La marche, c'est pour tout le monde
Parfois négligée en tant qu’activité physique, la marche est un moyen simple et phénoménal d’être plus actif et d’être en meilleure santé. Faire de la marche régulièrement à un rythme soutenu améliore votre forme cardiovasculaire, réduit le risque de maladie cardiaque et d’accident vasculaire cérébral, atténue la dépression et aide à maintenir un poids santé. La marche pour briser l’isolement La popularité de la marche comme exercice a commencé en 2020 pendant la pandémie. Les confinements nous ont poussés à faire de l’exercice et à passer plus de temps à l’extérieur. Une promenade au milieu de la journée a aidé à briser la routine de travail alors que nous étions confinés dans nos petits bureaux à domicile. Pendant notre temps libre, au lieu de se retrouver pour un café ou un verre, beaucoup d’entre nous ont commencé à se retrouver pour une promenade dans le parc. Les gymnases étant fermés, les marches rapides nous ont aidés à rester en forme. Même les rendez-vous à pied sont devenus populaires — il n’y a pas de meilleur moyen de se remonter le moral que de marcher tout en apprenant à connaître quelqu’un de spécial. Même après la COVID, la marche continue d’être une tendance majeure en matière d’activité physique dans tous les groupes d’âge du monde entier. Il s’agit d’une activité à faible impact et à bénéfices élevés, et les données montrent qu’elles sont là pour rester. Selon les statistiques, les personnes de tous âges passent plus de temps à l’extérieur en marchant rapidement. Non seulement nous marchons plus, mais nous sommes aussi plus conscients de la façon dont nous marchons. Nous aimons suivre chaque étape que nous franchissons et la technologie nous aide à analyser les données pour suivre nos progrès. Plusieurs applications gratuites sont d’ailleurs disponibles pour nous aider en ce sens. Combien de temps marcher ? Une simple marche rapide de 10 minutes par jour présente certains avantages pour la santé. Même si le rythme de marche est léger à faible, les promenades nous aident à brûler les calories excédentaires, à équilibrer le métabolisme et, éventuellement, à réduire notre tour de taille. Et surtout, la marche réduit l'anxiété et les impacts du stress. Que ce soit au cœur des forêts ou des montagnes, ou perdu dans les rues de votre quartier, le désir de passer du temps à l’extérieur et de marcher est universel.Mieux vaut prévenir que mourir
C’est le slogan de la 33e campagne de l’Association québécoise de prévention du suicide (AQPS) qui se tient du 5 au 11 février 2023. Pourquoi une semaine de prévention sur le suicide ? Pourquoi parler du suicide ? Que faire si vous ou un proche avez des idées suicidaires ? Cette année, l’AQPS nous invite à oser parler du suicide. Une semaine de prévention sur le suicide La semaine nationale de prévention du suicide est un évènement de sensibilisation et de mobilisation. Cette année, la campagne de prévention met de l’avant l’importance de la prévention et invite les gens à oser parler du suicide, car chacun peut avoir un rôle actif en aidant à sauver une vie humaine. Selon l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), il y a eu 1055 suicides au Québec en 2020, soit 3 suicides par jour. Il y a 3 fois plus de suicide chez les hommes que les femmes et le taux de suicide est plus élevé chez les hommes âgés de 50 à 64 ans. Aussi, ce sont les jeunes filles et les adolescentes qui sont davantage hospitalisées pour des idées suicidaires ou une tentative, la statistique est de 11% pour les adolescentes âgées de 15 à 19 ans. C’est 2 fois plus qu’il y a 5 ans et les hospitalisations pour idées suicidaires augmentent pour les garçons de 14 à 19 ans. Parler du suicide Ces statistiques sont déroutantes et nous devons collectivement et individuellement soutenir les personnes qui auraient des idées suicidaires. Il n’est pas toujours aisé d’avoir une conversation sur le suicide. Or, si vous vous inquiétez pour une personne proche, prenez le temps de lui parler et de l’écouter. - Exprimez vos inquiétudes (je m’inquiète pour toi, comment vas-tu ? Tu n’as pas l’air d’aller ?) - Encouragez la personne à vous parler de ce qu’elle vit actuellement - Demandez-lui de clarifier ses propos inquiétants - Demandez-lui si elle pense au suicide (Est-ce que tu penses au suicide ? Est-ce que tu envisages de mettre fin à tes jours ? Est-ce que tu as l’intention de t’enlever la vie ?) - Invitez la personne à demander de l’aide Il faut toujours prendre les idées suicidaires au sérieux. Si vous pensez au suicide ou avez des inquiétudes pour un proche, des intervenants sont disponibles pour vous aider, 24/7 : Téléphone : (sans frais) 1-866-APPELLE (1-866-277-3553) Texto : 1-855-957-5353 Clavardage, informations, outils : www.suicide.ca Si la vie de la personne ou si vous êtes est en danger imminent de commettre un geste suicidaire ou s’il y a une menace de mettre d’autres vies en danger, appelez les services d’urgence (9-1-1). À la Clinique Hévéa, vous pouvon vous diriger vers la bonne ressource si vous vivez de la détresse émotionnelle, si vous pensez au suicide ou si le suicide semble pour vous une option. Vous êtes important.e.s pour nous ! Sources : Association québécoise de prévention du suicide Institut national de santé publique du QuébecIl faut pelleter ? Suivez le guide !
