnes ressentent une douleur à la marche, à l’arrière du talon. -tendinopathie (du tendon d’Achille) : maladie douloureuse du tendon, cette structure fibreuse qui relie le muscle à l’os. Cette douleur peut être intense, au point de gêner les gestes de la vie quotidienne. -bursite rétro achilléenne : la bursite antérieure du tendon d’Achille est une inflammation de la bourse rétrocalcanéenne, située en avant de l’insertion du tendon d’Achille sur le calcanéum (os du talon). -rupture complète : déchirure complète du tendon d’Achille. -maladie de Haglund : malformation de l’os du talon qui est haut, pointu, saillant en haut et en arrière et qui entraîne une inflammation du tendon d’Achille à son contact. La région du talon concerne principalement trois structures importantes : le muscle triceps sural, le tendon d’Achille et le calcanéum, en plus de tous les autres muscles de bas de la jambe qui viennent s’insérer au pied. Les personnes les plus à risque de développer une pathologie du talon sont d’abord les athlètes, dont les coureurs, qui sont 10 fois plus à risque que la population générale. À l’opposé, les personnes sédentaires représentent le 1/3 des cas. Déclencheurs Dans les déclencheurs de telles pathologies, des facteurs extrinsèques et intrinsèques sont observés. Facteurs extrinsèques : -le changement radical du patron d’entraînement ou une mauvaise technique ; -le choix de chaussure ; -la surface d’entraînement (dure, inégale, glissante). Facteurs intrinsèques : -la morphologie du pied et du membre inférieur ; -l’instabilité de la cheville ; -le contexte métabolique (déshydratation, acidification). Symptômes rencontrés : -douleur à la palpation ; -sensibilité à la pression ; -raideur ; -épaississement des tissus et œdème ; -démarche antalgique. Traitements Le physiothérapeute pourra vous proposer des exercices d’étirement et de renforcement excentrique visant à assouplir le tendon, entre autres. Conjointement, des traitements de massothérapie viendront assouplir les muscles périphériques en adressant directement les points détentes (trigger points) qui s’y trouvent. Enfin, l’acupuncture aura aussi un effet bénéfique, alors que l’acupuncteur viendra insérer quelques aiguilles près de la douleur pour favoriser, entre autres, les échanges cellulaires près du site lésé. Il pourra aussi, bien sûr, adresser les points détentes des muscles du mollet qui, si trop tendus, dérangent l’intégrité du talon. Vous avez des questions ? Prenez rendez-vous avec notre physiothérapeute pour obtenir une évaluation de votre condition. Prendre rendez-vous avec Martin Gorgiev, physiothérapeute. Prendre rendez-vous en massothérapie. Prendre rendez-vous en acupuncture.

Chantal Laforce, massothérapeute investie

Apprendre à connaître Chantal, c’est toucher à cette belle et grande sensibilité qui l’habite et qui côtoie sa fabuleuse force. Amusez-vous en lisant ces lignes qui nous exposent quelques faits de son vécu. Chantal, raconte-nous les circonstances qui t’ont menée à devenir massothérapeute. En toute humilité, ce n’est pas moi qui ai choisi la massothérapie. C’est plutôt elle qui m’a trouvée, au terme de deux voyages qui allaient naturellement forger mon avenir. Le premier, en Thaïlande, a duré trois mois. J’y ai suivi des cours de massothérapie pour le plaisir. Et j’ai beaucoup aimé ça ! Mon deuxième voyage, en Inde, m’a quant à lui ouvert davantage l’esprit alors que j’y ai pratiqué le yoga. De retour au Québec, j’étais à la recherche d’une « destination » professionnelle. Ma bonne amie a alors vu en moi la possibilité de devenir massothérapeute. J’ai tout de suite compris ce qu’elle voulait dire. À 21 ans, j’entamais déjà mes études pour devenir massothérapeute. Quels deux ou trois livres t’ont fait un grand bien en les lisant ? La lecture est récente dans ma vie. Mais à présent, j’ai souvent plus d’un livre sur ma table de chevet et je passe d’un à l’autre sans difficulté. S’il en est un que j’ai beaucoup apprécié pour son style, c’est Le mur mitoyen, de Catherine Leroux. Les pauses provoquées par la poésie qui s’y trouve nous font voyager doucement et profondément. À un moment de remise en question, j’ai aussi eu la chance d’avoir entre les mains Femmes qui courent avec les loups, de Clarissa Pinkola Estés. À ce moment de ma vie, j’ai eu cette impression qu’on y parlait littéralement de moi. Ce fut un moment apaisant. Plus récemment, j’ai lu la bande dessinée Le petit astronaute, de Jean-Paul Eid. Cette lecture, dans son ode à la vie, m’a fait un bien immense. Qu’est-ce qu’on ignore de toi et qui pourrait nous surprendre ? Chaque fois que vous vous faites masser par moi, le Dalaï-Lama est aussi un peu avec vous ! Oui, oui ! J’ai eu l’infinie chance que ce grand leader spirituel prenne ma main lors d’une apparition publique à l’occasion de mon voyage en Inde. Même si cet instant n’a duré que quelques secondes, il m’a marqué à jamais. Dans un futur proche ou lointain, y a-t-il un objectif que tu aimerais atteindre ? Même si elle n’est pas toujours facile à atteindre, la résilience est un état qui me fait du bien. J’avance dans la vie en souhaitant davantage sa présence, tout en ancrant en moi une confiance et une sérénité qui m’y portent. Mais au-delà de la résilience, mon objectif premier est d’être, au moment venu, une grand-mère full cool !!! Si j’y arrive, j’aurai atteint le plus grand et le plus important des objectifs ! Merci infiniment, Chantal, de nous avoir partagé une partie de ce qui t'habite.  Suite à cette rencontre avec Chantal, nous comprenons mieux d’où vient toute cette empathie qui l’habite lorsqu’elle nous accueille pour un soin en massothérapie. Vous souhaiteriez expérimenter un massage avec cette professionnelle ? Consultez sa fiche ici pour prendre rendez-vous.

