Mieux vaut prévenir que mourir
C’est le slogan de la 33e campagne de l’Association québécoise de prévention du suicide (AQPS) qui se tient du 5 au 11 février 2023. Pourquoi une semaine de prévention sur le suicide ? Pourquoi parler du suicide ? Que faire si vous ou un proche avez des idées suicidaires ? Cette année, l’AQPS nous invite à oser parler du suicide. Une semaine de prévention sur le suicide La semaine nationale de prévention du suicide est un évènement de sensibilisation et de mobilisation. Cette année, la campagne de prévention met de l’avant l’importance de la prévention et invite les gens à oser parler du suicide, car chacun peut avoir un rôle actif en aidant à sauver une vie humaine. Selon l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), il y a eu 1055 suicides au Québec en 2020, soit 3 suicides par jour. Il y a 3 fois plus de suicide chez les hommes que les femmes et le taux de suicide est plus élevé chez les hommes âgés de 50 à 64 ans. Aussi, ce sont les jeunes filles et les adolescentes qui sont davantage hospitalisées pour des idées suicidaires ou une tentative, la statistique est de 11% pour les adolescentes âgées de 15 à 19 ans. C’est 2 fois plus qu’il y a 5 ans et les hospitalisations pour idées suicidaires augmentent pour les garçons de 14 à 19 ans. Parler du suicide Ces statistiques sont déroutantes et nous devons collectivement et individuellement soutenir les personnes qui auraient des idées suicidaires. Il n’est pas toujours aisé d’avoir une conversation sur le suicide. Or, si vous vous inquiétez pour une personne proche, prenez le temps de lui parler et de l’écouter. - Exprimez vos inquiétudes (je m’inquiète pour toi, comment vas-tu ? Tu n’as pas l’air d’aller ?) - Encouragez la personne à vous parler de ce qu’elle vit actuellement - Demandez-lui de clarifier ses propos inquiétants - Demandez-lui si elle pense au suicide (Est-ce que tu penses au suicide ? Est-ce que tu envisages de mettre fin à tes jours ? Est-ce que tu as l’intention de t’enlever la vie ?) - Invitez la personne à demander de l’aide Il faut toujours prendre les idées suicidaires au sérieux. Si vous pensez au suicide ou avez des inquiétudes pour un proche, des intervenants sont disponibles pour vous aider, 24/7 : Téléphone : (sans frais) 1-866-APPELLE (1-866-277-3553) Texto : 1-855-957-5353 Clavardage, informations, outils : www.suicide.ca Si la vie de la personne ou si vous êtes est en danger imminent de commettre un geste suicidaire ou s’il y a une menace de mettre d’autres vies en danger, appelez les services d’urgence (9-1-1). À la Clinique Hévéa, vous pouvon vous diriger vers la bonne ressource si vous vivez de la détresse émotionnelle, si vous pensez au suicide ou si le suicide semble pour vous une option. Vous êtes important.e.s pour nous ! Sources : Association québécoise de prévention du suicide Institut national de santé publique du QuébecL’acupuncture dans les soins du zona
Réactivation de la varicelle de votre enfance Le zona est causée par une réactivation du virus varicelle-zona, resté dormant dans les nerfs sensitifs du système nerveux suite à une varicelle. Si on ne connait pas les causes exactes de cette réactivation, on soupçonne une faiblesse du système immunitaire. Santé Canada estime qu’un canadien sur trois risque de développer le zona, heureusement rarement plus d’une fois. Différencier les symptômes du zona et consulter rapidement Imagé par des flammes ou des épines, le zona peut effectivement être très douloureux. Son apparition est toutefois progressive et on ne le soupçonnera pas toujours au début : picotements, démangeaisons et rougeurs peuvent être confondus avec de l’acné ou une éraflure, mais si des vésicules apparaissent, que la douleur se précise d’un seul côté du corps et devient aiguë au point qu’on ne peut plus supporter de vêtements, il faut penser à un zona. Il est important de consulter un médecin dans les 72 heures suivant l’apparition des premiers symptômes afin d’assurer l’efficacité des antiviraux, particulièrement si les yeux ou les oreilles sont touchés. La plupart du temps, les vésicules sèchent après environ 5 jours et la crise douloureuse diminue après 3 semaines. Toutefois, dans 10% des cas et plus souvent chez les personnes âgées, une névralgie post-zostérienne s’installe et la