Puisqu’il est inévitable pour plusieurs de pratiquer ce sport bien involontaire, voici, en ce début de saison, quelques conseils d’usage pour bien s’exécuter à la pelle ! L’ABC du pelletage sécuritaire Comme pour bien des sports, le bon équipement rend l’expérience plus agréable et plus sécuritaire. À la base, portez un bon manteau respirant et de bonnes bottes antidérapantes. Choisissez une pelle légère et adéquate pour votre taille et portez attention à votre technique. Respectant les conseils des pros, poussez la neige plutôt que de la soulever, pliez les genoux et évitez les torsions. Finalement, en vous échauffant les muscles pour les préparer à l’effort, et en coupant la tâche en plusieurs séances intercalées de pauses, vous réduirez vos risques de blessures. Évidemment, il est bon de rappeler que les personnes souffrant de conditions cardiaques ou dorsales devraient éviter le plus possible le pelletage. Nous vous invitons à suivre les conseils professionnels de l’Association chiropratique canadienne ici. Pelleter a aussi des avantages ! D'accord, les goûts sont partagés. Certains pellettent dans la joie et d’autres pas ! Quoiqu’on en pense, le pelletage n’est pas qu’une corvée. Il présente aussi de bons côtés. Voici quelques avantages de cette activité, cités par l’Association chiropratique québécoise : – c’est un exercice physique qui permettrait de brûler 180 à 266 calories par 30 minutes ; – les bons mouvements de pelletage renforcent les muscles des épaules, des bras, du dos, de la ceinture abdominale et des jambes ; – passer du temps à l’extérieur par temps ensoleillé permet de faire le plein de vitamine D. La lumière naturelle aurait également un effet bénéfique sur l’humeur ; – c’est l’occasion de mettre la famille à contribution et de s’amuser avec les enfants à l’extérieur. Si ça ne va pas Les douleurs au bas dos, aux épaules et au cou sont particulièrement communes avec le pelletage, comme avec d’autres activités physiques exigeantes. Des blessures plus sévères tels que les entorses lombaires et les hernies discales peuvent être engendrées par des mouvements mal exécutés. Si vous ressentez des inconforts ou des douleurs suite à votre activité de pelletage, ne les ignorez pas. Consultez votre équipe de professionnels de chez Clinique Hévéa. Ils s’y connaissent en blessures musculo-squelettiques !Être fin prêt pour les sports de glisse
Voilà, l’hiver s’installe enfin. Nous pouvons maintenant pratiquer nos sports de glisse préférés, dont le ski de fond, le ski alpin et le patin. Mais soyons d’abord prêts physiquement afin d’éviter les blessures. Voici nos conseils sur le plan de la préparation, d’exercices, d’échauffement et de nutrition. La préparation La première règle pour éviter les blessures, c’est la préparation du corps. Quelques semaines avant de sauter sur vos skis ou autres équipements, assurez-vous de modifier votre entraînement afin d’y inclure des exercices ciblés pour les groupes de muscles concernés (fessiers, quadriceps), des exercices de gainage et des exercices de proprioceptions. Cela évitera d’être confronté à des crampes ou des douleurs articulaires. Exercez-vous de façon régulière Afin de vous préparer, vous pourriez débuter par des exercices de proprioception en vous tenant sur un pied, tout en ouvrant et fermant les yeux. Pour préparer votre ceinture pelvienne, il suffit d’intégrer des exercices pour les abdominaux et pour le gainage. Pour les jambes, vous pourriez par exemple faire des squats centraux et de côté (qui favoriseront les muscles des jambes et l’articulation du genou), le pont et la planche, qui elle travaille le corps de façon globale. Oui, oui, il faut s’échauffer! L’échauffement vise à réveiller les muscles en activant la circulation sanguine. Bien sûr, exécuter quelques mouvements rotatoires et d’extension des poignets, épaules, chevilles et hanches est un excellent début. Étirez aussi vos quadriceps, vos mollets (gastrocnémiens et soléaire) et vos ischiojambiers. Ensuite, pour