La marche, c'est pour tout le monde

Parfois négligée en tant qu’activité physique, la marche est un moyen simple et phénoménal d’être plus actif et d’être en meilleure santé. Faire de la marche régulièrement à un rythme soutenu améliore votre forme cardiovasculaire, réduit le risque de maladie cardiaque et d’accident vasculaire cérébral, atténue la dépression et aide à maintenir un poids santé. La marche pour briser l’isolement La popularité de la marche comme exercice a commencé en 2020 pendant la pandémie. Les confinements nous ont poussés à faire de l’exercice et à passer plus de temps à l’extérieur. Une promenade au milieu de la journée a aidé à briser la routine de travail alors que nous étions confinés dans nos petits bureaux à domicile. Pendant notre temps libre, au lieu de se retrouver pour un café ou un verre, beaucoup d’entre nous ont commencé à se retrouver pour une promenade dans le parc. Les gymnases étant fermés, les marches rapides nous ont aidés à rester en forme. Même les rendez-vous à pied sont devenus populaires — il n’y a pas de meilleur moyen de se remonter le moral que de marcher tout en apprenant à connaître quelqu’un de spécial. Même après la COVID, la marche continue d’être une tendance majeure en matière d’activité physique dans tous les groupes d’âge du monde entier. Il s’agit d’une activité à faible impact et à bénéfices élevés, et les données montrent qu’elles sont là pour rester. Selon les statistiques, les personnes de tous âges passent plus de temps à l’extérieur en marchant rapidement. Non seulement nous marchons plus, mais nous sommes aussi plus conscients de la façon dont nous marchons. Nous aimons suivre chaque étape que nous franchissons et la technologie nous aide à analyser les données pour suivre nos progrès. Plusieurs applications gratuites sont d’ailleurs disponibles pour nous aider en ce sens. Combien de temps marcher ? Une simple marche rapide de 10 minutes par jour présente certains avantages pour la santé. Même si le rythme de marche est léger à faible, les promenades nous aident à brûler les calories excédentaires, à équilibrer le métabolisme et, éventuellement, à réduire notre tour de taille. Et surtout, la marche réduit l'anxiété et les impacts du stress. Que ce soit au cœur des forêts ou des montagnes, ou perdu dans les rues de votre quartier, le désir de passer du temps à l’extérieur et de marcher est universel.

Mieux vaut prévenir que mourir

C’est le slogan de la 33e campagne de l’Association québécoise de prévention du suicide (AQPS) qui se tient du 5 au 11 février 2023.  Pourquoi une semaine de prévention sur le suicide ?  Pourquoi parler du suicide ?  Que faire si vous ou un proche avez des idées suicidaires ?  Cette année, l’AQPS nous invite à oser parler du suicide. Une semaine de prévention sur le suicide La semaine nationale de prévention du suicide est un évènement de sensibilisation et de mobilisation.  Cette année, la campagne de prévention met de l’avant l’importance de la prévention et invite les gens à oser parler du suicide, car chacun peut avoir un rôle actif en aidant à sauver une vie humaine.  Selon l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), il y a eu 1055 suicides au Québec en 2020, soit 3 suicides par jour. Il y a 3 fois plus de suicide chez les hommes que les femmes et le taux de suicide est plus élevé chez les hommes âgés de 50 à 64 ans.  Aussi, ce sont les jeunes filles et les adolescentes qui sont davantage hospitalisées pour des idées suicidaires ou une tentative, la statistique est de 11% pour les adolescentes âgées de 15 à 19 ans.  C’est 2 fois plus qu’il y a 5 ans et les hospitalisations pour idées suicidaires augmentent pour les garçons de 14 à 19 ans. Parler du suicide Ces statistiques sont déroutantes et nous devons collectivement et individuellement soutenir les personnes qui auraient des idées suicidaires.  Il n’est pas toujours aisé d’avoir une conversation sur le suicide.  Or, si vous vous inquiétez pour une personne proche, prenez le temps de lui parler et de l’écouter. -  Exprimez vos inquiétudes (je m’inquiète pour toi, comment vas-tu ?  Tu n’as pas l’air d’aller ?) -  Encouragez la personne à vous parler de ce qu’elle vit actuellement -  Demandez-lui de clarifier ses propos inquiétants -  Demandez-lui si elle pense au suicide (Est-ce que tu penses au suicide ? Est-ce que tu envisages de mettre fin à tes jours ? Est-ce que tu as l’intention de t’enlever la vie ?) -  Invitez la personne à demander de l’aide Il faut toujours prendre les idées suicidaires au sérieux.  Si vous pensez au suicide ou avez des inquiétudes pour un proche, des intervenants sont disponibles pour vous aider, 24/7 : Téléphone : (sans frais) 1-866-APPELLE  (1-866-277-3553) Texto : 1-855-957-5353 Clavardage, informations, outils : www.suicide.ca Si la vie de la personne ou si vous êtes est en danger imminent de commettre un geste suicidaire ou s’il y a une menace de mettre d’autres vies en danger, appelez les services d’urgence (9-1-1). À la Clinique Hévéa, vous pouvon vous diriger vers la bonne ressource si vous vivez de la détresse émotionnelle, si vous pensez au suicide ou si le suicide semble pour vous une option.  Vous êtes important.e.s pour nous ! Sources : Association québécoise de prévention du suicide Institut national de santé publique du Québec 