douleur perdure au-delà de 90 jours. L’acupuncture au secours de la douleur L’acupuncture s’avère être un excellent complément de soins aux douleurs du zona. La médecine traditionnelle chinoise interprète les symptômes du zona comme un Feu poison qui doit être évacué par la peau : ce Feu doit être dispersé et la zone atteinte rafraîchie. Le traitement d’acupuncture est global : il cible la diminution de la douleur aiguë, la réduction de l’anxiété souvent présente et la prévention de la névralgie post-zostérienne. La réduction des croûtes est souvent observable visuellement dès la première séance. Les patients relatent aussi éprouver moins de fatigue et apprécier l’apaisement général que leur procure le traitement. À quel moment devez-vous consulter votre acupuncteur.e ? Vous pouvez consulter en acupuncture à tous les stades du zona et il est fortement recommandé de le faire tôt afin d’augmenter l’effet des traitements et de réduire le nombre de séances nécessaires. Références Mercks PubMed Santé Publique CanadaIl faut pelleter ? Suivez le guide !
Puisqu’il est inévitable pour plusieurs de pratiquer ce sport bien involontaire, voici, en ce début de saison, quelques conseils d’usage pour bien s’exécuter à la pelle ! L’ABC du pelletage sécuritaire Comme pour bien des sports, le bon équipement rend l’expérience plus agréable et plus sécuritaire. À la base, portez un bon manteau respirant et de bonnes bottes antidérapantes. Choisissez une pelle légère et adéquate pour votre taille et portez attention à votre technique. Respectant les conseils des pros, poussez la neige plutôt que de la soulever, pliez les genoux et évitez les torsions. Finalement, en vous échauffant les muscles pour les préparer à l’effort, et en coupant la tâche en plusieurs séances intercalées de pauses, vous réduirez vos risques de blessures. Évidemment, il est bon de rappeler que les personnes souffrant de conditions cardiaques ou dorsales devraient éviter le plus possible le pelletage. Nous vous invitons à suivre les conseils professionnels de l’Association chiropratique canadienne ici. Pelleter a aussi des avantages ! D'accord, les goûts sont partagés. Certains pellettent dans la joie et d’autres pas ! Quoiqu’on en pense, le pelletage n’est pas qu’une corvée. Il présente aussi de bons côtés. Voici quelques avantages de cette activité, cités par l’Association chiropratique québécoise : – c’est un exercice physique qui permettrait de brûler 180 à 266 calories par 30 minutes ; – les bons mouvements de pelletage renforcent les muscles des épaules, des bras, du dos, de la ceinture abdominale et des jambes ; – passer du temps à l’extérieur par temps ensoleillé permet de faire le plein de vitamine D. La lumière naturelle aurait également un effet bénéfique sur l’humeur ; – c’est l’occasion de mettre la famille à contribution et de s’amuser avec les enfants à l’extérieur. Si ça ne va pas Les douleurs au bas dos, aux épaules et au cou sont particulièrement communes avec le pelletage, comme avec d’autres activités physiques exigeantes. Des blessures plus sévères tels que les entorses lombaires et les hernies discales peuvent être engendrées par des mouvements mal exécutés. Si vous ressentez des inconforts ou des douleurs suite à votre activité de pelletage, ne les ignorez pas. Consultez votre équipe de professionnels de chez Clinique Hévéa. Ils s’y connaissent en blessures musculo-squelettiques !Être fin prêt pour les sports de glisse
Voilà, l’hiver s’installe enfin. Nous pouvons maintenant pratiquer nos sports de glisse préférés, dont le ski de fond, le ski alpin et le patin. Mais soyons d’abord prêts physiquement afin d’éviter les blessures. Voici nos conseils sur le plan de la préparation, d’exercices, d’échauffement et de nutrition. La préparation La première règle pour éviter les blessures, c’est la préparation du corps. Quelques semaines avant de sauter sur vos skis ou autres équipements, assurez-vous de modifier votre entraînement afin d’y inclure des exercices ciblés pour les groupes de muscles concernés (fessiers, quadriceps), des exercices de gainage et des exercices de proprioceptions. Cela évitera d’être confronté à des crampes ou des douleurs articulaires. Exercez-vous de façon régulière Afin de vous préparer, vous pourriez débuter par des exercices de proprioception