augmenter l’apport en sang dans les muscles, vous pourriez choisir de faire un léger jogging, ce qui aura aussi pour effet de réveiller le muscle le plus important, votre cœur. Se nourrir adéquatement Avoir du bon carburant pour les muscles est gage de plaisir. En effet, en étant bien nourri, vous aurez moins de chance de faire face à une crampe, entre autres. Choisissez des aliments qui vous apporteront un maximum d’énergie et qui sont riches en protéines. Cela permettra à vos muscles d’être nourris pour une longue période. N’oubliez pas les glucides, présents dans les fruits, entre autres. Enfin, l’hydratation! On peut avoir tendance à l’oublier, puisque l’hiver, il fait froid. Malgré tout, vous transpirez! Si malgré tous ces conseils pour subissez une blessure, consultez notre site web pour voir comment nos professionnels peuvent vous aider à récupérer de votre blessure. Profitez bien de l’hiver!Survivre à la fin de session
Cette période où les lumières du temps des Fêtes s’allument est aussi celle où la tension monte pour tous les étudiants qui devront affronter leur fin de session collégiale ou universitaire. Les professionnels de la Clinique Hévéa, ayant eux-mêmes été longtemps étudiants, connaissent trop bien les défis physiques et psychologiques qui font partie intégrante des fins de session. Contexte éprouvant pour la santé Qui dit enfilade d’examens dit longues heures immobiles à étudier, sommeil souvent écourté, alimentation sur le pouce, effort mental soutenu, anxiété de réussite. Cette combinaison de facteurs a de quoi mettre la santé des étudiants à rude épreuve. Vos professionnels vous partagent quelques astuces pour mieux traverser ce marathon de travail. On ne le dira jamais assez, il faut bouger ! L’activité physique est votre alliée numéro un. En effet, elle est reconnue pour réduire le stress, se sentir mieux dans son corps et dans sa tête. L’exercice améliore la concentration et la qualité du sommeil. Pas le temps, vous pensez ? De 15 à 30 minutes par jour suffisent pour vous apporter des bienfaits. Une marche active dans votre quartier fera l’affaire en plus de vous oxygéner le cerveau, votre outil de travail le plus important. Prenez de courtes pauses pendant votre étude pour vous lever et vous étirer ou faire quelques squats, par exemple. Un peu d’ergonomie Pour mieux tolérer les postures statiques pendant les heures d’études, vos professionnels vous recommandent de changer régulièrement de posture. Une chaise de bureau bien ajustée par rapport au bureau et à l’écran est un bon départ. Mais même assis selon les meilleurs standards, votre corps se lassera d’être dans la même position. Quelques solutions ergonomiques Alternez avec une posture debout dès que vous le pouvez; Utilisez un ballon suisse pour vous asseoir pendant 10 minutes pour stimuler vos muscles dorsaux; Installez-vous sur un sofa, le dos appuyé bien droit sur des coussins avec un support sur vos genoux; Lisez à plat ventre sur votre lit pour une période de 10 minutes. Bien se nourrir et s’hydrater Lorsque le temps nous manque et encore plus lorsqu’on est stressé, on est porté à se gaver de repas prêts-à-manger, de café et de boissons sucrées. Pourtant les aliments riches en gras et en sucres raffinés provoqueront des baisses d’énergie. Grignotez plutôt des fruits, légumes, noix et graines en étudiant ou prenez des pauses pour cuisiner un petit plat santé. Aussi, hydratez-vous adéquatement. Nourrissez vos neurones de bon carburant pour soutenir votre acuité mentale ! Dormir Le sommeil est un autre essentiel. Il est recommandé de dormir 7 à 8 h par nuit. Une bonne hygiène de sommeil améliore l’humeur, la concentration ainsi que la capacité d’apprentissage. Le genre d’atouts qu’on recherche en fin de session ! Pour un sommeil de meilleure qualité, évitez de regarder un écran 30 minutes avant de vous coucher et évitez également de manger 2 heures avant. Gérer son stress Le stress nous prive de nos pleines capacités d’attention, de jugement, d’analyse