Survivre à la fin de session

Cette période où les lumières du temps des Fêtes s’allument est aussi celle où la tension monte pour tous les étudiants qui devront affronter leur fin de session collégiale ou universitaire.  Les professionnels de la Clinique Hévéa, ayant eux-mêmes été longtemps étudiants, connaissent trop bien les défis physiques et psychologiques qui font partie intégrante des fins de session. Contexte éprouvant pour la santé Qui dit enfilade d’examens dit longues heures immobiles à étudier, sommeil souvent écourté, alimentation sur le pouce, effort mental soutenu, anxiété de réussite. Cette combinaison de facteurs a de quoi mettre la santé des étudiants à rude épreuve. Vos professionnels vous partagent quelques astuces pour mieux traverser ce marathon de travail. On ne le dira jamais assez, il faut bouger ! L’activité physique est votre alliée numéro un. En effet, elle est reconnue pour réduire le stress, se sentir mieux dans son corps et dans sa tête. L’exercice améliore la concentration et la qualité du sommeil. Pas le temps, vous pensez ? De 15 à 30 minutes par jour suffisent pour vous apporter des bienfaits. Une marche active dans votre quartier fera l’affaire en plus de vous oxygéner le cerveau, votre outil de travail le plus important. Prenez de courtes pauses pendant votre étude pour vous lever et vous étirer ou faire quelques squats, par exemple.  Un peu d’ergonomie Pour mieux tolérer les postures statiques pendant les heures d’études, vos professionnels vous recommandent de changer régulièrement de posture. Une chaise de bureau bien ajustée par rapport au bureau et à l’écran est un bon départ. Mais même assis selon les meilleurs standards, votre corps se lassera d’être dans la même position. Quelques solutions ergonomiques Alternez avec une posture debout dès que vous le pouvez; Utilisez un ballon suisse pour vous asseoir pendant 10 minutes pour stimuler vos muscles dorsaux; Installez-vous sur un sofa, le dos appuyé bien droit sur des coussins avec un support sur vos genoux; Lisez à plat ventre sur votre lit pour une période de 10 minutes. Bien se nourrir et s’hydrater Lorsque le temps nous manque et encore plus lorsqu’on est stressé, on est porté à se gaver de repas prêts-à-manger, de café et de boissons sucrées. Pourtant les aliments riches en gras et en sucres raffinés provoqueront des baisses d’énergie. Grignotez plutôt des fruits, légumes, noix et graines en étudiant ou prenez des pauses pour cuisiner un petit plat santé. Aussi, hydratez-vous adéquatement. Nourrissez vos neurones de bon carburant pour soutenir votre acuité mentale ! Dormir Le sommeil est un autre essentiel. Il est recommandé de dormir 7 à 8 h par nuit. Une bonne hygiène de sommeil améliore l’humeur, la concentration ainsi que la capacité d’apprentissage. Le genre d’atouts qu’on recherche en fin de session ! Pour un sommeil de meilleure qualité, évitez de regarder un écran 30 minutes avant de vous coucher  et évitez également de manger 2 heures avant.  Gérer son stress Le stress nous prive de nos pleines capacités d’attention, de jugement, d’analyse et de mémorisation. Trouvez le meilleur moyen pour le réduire. Par exemple, en s’organisant pour se sentir bien préparé à un examen, en prenant des pauses d’études régulièrement pour faire quelque chose qui nous fait du bien (bouger, écouter de la musique, méditer ou appeler un ami).  Et si ça ne va pas ?  Une proportion importante d’étudiants souffrent de maux de cou et de maux de tête. En effet, la posture d’étude est particulièrement éprouvante pour le cou.  La tête étant souvent portée vers l’avant, les muscles, disques et nerfs de la région cervicale peuvent engendrer de la douleur dans le cou et les épaules ainsi que des engourdissements aux mains.  La céphalée de tension La céphalée de tension est un type de mal de tête aussi fréquent chez les étudiants. Celle-ci se présente comme une douleur sourde et continue à la tête décrite comme une sensation de pression au front, aux tempes et/ou derrière la tête.  Causes des céphalées de tension Un manque de sommeil; Une déshydratation; Un repas sauté; Le stress; Une charge de travail excessive; Le serrement de mâchoire; La fatigue musculaire au niveau de la tête ou du cou. Une douleur passagère peut être gérée en contrôlant les causes identifiées, soit avec le repos et la relaxation, une meilleure hydratation, une douche chaude ou un sac chaud au niveau du cou. Par contre, si une douleur persiste au-delà de quelques jours ou réapparaît régulièrement, n’hésitez pas à consulter vos professionnels de la santé chez Clinique Hévéa.  Ils peuvent vous aider en unissant leurs compétences à traverser votre fin de session avec un maximum de confort ! Bon succès à tous nos étudiants ! Pour prendre rendez-vous.  