en vous tenant sur un pied, tout en ouvrant et fermant les yeux. Pour préparer votre ceinture pelvienne, il suffit d’intégrer des exercices pour les abdominaux et pour le gainage. Pour les jambes, vous pourriez par exemple faire des squats centraux et de côté (qui favoriseront les muscles des jambes et l’articulation du genou), le pont et la planche, qui elle travaille le corps de façon globale. Oui, oui, il faut s’échauffer! L’échauffement vise à réveiller les muscles en activant la circulation sanguine. Bien sûr, exécuter quelques mouvements rotatoires et d’extension des poignets, épaules, chevilles et hanches est un excellent début. Étirez aussi vos quadriceps, vos mollets (gastrocnémiens et soléaire) et vos ischiojambiers. Ensuite, pour augmenter l’apport en sang dans les muscles, vous pourriez choisir de faire un léger jogging, ce qui aura aussi pour effet de réveiller le muscle le plus important, votre cœur. Se nourrir adéquatement Avoir du bon carburant pour les muscles est gage de plaisir. En effet, en étant bien nourri, vous aurez moins de chance de faire face à une crampe, entre autres. Choisissez des aliments qui vous apporteront un maximum d’énergie et qui sont riches en protéines. Cela permettra à vos muscles d’être nourris pour une longue période. N’oubliez pas les glucides, présents dans les fruits, entre autres. Enfin, l’hydratation! On peut avoir tendance à l’oublier, puisque l’hiver, il fait froid. Malgré tout, vous transpirez! Si malgré tous ces conseils pour subissez une blessure, consultez notre site web pour voir comment nos professionnels peuvent vous aider à récupérer de votre blessure. Profitez bien de l’hiver!Nos thérapies complémentaires pour soulager les effets secondaires des traitements contre le cancer
Les thérapies complémentaires et parallèles ne traitent pas le cancer à proprement parler. Elles visent plutôt l’amélioration de votre bien-être en général et de votre santé en vous aidant à vous adapter physiquement et émotivement aux traitements classiques du cancer. Leurs bienfaits sont d’ailleurs aujourd’hui reconnus par la communauté médicale. Bon nombre de ces thérapies peuvent aider à soulager certains effets secondaires liés aux traitements contre le cancer, comme les nausées ou la fatigue. Qui plus est, elles sont employées sans danger concomitamment aux traitements classiques contre le cancer. Elles peuvent vous aider à faire face au stress, à l’anxiété et aux autres défis que vous pourriez avoir à affronter au cours de votre chemin. L’acupuncture pour vous accompagner L’utilisation de l’acupuncture pour soulager les nausées provoquées par la chimiothérapie est un exemple de thérapie complémentaire. Diverses études menées au cours des dernières années, notamment par le National Cancer Institute (NCI), démontrent scientifiquement l’efficacité des traitements d’acupuncture en oncologie, pour : · Réduire les nausées et les vomissements liés à la chimiothérapie, particulièrement dans le cas du cancer du sein · Réduire le stress, l’anxiété, les symptômes dépressifs et la fatigue · Améliorer le sommeil · Diminuer les douleurs et dysfonctions post-chirurgicales, dont les cicatrices et adhérences · Traiter la sécheresse de la bouche induite par la radiothérapie · Atténuer les effets secondaires des traitements anti-hormonaux pour le cancer du sein · Diminuer les bouffées de chaleur pour les cancers du sein et de la prostate · Soulager les neuropathies périphériques · Améliorer le système immunitaire · Augmenter la vitalité durant les traitements de chimiothérapie et radiothérapie · Diminuer les lymphœdèmes L’ostéopathie en cas de mastectomie En effet, avoir recours à des traitements d’ostéopathie peut aussi être bénéfique, entre autres pour les patients qui ont subi des mastectomies. En effet, l’ostéopathe visera à diminuer les douleurs associées aux tensions musculaires tout en redonnant une amplitude articulaire. Le traitement visera également à favoriser le sommeil et à diminuer le niveau de stress. Pendant les traitements de chimiothérapie ou de radiothérapie, l’ostéopathe concentrera son traitement sur les douleurs persistantes, dont les neuropathies périphériques. En post-chirurgie, l’objectif sera de traiter, s’il y a lieu, les adhérences des cicatrices, pouvant provoquer des douleurs