et de mémorisation. Trouvez le meilleur moyen pour le réduire. Par exemple, en s’organisant pour se sentir bien préparé à un examen, en prenant des pauses d’études régulièrement pour faire quelque chose qui nous fait du bien (bouger, écouter de la musique, méditer ou appeler un ami). Et si ça ne va pas ? Une proportion importante d’étudiants souffrent de maux de cou et de maux de tête. En effet, la posture d’étude est particulièrement éprouvante pour le cou. La tête étant souvent portée vers l’avant, les muscles, disques et nerfs de la région cervicale peuvent engendrer de la douleur dans le cou et les épaules ainsi que des engourdissements aux mains. La céphalée de tension La céphalée de tension est un type de mal de tête aussi fréquent chez les étudiants. Celle-ci se présente comme une douleur sourde et continue à la tête décrite comme une sensation de pression au front, aux tempes et/ou derrière la tête. Causes des céphalées de tension Un manque de sommeil; Une déshydratation; Un repas sauté; Le stress; Une charge de travail excessive; Le serrement de mâchoire; La fatigue musculaire au niveau de la tête ou du cou. Une douleur passagère peut être gérée en contrôlant les causes identifiées, soit avec le repos et la relaxation, une meilleure hydratation, une douche chaude ou un sac chaud au niveau du cou. Par contre, si une douleur persiste au-delà de quelques jours ou réapparaît régulièrement, n’hésitez pas à consulter vos professionnels de la santé chez Clinique Hévéa. Ils peuvent vous aider en unissant leurs compétences à traverser votre fin de session avec un maximum de confort ! Bon succès à tous nos étudiants ! Pour prendre rendez-vous.Oui, oui ! Il faut aussi prendre soin de soi !
Prendre soin de soi, c’est tout simplement s’aimer, pour qui nous sommes avec nos qualités, nos forces, nos défis, nos besoins, nos valeurs et nos croyances. C’est de prendre le temps de s’arrêter et de répondre à nos besoins avec bienveillance. C’est prendre un engagement envers soi de porter une attention privilégiée, comme si vous le faisiez pour une autre personne. Et pour cela, il faut plus qu’une bonne intention ! Prendre conscience que le temps pour soi est un besoin et une priorité et que cela devrait faire partie d’un rendez-vous spécial à votre agenda. Prendre soin de soi pour aller mieux, pour aller bien, pour être. S’occuper de soi pour pouvoir s’occuper des autres et ce, sans culpabiliser. Prendre soin de l’aspect physique - Manger sainement et prendre soin de la qualité de votre sommeil; - Faire une sieste au besoin; - Faire du sport régulièrement : marcher à l’extérieur, prendre les escaliers aussi souvent que possible, essayer la pratique d’une nouvelle activité sportive pour le plaisir; - Faire du yoga pour relaxer le corps et l’esprit; - Soigner sa posture pour éviter les douleurs physiques; Prendre soin de l’aspect mental; - Adopter une attitude d’accueil et développer une attitude zen face aux obstacles quotidiens; - Faire des choix et prendre des décisions en accord avec vos valeurs; - Parler avec soi-même de façon plus positive; - Pratiquer la gratitude au quotidien; - Prendre du temps de déconnexion des appareils technologiques, pour se connecter aux autres. Échanger avec des amis, de la famille, pour vous exprimer, pour discuter, pour rigoler; - Prendre le temps de réfléchir sur les facteurs de stress et ressentir les émotions qui les accompagnent; - Organiser votre espace de travail et votre chez-soi, pour éviter l’encombrement; - Demander de l’aide professionnelle si besoin, pour être écouté et soutenu; - Faire de la méditation pour se reconnecter à soi; Idées de lecture de blogues, livres, podcasts pour se faire du bien Prendre du temps pour soi : pourquoi et comment ? - Heureux tout simplement Balado - Nicole Bordeleau Opération bonheur on Apple Podcasts Arcand,M et Morin, M.- À go, on ralentit : 12 mois pour se reconnecter à l’essentiel, Éd. De l’Homme Guilbert, E.- Mange prie aime, Coll. Le livre de poche Merquis, S.- On est foutu, on pense trop !, Coll. Points Tolle, E.- Le pouvoir du moment présent, Coll. J’Ai luFaire de la santé mentale pour tous une priorité