Oui, oui ! Il faut aussi prendre soin de soi !

Prendre soin de soi, c’est tout simplement s’aimer, pour qui nous sommes avec nos qualités, nos forces, nos défis, nos besoins, nos valeurs et nos croyances.  C’est de prendre le temps de s’arrêter et de répondre à nos besoins avec bienveillance.  C’est prendre un engagement envers soi  de porter une attention privilégiée, comme si vous le faisiez pour une autre personne.  Et pour cela, il faut plus qu’une bonne intention !  Prendre conscience que le temps pour soi est un besoin et une priorité et que cela devrait faire partie d’un rendez-vous spécial à  votre agenda. Prendre soin de soi pour aller mieux, pour aller bien, pour être.  S’occuper de soi pour pouvoir s’occuper des autres et ce, sans culpabiliser. Prendre soin de l’aspect physique - Manger sainement et prendre soin de la qualité de votre sommeil; - Faire une sieste au besoin; - Faire du sport régulièrement : marcher à l’extérieur, prendre les escaliers aussi souvent que possible, essayer la pratique d’une nouvelle activité sportive pour le plaisir; - Faire du yoga pour relaxer le corps et l’esprit; - Soigner sa posture pour éviter les douleurs physiques; Prendre soin de l’aspect mental; - Adopter une attitude d’accueil et développer une attitude zen face aux obstacles quotidiens; - Faire des choix et prendre des décisions en accord avec vos valeurs; - Parler avec soi-même de façon plus positive; - Pratiquer la gratitude au quotidien; - Prendre du temps de déconnexion des appareils technologiques, pour se connecter aux autres.  Échanger avec des amis, de la famille, pour vous exprimer, pour discuter, pour rigoler; - Prendre le temps de réfléchir sur les facteurs de stress et ressentir les émotions qui les accompagnent; - Organiser votre espace de travail et votre chez-soi, pour éviter l’encombrement; - Demander de l’aide professionnelle si besoin, pour être écouté et soutenu; - Faire de la méditation pour se reconnecter à soi; Idées de lecture de blogues, livres,  podcasts pour se faire du bien Prendre du temps pour soi : pourquoi et comment ? - Heureux tout simplement Balado - Nicole Bordeleau Opération bonheur on Apple Podcasts Arcand,M et Morin, M.- À go, on ralentit : 12 mois pour se reconnecter à l’essentiel, Éd. De l’Homme Guilbert,  E.- Mange prie aime, Coll. Le livre de poche Merquis, S.- On est foutu, on pense trop !, Coll. Points Tolle, E.- Le pouvoir du moment présent, Coll. J’Ai lu  