neuropathiques et nuire au glissement des fascias et ainsi interférer dans la fonction des muscles, des articulations et des nerfs. Prendre soin de votre santé mentale, un atout important Recevoir une nouvelle comme celle d’un diagnostic de cancer peut grandement affecter votre équilibre mental. Cela est normal. Une telle nouvelle peut demander beaucoup de réorganisation, tant au niveau de la famille que du travail, entre autres. Consulter un professionnel en santé mentale permet de poser nos questions à une personne de confiance en terrain neutre. Ce professionnel pourra aussi vous accompagner dans ces grands changements de vie, alors que vous aurez à vous adapter dans un très court laps de temps à une nouvelle réalité. La massothérapie La massothérapie peut être employée pour soulager les muscles endoloris ainsi que la raideur musculaire. On y a aussi recours pour réduire la douleur (comme les maux de tête et la douleur au bas du dos), l’anxiété et le stress. Elle favorise une circulation tout en améliorant la relaxation. Selon la Société canadienne du cancer, des études ont démontré que la massothérapie favorise à atténuer le stress, l’anxiété, la douleur, la fatigue et la dépression. Elle peut aussi aider à réduire l’insomnie en améliorant la qualité du sommeil. Services offerts chez Clinique Hévéa pour vous accompagner en cas d'effets secondaires de vos traitements classiques contre le cancer Acupuncture Ostéopathie MassothérapieLes effets négatifs du changement d’heure sur votre santé
Deux fois par an, c’est la même histoire, on change d’heure ! Cet automne, il aura lieu dans la nuit du 5 au 6 novembre. Cette fois, on recule d’une heure. Un bon truc pour se souvenir si l’on doit reculer ou avancer : en mArs on Avance et en novembRE on REcule. On parle beaucoup de l’origine du changement d’heure dans les médias, mais saviez-vous que ce fameux changement d’heure provoque des effets bien réels sur notre santé ? Horloge biologique perturbée Pour simplifier, notre cerveau a une horloge biologique de 24 h, qui se nomme le cycle «circadien». Ce cycle gère et régule plusieurs fonctions de notre corps, comme la digestion, par exemple. Le changement d’heure a un grand impact sur notre sommeil et dérègle notre horloge biologique. Le changement d'heure du printemps est reconnu plus difficile que celui d’automne, car on perd une heure au lieu de la gagner. Mais le changement d’heure de l’automne dérègle suffisamment notre cycle circadien pour causer plusieurs effets bien documentés, comme : — le manque de sommeil— la mauvaise humeur
— de la difficulté à se concentrer
— des maux de tête
— des rages de sucre L’impact de ce changement est souvent plus difficile pour les personnes dont l’horaire est plus rigide, on pense aux travailleur•euses qui débutent tôt et les jeunes enfants. Plusieurs études ont aussi démontré une augmentation des accidents de la route et une baisse générale de la productivité. L’adaptation au changement d’heure dépend des individus, mais peut prendre jusqu’à une semaine, parfois plus. Comment s’y préparer Comme les effets du changement d’heure s’apparentent aux difficultés de sommeil, les conseils se ressemblent aussi. Voici quelques trucs et astuces : — privilégier la pause du midi pour aller dehors
— moins s'exposer à la lumière bleue des écrans ordi, tablettes, cellulaires
— diminuer la consommation de café et d’alcool
— faire de l’exercice dans la journée
— utiliser des méthodes de relaxation avant le coucher Avec les enfants, un bon truc est de devancer de 15 minutes l’heure du coucher chaque soir des jours précédents. Il faut aussi privilégier la consommation des bonbons d’Halloween (s’il en reste !) et du sucre dans la journée plutôt qu’au dessert du souper. L’acupuncture au service du sommeil L’acupuncture, comme la lumière naturelle, augmente la sécrétion de la sérotonine, ce qui a un effet global sur le corps. Le traitement de changement d’heure, tout comme celui du décalage horaire, vise à rééquilibrer l’organisme et à rétablir le fonctionnement régulier des différents systèmes qui sont perturbés par les changements de l’environnement. Le sommeil, l’humeur, la digestion et l’énergie sont rapidement améliorés. Pour prendre rendez-vous avec l'une de nos trois acupuncteures chez Clinique Hévéa, suivez ce lien.