Quand on pense au mot «santé», le premier réflexe est de songer à sa santé physique, souvent au détriment de sa santé mentale. Pourtant, celle-ci fait partie intégrante de la santé globale de l’individu et doit être considérée lorsque l’on fait son bilan de santé. L’expression «Un esprit sain pour un corps sain» ne vient pas de nulle part ! Le 10 octobre, pour la trentième année consécutive, la Journée mondiale de la santé mentale vise à mettre de l’avant les divers enjeux liés à la santé mentale. «Faire de la santé mentale pour tous une priorité mondiale», le thème de 2022, est tout à fait d’actualité : la pandémie a dramatiquement mis en évidence le manque de ressources en santé mentale, ici et ailleurs. Des facteurs de risques Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), une personne sur 8 vivait déjà avec un trouble mental avant la pandémie. Si la pandémie a malmené la population, l’inflation actuelle et les enjeux environnementaux ne donnent pas beaucoup de répit et peuvent s’avérer anxiogènes. Plusieurs facteurs de risques ont contribué à fragiliser les individus, notamment la précarité de l’emploi, les finances personnelles, les consignes sanitaires pas toujours faciles à suivre, les enjeux liés au télétravail et les relations tendues (dans les familles, avec les employeurs et les collègues). Le stress et l'anxiété peuvent se manifester de façons différentes selon les individus et peuvent affecter autant la santé physique (maux de tête, problèmes digestifs, sommeil, appétit) que psychologique (inquiétude, sentiment d’impuissance, négativité, découragement, tristesse, etc.). Il est important d’apprendre à prendre soin de soi, de se permettre d’exprimer des sentiments et émotions. Adopter de saines habitudes de vie comme bouger, bien s’alimenter et dormir suffisamment peuvent avoir un impact salutaire, tout comme le fait de se permettre de dire non et de poser ses limites. S’il est généralement possible de maîtriser le stress et l’anxiété, il arrive que plusieurs signes et malaises s’accumulent et qu’on n’arrive plus à gérer nos inquiétudes par nous-mêmes. Il est probablement temps de trouver de l’aide. Quoique plusieurs tabous autour de la santé mentale soient tombés avec les années, l’idée de consulter n’est pas toujours bien vue ou encouragée. La stigmatisation et la discrimination peuvent mener les individus à ne pas consulter et à se replier sur eux-mêmes. Le corps et l’esprit Comme nous considérons autant le corps que l’esprit, l’équipe de Clinique Hévéa a réuni des professionnels de santé mentale et physique dans une équipe collaborative. Notre dynamique duo de professionnels de la santé mentale est composé de Chantal Messier (psychothérapeute) et d'Annick Germain (travailleuse sociale). Si le métier de psychothérapeute est mieux connu, la pratique de travail social au privé est plus récente et moins connue. Les travailleurs sociaux sont formés pour traiter le stress, l’anxiété, la dépression, l’épuisement professionnel, la conciliation études-travail-famille, le deuil et plusieurs troubles de santé mentale. L’objectif d’un suivi en travail social est d’identifier ce qui entrave le fonctionnement optimal de la personne dans son environnement, autant personnel que social, afin de mettre en place des moyens concrets pour retrouver l’équilibre. Votre professionnel chez Clinique Hévéa peut vous diriger vers une ressource. N'hésitez à lui en parler.En septembre, on jase arthrose