Une semaine pour souligner le travail de tous les proches aidants

Une semaine pour souligner le travail du proche aidant, ce n’est bien sûr pas suffisant. C’est tous les jours qu’on doit s’y attarder, en le soutenant tant au travail que dans son quotidien.  Qui est le proche aidant ? Le proche aidant, c’est celui qui travaille dans l’ombre. Il se rend au travail souvent sans avoir envie d’y être, étant déjà fort occupé à soutenir quelqu’un dans le besoin. Il ne participe pas aux événements sociaux, socialise peu et ne peut participer à d’autres activités bénévoles. Car après le travail, le proche aidant est souvent à la maison en train de prodiguer des soins. Le proche aidant est une personne qui, sans être rémunérée, aide un parent, un partenaire, un ami ou un voisin qui a une incapacité physique ou mentale, des problèmes liés au vieillissement ou un trouble de santé de longue durée. L’impact du travail de proche aidant Au Canada, 19 % des proches aidants consacrent de 10 à 19 heures de leur temps par semaine à aider un proche, alors que 20 % des proches aidants y consacrent plus de 20 heures. C’est 75 % des soins qui sont fournis par des proches aidants non rémunérés, ce qui représente de 26 à 72 milliards de dollars en travail par année. Ceci réduit bien sûr les coûts des soins de santé, diminue l’impact sur les services de soins à domicile et permet aux bénéficiaires de recevoir les soins dont ils ont besoin à la maison. Sans leur apport au système de santé, la structure se trouverait grandement fragilisée. Soutenir le proche aidant Un proche aidant qui consacre plusieurs heures de son temps à aider un bénéficiaire le fait bien sûr par gentillesse et bonté, mais c’est avant tout un engagement. À priori, cela est gratifiant et valorisant. Mais à force d’y passer tout son temps et de ne pas avoir de soutien, on peut voir apparaître chez lui des troubles de santé physique et voir son bien-être mental affecté. La Fondation Proches aimants soutient d’ailleurs les proches aidants dans leur dévouement en informant la population de la situation des proches aidants au Canada, tout en inspirant les gens d’ici à aider. Vous êtes un employeur, un ami ou un conjoint d’un proche aidant ? Soyez à l’affût de leurs besoins en matière de santé physique et mentale.  Vous êtes un proche aidant qui avez besoin d’aide ? Consultez le site Appui proches aidants pour voir comment on peut vous soutenir. Le site peut aussi vous mettre en contact avec un service téléphonique d’écoute, d’information et de références. Ce service, confidentiel et gratuit, s’adresse aux proches aidants et à leur entourage.   Sources Barylak, L. et Guberman, N. (2016). Beyond Recognition–Caregiving & Human Rights in Canada: A Policy Brief. Tiré de : http://www.carerscanada.ca/wp content/uploads/2016/02/CCC_Policy_ brief_Human_rights_EN.pdf  The Change Foundation. (2019). Spotlight on Ontario’s Caregivers Report 2019. Tiré de : https:// changefoundation.ca/spotlight-on-caregivers-report/  Family Caregiver Alliance. National Centre on Caregiving. Définitions. Tiré de : https://www. caregiver.org/definitions-0 

Ce n’est pas parce qu’on a mal qu’on doit nécessairement souffrir ! (Gaétan Brouillard, Md)