Et si on changeait notre regard sur la ménopause ?
En cette journée mondiale de la ménopause et pour toutes celles qui auront à vivre - ou vivent déjà - cet état, nous vous offrons un nouveau regard. La ménopause, une fatalité au mi-temps de la vie des femmes La ménopause est-elle vraiment une menace au bien-être de la vie des femmes ? Cette idée que nous subirons les effets négatifs de la baisse, puis de l’absence des hormones, nous est suggérée depuis que nous sommes toutes petites. Bouffées de chaleur et transpiration gênante nous attendent de pied ferme en échange de l’absence de menstruations. Étonnamment, tout à l’opposé de ce scénario, la médecine chinoise qualifie la ménopause de « deuxième printemps ». Cela peut paraître contradictoire, mais il y a là une conception intéressante de ce passage de la vie. Du point de vue de la médecine chinoise La ménopause est définie par l’arrêt complet des menstruations pendant 1 an. Cet arrêt survient après 6 à 8 ans de périménopause, période où les menstruations sont irrégulières et où l’on observe une diminution du flux menstruel. La médecine chinoise explique cette période de transformation : l’énergie est de moins en moins dirigée vers la procréation et sera orientée vers le Cœur, siège de la pensée et des émotions, nourrissant notre sagesse intérieure. C’est ce qu’on appelle le « deuxième printemps ». Que se passe-t-il vraiment ? Si l’âge moyen de la ménopause est de 51 ans, la majorité des femmes vivra déjà des changements physiques et psychologiques dès le début de la quarantaine. Œstrogène et progestérone comptent plus de 300 fonctions dans le corps de la femme. Leurs variations entrainent plusieurs changements et les symptômes de la périménopause sont multiples et propres à chacune : cycles menstruels raccourcis ou allongés, flux menstruel plus léger ou avec caillots, bouffées de chaleur, sueurs nocturnes, insomnie, sautes d’humeur, hypersensibilité, difficulté de concentration, sécheresse vaginale, peau sèche, yeux secs, infections urinaires récurrentes, etc. Les facteurs Plusieurs facteurs influencent les caractéristiques de la périménopause et de la ménopause. La génétique joue un rôle autant sur l’âge à laquelle apparaît la ménopause que sur la prédisposition à certains symptômes, notamment les bouffées de chaleur. L’alimentation peut aussi avoir un impact sur l’âge d’apparition de la ménopause : elle arrivera plus tard chez celles qui consomment de bonnes quantités de poisson, légumes frais, vitamine B6 et zinc et à l’inverse, s’annoncera plus tôt si l’on consomme pâtes et riz industrialisés. Certains aliments, tels le café, l’alcool, le sucre, les viandes rouges et certaines épices vont favoriser les bouffées de chaleur. L’exercice serait un atout pour diminuer les symptômes par son impact sur le fonctionnement des glandes surrénales et la sécrétion d’endorphines. Des recherches actuelles se penchent sur les effets négatifs de la baisse d’œstrogènes qui pourraient être prévenus par une réduction de la consommation des glucides et lipides, conjuguée à une augmentation de protéines et la pratique régulière d’exercice (encore lui, oui). Comment l’acupuncture peut vous aider ? L’acupuncture s’inscrit dans une approche globale. Conjuguée aux bonnes habitudes de vie, elle peut vous aider à vivre ces années plus sereinement. La médecine chinoise explique les symptômes de la ménopause par le déclin du Yin, dont le rôle est de nourrir et rafraîchir, en équilibre avec le Yang, qui lui réchauffe et dynamise. Le Yin diminue et n’arrive plus à contenir le Yang trop abondant, d’où bouffées de chaleur, insomnie, irritabilité, infections urinaires, peau sèche, etc. Il se peut aussi que le Yang faiblisse et que certaines femmes expérimentent plutôt de la fatigue, de la rétention, un gain de poids, de l’incontinence. Parfois, c’est aussi tout cela en même temps. L’acupuncteur.e fait un portrait précis de votre état et adapte le traitement en fonction de chacune. Des séances d’acupuncture plus