Notre top 5 d’exercices de tonification à faire dans la piscine

La pratique d’une activité physique dans l’eau est excellente pour le corps, bien sûr, mais aussi pour la santé mentale. C’est bien connu : bouger permet au cerveau de libérer des endorphines qui améliorent l’humeur et qui ont un effet positif sur le niveau d’énergie et sur le sommeil. Tout cela mis ensemble contribue à améliorer la confiance en soi et la résilience, et même à réduire la douleur ! (Bouger pour être en bonne santé… mentale !, INSPQ, numéro 10, septembre 2015). Cinq exercices simples Pour renforcer les bras Prenez une frite dans chaque main le long du corps et fléchissez les jambes en fente (l’une vers l’avant, l’autre vers l’arrière). Enfoncez les mains dans l’eau, bras tendus. Gardez le dos bien droit et les abdos contactés. Remontez les coudes et enfoncez-les de nouveau à votre rythme. Les frites peuvent être poussées simultanément ou à tour de rôle. Pour augmenter la résistance de l’eau, placez les épaules sous la surface de l’eau. Pour muscler les abdominaux Prenez une frite que vous faites passer dans votre dos et dont vous ramenez les extrémités dans vos mains vers l’avant. Appuyez votre dos sur la frite et ramenez vos genoux vers votre poitrine, puis repoussez les pieds vers l’avant pour faire des mouvements de va-et-vient. Pour galber les fessiers À faire dans la partie peu profonde, talons collés — autant que possible — pliez les jambes comme une grenouille. Vos genoux seront alors écartés et tournés vers l’extérieur. Sautez aussi haut que possible puis revenez à la position initiale. Rires garantis ! Pour tonifier les jambes Le plus populaire des exercices de tonification dans l’eau est sans aucun doute le battement des jambes. Vous pouvez soit le pratiquer en vous tenant au bord de la piscine ou à l’aide d’un accessoire flottant (planche ou frite). Allongé sur le ventre, ou même sur le dos, effectuez de rapides battements de jambe. Puisque la résistance sera augmentée par l’eau, ils seront encore plus efficaces si vous gardez les jambes sous l’eau. Pour muscler les pectoraux Les jambes en fentes, ouvrez latéralement les bras puis refermez-les devant vous. Jouez avec la résistance de l’eau pour augmenter le niveau de difficulté. Combien de temps ? Visez 30 minutes par jour, donc 5 à 6 minutes par exercice. Vous pouvez faire des séries de 10, 15 ou 20 répétitions, puis prendre 10 secondes de pause et recommencer. Vous avez moins de temps que prévu ? Réduisez le temps. Mieux vaut en faire un peu moins que pas du tout. Et si vous expérimentez une douleur lors de ces exercices, consultez l'un des professionnels de notre équipe. Nous ferons le nécessaire pour vous permettre de poursuivre vos activités.   Bon été à tous !