La douleur se définit comme une expérience désagréable que l’on peut associer à des dommages ou lésions physiques ou psychologiques. Il existe différentes composantes à la douleur, dont on ne tient pas toujours compte, dont : l’aspect physique (la nociception), l’aspect émotionnel, l’aspect cognitif (nos pensées) et l’aspect comportemental (les réactions à la douleur). La douleur, c’est où ? Lorsque nous nous brûlons une main, par exemple, en retirant une bonne tarte chaude du fourneau, la blessure n’est pas un signe de douleur, mais se nomme la nociception. La nociception est une fonction de défense permettant d’intégrer un stimulus potentiellement dangereux (ex. : l’élément chauffant du fourneau) et de permettre l’activation de récepteurs cutanés, musculaires, articulaires ou viscéraux. La douleur est un processus complexe qui implique notre cerveau. Nous pouvons donc dire que la douleur, c’est dans la tête ! Sur notre main, il y a des récepteurs qui envoient des messages chimiques vers notre moelle épinière et le cerveau. Ce dernier détecte le message associé à la douleur et envoie des messages chimiques nous permettant de retirer rapidement notre main de l’élément chauffant.   Et la douleur chronique ? La douleur est donc un message décodé par notre cerveau, nous signifiant qu’il y a un danger et que l’on doit porter action. Toutefois, dans le cas de douleurs chroniques (qui durent généralement plus de trois mois), la douleur n’a pas la même signification. Elle persiste après la guérison du corps, elle peut ne pas avoir de cause déterminable (ex. : douleurs pelviennes, fibromyalgie) ou elle peut survenir à la suite d’un traitement médical (ex. : douleur post-chirurgie, traitement d’un cancer) ou en association avec une maladie (ex. : polyarthrite rhumatoïde). Comment aborder le traitement de la douleur ? En raison des différentes composantes de la douleur, on tient compte de l’aspect biopsychosocial, car la douleur est subjective. Pour une même blessure, chacun réagira à sa façon, selon sa sensibilité physiologique, selon le contexte de la blessure, selon la prise en charge de la blessure, selon ses propres croyances sur les traitements possibles… Vous comprendrez donc qu’une approche pluridisciplinaire peut être soutenante et efficace pour soulager les douleurs. Les différents intervenants de l’équipe de Clinique Hévéa peuvent vous soutenir dans le processus de guérison en soulageant, dans un premier temps, l’aspect physique de la douleur (acupuncture, chiropratique, massothérapie, physiothérapie). Dans un deuxième temps, notre équipe pourra vous accompagner sur le plan psychologique, en vous dirigeant vous une ressource. Source : Site web du Gouvernement du Canada Ressources : La douleur, Marie-Josée Rivard, Ph.D., avec la collaboration de Denis Gingras, Le livre de Poche, © 2015 La douleur repensée, Dr Gaétan Brouillard, Éditions de l’Homme © 2017 Libérez-vous de la douleur : par la méditation et l’ACT, Frédérick Dionne, Ph.D., Éditions Petite Biblio Payot Santé, © 2017 Méditations de pleine conscience pour soulager la douleur, Jon Kabat-Zin, Audible Canada

Faire de la santé mentale pour tous une priorité

Quand on pense au mot «santé», le premier réflexe est de songer à sa santé physique, souvent au détriment de sa santé mentale. Pourtant, celle-ci fait partie intégrante de la santé globale de l’individu et doit être considérée lorsque l’on fait son bilan de santé. L’expression «Un esprit sain pour un corps sain» ne vient pas de nulle part ! Le 10 octobre, pour la trentième année consécutive, la Journée mondiale de la santé mentale vise à mettre de l’avant les divers enjeux liés à la santé mentale. «Faire de la santé mentale pour tous une priorité mondiale», le thème de 2022, est tout à fait d’actualité : la pandémie a dramatiquement mis en évidence le manque de ressources en santé mentale, ici et ailleurs.  Des facteurs de risques Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), une personne sur 8 vivait déjà avec un trouble mental avant la pandémie. Si la pandémie a malmené la population, l’inflation actuelle et les enjeux environnementaux ne donnent pas beaucoup de répit et peuvent s’avérer anxiogènes. Plusieurs facteurs de risques ont contribué à fragiliser les individus, notamment la précarité de l’emploi, les finances personnelles, les consignes sanitaires pas toujours faciles à suivre, les enjeux liés au télétravail et les relations tendues (dans les familles, avec les employeurs et les collègues). Le stress et l'anxiété peuvent se manifester de façons différentes selon les individus et peuvent affecter autant la santé physique (maux de tête, problèmes digestifs, sommeil, appétit) que psychologique (inquiétude, sentiment d’impuissance, négativité, découragement, tristesse, etc.). Il est important d’apprendre à prendre soin de soi, de se permettre d’exprimer des sentiments et émotions. Adopter de saines habitudes de vie comme bouger, bien s’alimenter et dormir suffisamment peuvent avoir un impact salutaire, tout comme le fait de se permettre de dire non et de poser ses limites. S’il est généralement possible de maîtriser le stress et l’anxiété, il arrive que plusieurs signes et malaises s’accumulent et qu’on n’arrive plus à gérer nos inquiétudes par nous-mêmes. Il est probablement temps de trouver de l’aide. Quoique plusieurs tabous autour de la santé mentale soient tombés avec les années, l’idée de consulter n’est pas toujours bien vue ou encouragée. La stigmatisation et la discrimination peuvent mener les individus à ne pas consulter et à se replier sur eux-mêmes. Le corps et l’esprit Comme nous considérons autant le corps que l’esprit, l’équipe de Clinique Hévéa a réuni des professionnels de santé mentale et physique dans une équipe collaborative. Notre dynamique duo de professionnels de la santé mentale est composé de Chantal Messier (psychothérapeute) et d'Annick Germain (travailleuse sociale).  Si le métier de psychothérapeute est mieux connu, la pratique de travail social au privé est plus récente et moins connue. Les travailleurs sociaux sont formés pour traiter le stress, l’anxiété, la dépression, l’épuisement professionnel, la conciliation études-travail-famille, le deuil et plusieurs troubles de santé mentale. L’objectif d’un suivi en travail social est d’identifier ce qui entrave le fonctionnement optimal de la personne dans son environnement, autant personnel que social, afin de mettre en place des moyens concrets pour retrouver l’équilibre. Votre professionnel chez Clinique Hévéa peut vous diriger vers une ressource.  N'hésitez à lui en parler.