rapprochées au début et un suivi occasionnel ensuite sont souvent le plan adopté. Se basant sur les principes de la diététique chinoise, l’acupuncteur.e pourra aussi vous conseiller d’éviter les aliments de nature Yang, faciles à retenir grâce à l’acronyme S.A.G.E désignant le Sucré, l’Alcool, le Gras et l’Épicé. Une solution globale L’objectif du traitement en acupuncture est d’établir un nouvel équilibre Yin Yang, d’apaiser cette tempête de symptômes physiques et psychologiques et de vous permettre de vivre cette période plus harmonieusement. Ralentir et prendre du temps pour soi, que ce soit en prenant des rendez-vous réguliers ou en intégrant une activité qui nous fait du bien, fait partie des autosoins qui permettront au « deuxième printemps » de naître en vous. Pour prendre rendez-vous avec l'une de nos trois acupuncteures chez Clinique Hévéa, suivez ce lien.Lumière sur la colonne vertébrale, le chouchou de votre chiro!
En cette journée mondiale de la colonne vertébrale, vos chiropraticiennes de Clinique Hévéa souhaitent vous partager quelques faits sur cette structure complexe et mal connue qui occupe l’essentiel de leurs journées ! La colonne vertébrale est une structure fondamentale La colonne vertébrale est une structure de 24 segments osseux et mobiles qui s’érigent et forment notre dos, telle une tour à l’architecture unique. Ses segments mobiles permettent au corps humain d’exécuter une complexité de mouvement. De plus, votre colonne héberge et protège votre moelle épinière, une autoroute d’information par laquelle les messages nerveux sont transmis vers et à partir de votre tour de contrôle, votre cerveau. Une variété de conditions peuvent impacter la colonne vertébrale, dont des anomalies congénitales, des tumeurs, une scoliose, de l’arthrose, de l’ostéoporose, des hernies discales et des entorses. Contrairement à certaines pièces du corps humain, tels une dent, un genou ou une hanche, qui peuvent être remplacés, on ne peut pas compter sur une chirurgie pour remplacer notre colonne abîmée. On n'en a qu’une, à vie ! La colonne et le système nerveux : intimement reliés Le système nerveux est le chef d’orchestre qui coordonne toutes les activités du corps. Il influence toutes les cellules, tissus, organes et systèmes du corps. Toute perturbation du système nerveux affecte directement le fonctionnement du corps et votre santé. Le rôle de la chiropratique La chiropratique est la profession de la santé qui s’intéresse à l’intégrité du système neuro-musculo-squelettique dont la colonne vertébrale est l’élément central. Les chiropraticiens détiennent un doctorat universitaire en chiropratique. Ils possèdent des connaissances approfondies sur l’anatomie, la physiologie et la biomécanique humaines. Ils maîtrisent l’examen physique et la radiologie et sont en mesure de diagnostiquer les différentes atteintes du système neuro-musculo-squelettique, dont ceux de la colonne vertébrale. Pour en savoir plus sur le champ d’exercices des chiropraticiens, suivez ce lien. La subluxation vertébrale Lorsque la mécanique vertébrale est perturbée, on est en présence d’une dysfonction vertébrale ou d'une subluxation. Celle-ci passe souvent inaperçue, un peu comme la carie dentaire. Lorsque l’atteinte devient plus sévère, elle entraîne une douleur au dos (la sensation est souvent décrite comme un coincement) qui attirera l’attention tel un signal d’alarme. C’est à ce stade que beaucoup de patients découvrent la chiropratique ! Le chiropraticien effectue des ajustements de la colonne vertébrale de façon précise pour corriger les segments dont la mécanique est altérée, pour offrir un soulagement rapide de la douleur. La chiropratique, beaucoup plus que pour les dos barrés ! Bien sûr, la chiropratique est reconnue pour être efficace lorsque vous vous retrouvez dans cette fâcheuse situation d’un dos barré ! Mais saviez-vous qu’elle peut vous aider avec une multitude d’autres conditions ? Voici un lien vers quelques études sur les bienfaits des soins chiropratiques. Puisque chaque colonne compte Vos chiropraticiennes vous encouragent à profiter du plein potentiel de la chiropratique. Pourquoi attendre que votre corps manifeste des malaises avant de consulter ? Comme vos dents, votre colonne peut profiter de soins préventifs. Une visite de maintien pour vous assurer du bon état de votre colonne est un gage de bonne santé. En effet, sachant que toute l’information du système nerveux passe par la colonne vertébrale, on saisit qu’en prenant soin de sa colonne vertébrale, on prévient et limite des incapacités physiques et on favorise le fonctionnement optimal de notre système nerveux. Consultez cette vidéo de l'Association chiropratique canadienne pour en apprendre davantage sur les avantages de prendre soin de votre colonne. N’hésitez pas à consulter pour prendre soin de votre colonne vertébrale. Pour prendre rendez-vous avec vos chiropraticiennes.Faire de la santé mentale pour tous une priorité
Quand on pense au mot «santé», le premier réflexe est de songer à sa santé physique, souvent au détriment de sa santé mentale. Pourtant, celle-ci fait partie intégrante de la santé globale de l’individu et doit être considérée lorsque l’on fait son bilan de santé. L’expression «Un esprit sain pour un corps sain» ne vient pas de nulle part ! Le 10 octobre, pour la trentième année consécutive, la Journée mondiale de la santé mentale vise à mettre de l’avant les divers enjeux liés à la santé mentale. «Faire de la santé mentale pour tous une priorité mondiale», le thème de 2022, est tout à fait d’actualité : la pandémie a dramatiquement mis en évidence le manque de ressources en santé mentale, ici et ailleurs. Des facteurs de risques Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), une personne sur 8 vivait déjà avec un trouble mental avant la pandémie. Si la pandémie a malmené la population, l’inflation actuelle et les enjeux environnementaux ne donnent pas beaucoup de répit et peuvent s’avérer anxiogènes. Plusieurs facteurs de risques ont contribué à fragiliser les individus, notamment la précarité de l’emploi, les finances personnelles, les consignes sanitaires pas toujours faciles à suivre, les enjeux liés au télétravail et les relations tendues (dans les familles, avec les employeurs et les collègues). Le stress et l'anxiété peuvent se manifester de façons différentes selon les individus et peuvent affecter autant la santé physique (maux de tête, problèmes digestifs, sommeil, appétit) que psychologique (inquiétude, sentiment d’impuissance, négativité, découragement, tristesse, etc.). Il est important d’apprendre à prendre soin de soi, de se permettre d’exprimer des sentiments et émotions. Adopter de saines habitudes de vie comme bouger, bien s’alimenter et dormir suffisamment peuvent avoir un impact salutaire, tout comme le fait de se permettre de dire non et de poser ses limites. S’il est généralement possible de maîtriser le stress et l’anxiété, il arrive que plusieurs signes et malaises s’accumulent et qu’on n’arrive plus à gérer nos inquiétudes par nous-mêmes. Il est probablement temps de trouver de l’aide. Quoique plusieurs tabous autour de la santé mentale soient tombés avec les années, l’idée de consulter n’est pas toujours bien vue ou encouragée. La stigmatisation et la discrimination peuvent mener les individus à ne pas consulter et à se replier sur eux-mêmes. Le corps et l’esprit Comme nous considérons autant le corps que l’esprit, l’équipe de Clinique Hévéa a réuni des professionnels de santé mentale et physique dans une équipe collaborative. Notre dynamique duo de professionnels de la santé mentale est composé de Chantal Messier (psychothérapeute) et d'Annick Germain (travailleuse sociale). Si le métier de psychothérapeute est mieux connu, la pratique de travail social au privé est plus récente et moins connue. Les travailleurs sociaux sont formés pour traiter le stress, l’anxiété, la dépression, l’épuisement professionnel, la conciliation études-travail-famille, le deuil et plusieurs troubles de santé mentale. L’objectif d’un suivi en travail social est d’identifier ce qui entrave le fonctionnement optimal de la personne dans son environnement, autant personnel que social, afin de mettre en place des moyens concrets pour retrouver l’équilibre. Votre professionnel chez Clinique Hévéa peut vous diriger vers une ressource. N'hésitez à lui en parler.L'allaitement chez Clinique Hévéa