En septembre, on jase arthrose

C’est le mois de la sensibilisation de l’arthrite. Profitons-en pour démystifier cette condition courante et pour vous offrir quelques pistes de solution pour vous soulager. Qu’est-ce que l’arthrose/arthrite ? D’abord, le mot arthrite vient du latin arthro (articulation) et du suffixe ite (inflammation) et signifie donc inflammation de l’articulation. Lorsqu’on parle d’arthrite, on fait référence à une large famille d’affections articulaires assez variées, dont l’arthrite rhumatoïde, l’arthrite psoriasique, la spondylite ankylosante et bien sûr l’ostéoarthrite, communément appelée arthrose. L’arthrose est de loin l’affection la plus courante, touchant un Canadien sur 10. Il s’agit d’une dégénérescence du cartilage qui recouvre les extrémités osseuses formant les articulations. Imaginez le cartilage intact, telle une belle glace de patinoire bien lisse après le passage de la Zamboni. En comparaison, le cartilage touché par l’arthrose aura plutôt l’apparence de la surface glacée rayée de fissures après la première période d’un match de hockey ! L’arthrose peut toucher toutes les articulations du corps, mais plus souvent les mains, les genoux, les hanches et la colonne vertébrale. Les symptômes sont des raideurs matinales, de la douleur, une enflure avec une réduction de la mobilité ainsi que des crépitements dans l’articulation. Certains facteurs peuvent nous prédisposer à l’arthrose notamment l’âge, les facteurs génétiques, le surpoids, une blessure ou de la surutilisation des articulations.  Prévenir et soulager l’arthrose On ne peut guérir l’arthrose, mais on peut la freiner et en gérer la douleur. Les professionnels de la Clinique Hévéa vous offrent leur expertise pour vous aider à gérer les désagréments qu’elle cause.  Tel le pneu d’une roue mal alignée qui s’usera prématurément à cause de la friction qui s’exerce sur lui, les articulations qui subissent un stress anormal souffriront d’une dégénérescence prématurée. Un genou qui a subi un traumatisme pendant l’adolescence, une entorse cervicale subie dans un accident d’automobile ou une mauvaise posture à long terme peuvent entraîner des stress mécaniques qui prédisposent à l’arthrose. Justement, votre chiropraticien peut déceler ces dysfonctions biomécaniques et les corriger par des ajustements articulaires et ainsi limiter les stress articulaires excédentaires.   Telle une penture de porte bien lubrifiée et bien utilisée, une articulation aura tendance à mieux fonctionner si elle est utilisée. C’est pourquoi l’activité physique contribue à garder les articulations mobiles et à développer la force des muscles qui les supportent. La physiothérapie peut vous offrir un programme d’entraînement personnalisé ainsi que des conseils spécifiques liés à vos activités sportives préférées pour éviter les blessures et les surcharges à vos articulations. Aussi, au moyen de mobilisations articulaires et de techniques musculaires, elle visera à augmenter la mobilité et la souplesse et ainsi améliorer les symptômes du patient. Pour savoir comment la physiothérapie peut vous aider, consulter ces fiches d’informations sur le site de la Word Physiotherapy. L’acupuncture, quant à elle, par son action locale, augmente la circulation sanguine au site de douleur ce qui permet aux tissus articulaires d’être mieux nourris et aux muscles de s’assouplir. Elle a un aussi un effet global de réduction de la douleur via son action sur le système nerveux central. La recherche sur le soulagement des symptômes de l’arthrose par l’acupuncture a démontré que celle-ci aide à réduire la douleur et augmente la mobilité, autant à court terme (13 semaines) qu’à long terme (plus de 12 mois).  Consultez le site de la Société d’arthrite Canada pour en apprendre davantage sur les bienfaits de l’acupuncture en cas d’arthrite. Gérer l’effet de la douleur sur mon moral Nous sommes consicents que la douleur et les désagréments associés à ces conditions articulaires peuvent miner votre quotidien.  Dans ce cas, on pourra vous référer vers un professionnel compétent qui saura vous offrir une écoute attentive en plus de vous suggérer des outils pour aborder plus sereinement la douleur aiguë ou chronique en lien avec votre condition physique. De plus, ce professionnel pourra vous diriger vers des ressources ou des groupes de soutien ou vous mettre en contact avec d’autres individus qui vivent une situation semblable.   Vous expérimentez de la douleur en raison de l’arthrite ? Consultez un de nos professionnels pour vous aider à gérer les symptômes qui y sont associés.