Clinique Hévéa, avec ses professionnels habitués de recevoir une clientèle qui allaite, souhaite vous informer des bienfaits de nos traitements pour les femmes qui allaitent. Voyez comment nos professionnels peuvent les soutenir et accompagner ces femmes. Acupuncture et allaitement L’acupuncture s’est intéressée à plusieurs conditions et maux qui peuvent survenir lors de l’allaitement. Ces maux s’expliquent souvent par un déséquilibre énergétique, suite à la grossesse et l’accouchement, que l’acupuncture peut corriger à travers d’un ou plusieurs traitements. L’agalactie (absence ou retard de la montée laiteuse) et l’hypogalactie (faible quantité de lait), qui sont des troubles de lactation, peuvent entraîner des conséquences sur un allaitement, alors que bébé n’aura pas la capacité de se nourrir adéquatement. L’acupuncteur pourra administrer un traitement qui vise à augmenter la production lactée et ainsi permettre à bébé d’avoir la quantité de lait souhaité (à condition qu’il arrive, bien sûr, à téter efficacement). Il arrive aussi que les seins, en début d’allaitement, produisent beaucoup trop de lait. En conséquence, une congestion et des crevasses peuvent s’installer et provoquer une mastite. En favorisant l’écoulement et le drainage, l’acupuncture peut aider à la résorption d’un sein engorgé. L’acupuncture peut aussi être pratiquée afin d’accélérer un sevrage. Idéalement, pour la mère et le bébé, le sevrage se fait sur plusieurs semaines. Mais il peut arriver qu’une mère ait à cesser drastiquement son allaitement, par exemple dans le cas de l’administration d’un traitement pharmacologique urgent qui n’est pas compatible avec l’allaitement ou suite à un accident. Pour consulter nos acupuncteures. L’allaitement et la chiropratique La chiropratique est une alliée de choix pour aider à l’allaitement. Les traitements permettent de diminuer les tensions au dos de la nouvelle mère parfois causées par les longues périodes d’allaitement. Une meilleure santé physique de la mère permet aussi un meilleur positionnement du bébé facilitant ainsi la prise au sein.Quant au bébé, la chiropratique aide au relâchement des tensions pouvant être présentes suivant la naissance au niveau du dos, du cou et même de la mâchoire du nouveau-né. Les soins favorisent un bon positionnement du bébé lors de l’allaitement et facilitent la prise au sein.
À noter qu’une mère non allaitante peut également bénéficier des soins chiropratiques puisque certaines tensions peuvent tout de même se présenter lors du positionnement du bébé au biberon. Cela en va de même pour le nouveau-né. Pour consulter nos chiropraticiennes. L’allaitement, un grand changement Accueillir un nouveau-né est souvent perçu comme une source instantanée de bonheur. Toutefois, certaines mères et certains pères le vivent autrement en raison des changements que cette venue occasionne, tant au niveau de l’allaitement que du couple et de la fratrie. Si l’allaitement est universellement reconnu pour ses avantages, il est important de respecter ses choix et ses limites. Certaines femmes vivent la fin de leur allaitement, ou le choix de ne pas allaiter, comme un échec. Notre travailleuse sociale peut vous accompagner dans cette période de grands changements et d’adaptation. Quelques ressources Santé publique du Canada — Dix bonnes raisons d’allaiter votre bébé Santé Montérégie et CLSC — Soutien à l’allaitement Fédération Nourri-Source — Soutien à l’allaitement Amitié matern’elle — Pour avoir une marraine d’allaitement (Roussillon) MAM Autour de la maternité — Soutien à l’allaitement/Marraine d’allaitement maternel