Apprivoiser l'anxiété, un jour à la fois

Le pourcentage de personnes anxieuses ayant atteint des sommets dans les dernières années, Clinique Hévéa souhaite vous partager quelques informations sur cette condition. Est-ce normal, ou pas, d’avoir des épisodes anxieux ? Saviez-vous que tout le monde éprouve un jour ou l’autre de l’anxiété ? Elle permet de nous adapter à certaines situations qui pourraient être dangereuses ou inquiétantes. Chercher à l’éliminer complètement devient donc utopique. Elle disparaît graduellement dès que notre quotidien reprend son cours régulier. Voir les symptômes qui y sont associés.  À quel moment l’anxiété devient-elle trop envahissante ? Un état anxieux qui perdure n’est pas souhaitable, surtout si cet état vous empêche d’accomplir vos tâches de la vie quotidienne ou de participer à des rencontres entre amis. L’anxiété devient donc un problème lorsque : elle ne disparaît pas quand la situation préoccupante revient à la normale ; elle occasionne un niveau de détresse important ; elle n’est liée à aucun événement de vie, c’est-à-dire qu’elle apparaît sans raison ; elle préoccupe continuellement la personne ; elle empêche la personne de fonctionner et d’agir normalement au travail, en société ou dans d’autres domaines de la vie quotidienne. Source : À propos des troubles anxieux   Quand consulter ? N’attendez pas d’être complètement envahi par vos symptômes pour consulter. En effet, plus la personne consulte tôt, plus le rétablissement sera rapide. En consultant un professionnel en santé mentale, vous disposerez de nouveaux outils pour affronter ces situations anxieuses et vous pourrez identifier la source de cet état afin d’en éviter les manifestations. Surtout, n’hésitez pas à consulter si vous vivez de la détresse ou si vous avez de la difficulté à assurer vos responsabilités sociales, professionnelles ou familiales. Quelques idées ressources pour vous aider à calmer l’anxiété passagère Balado Tout pour être heureux, de la fondation Jasmin Roy. Proposés par Nicole Bordeleau, des dizaines de balados avec des réflexions, exercices de respiration et méditations sur des thèmes reliés à l’anxiété. Livres Bye Bye anxiété : 101 exercices pour mettre fin aux peurs, angoisses, phobies et autres paniques !, Tanya J. Peterson, Saint-Jean Éditeur. Je pense trop. Comment canaliser ce mental envahissant, Christel Petitcollin. Éditions de l’Homme. Par amour du stress, Sonia Lupien. Éditions au carré. Pour aller plus loin Vous souhaitez mieux comprendre ce qui se cache derrière vos symptômes d’anxiété et prévenir les épisodes anxieux qui persistent ? Nous vous invitons à nous en parler pour vous diriger vers la bonne ressource.