C’est le mois de la sensibilisation de l’arthrite. Profitons-en pour démystifier cette condition courante et pour vous offrir quelques pistes de solution pour vous soulager. Qu’est-ce que l’arthrose/arthrite ? D’abord, le mot arthrite vient du latin arthro (articulation) et du suffixe ite (inflammation) et signifie donc inflammation de l’articulation. Lorsqu’on parle d’arthrite, on fait référence à une large famille d’affections articulaires assez variées, dont l’arthrite rhumatoïde, l’arthrite psoriasique, la spondylite ankylosante et bien sûr l’ostéoarthrite, communément appelée arthrose. L’arthrose est de loin l’affection la plus courante, touchant un Canadien sur 10. Il s’agit d’une dégénérescence du cartilage qui recouvre les extrémités osseuses formant les articulations. Imaginez le cartilage intact, telle une belle glace de patinoire bien lisse après le passage de la Zamboni. En comparaison, le cartilage touché par l’arthrose aura plutôt l’apparence de la surface glacée rayée de fissures après la première période d’un match de hockey ! L’arthrose peut toucher toutes les articulations du corps, mais plus souvent les mains, les genoux, les hanches et la colonne vertébrale. Les symptômes sont des raideurs matinales, de la douleur, une enflure avec une réduction de la mobilité ainsi que des crépitements dans l’articulation. Certains facteurs peuvent nous prédisposer à l’arthrose notamment l’âge, les facteurs génétiques, le surpoids, une blessure ou de la surutilisation des articulations. Prévenir et soulager l’arthrose On ne peut guérir l’arthrose, mais on peut la freiner et en gérer la douleur. Les professionnels de la Clinique Hévéa vous offrent leur expertise pour vous aider à gérer les désagréments qu’elle cause. Tel le pneu d’une roue mal alignée qui s’usera prématurément à cause de la friction qui s’exerce sur lui, les articulations qui subissent un stress anormal souffriront d’une dégénérescence prématurée. Un genou qui a subi un traumatisme pendant l’adolescence, une entorse cervicale subie dans un accident d’automobile ou une mauvaise posture à long terme peuvent entraîner des stress mécaniques qui prédisposent à l’arthrose. Justement, votre chiropraticien peut déceler ces dysfonctions biomécaniques et les corriger par des ajustements articulaires et ainsi limiter les stress articulaires excédentaires. Telle une penture de porte bien lubrifiée et bien utilisée, une articulation aura tendance à mieux fonctionner si elle est utilisée. C’est pourquoi l’activité physique contribue à garder les articulations mobiles et à développer la force des muscles qui les supportent. La physiothérapie peut vous offrir un programme d’entraînement personnalisé ainsi que des conseils spécifiques liés à vos activités sportives préférées pour éviter les blessures et les surcharges à vos articulations. Aussi, au moyen de mobilisations articulaires et de techniques musculaires, elle visera à augmenter la mobilité et la souplesse et ainsi améliorer les symptômes du patient. Pour savoir comment la physiothérapie peut vous aider, consulter ces fiches d’informations sur le site de la Word Physiotherapy. L’acupuncture, quant à elle, par son action locale, augmente la circulation sanguine au site de douleur ce qui permet aux tissus articulaires d’être mieux nourris et aux muscles de s’assouplir. Elle a un aussi un effet global de réduction de la douleur via son action sur le système nerveux central. La recherche sur le soulagement des symptômes de l’arthrose par l’acupuncture a démontré que celle-ci aide à réduire la douleur et augmente la mobilité, autant à court terme (13 semaines) qu’à long terme (plus de 12 mois). Consultez le site de la Société d’arthrite Canada pour en apprendre davantage sur les bienfaits de l’acupuncture en cas d’arthrite. Gérer l’effet de la douleur sur mon moral Nous sommes consicents que la douleur et les désagréments associés à ces conditions articulaires peuvent miner votre quotidien. Dans ce cas, on pourra vous référer vers un professionnel compétent qui saura vous offrir une écoute attentive en plus de vous suggérer des outils pour aborder plus sereinement la douleur aiguë ou chronique en lien avec votre condition physique. De plus, ce professionnel pourra vous diriger vers des ressources ou des groupes de soutien ou vous mettre en contact avec d’autres individus qui vivent une situation semblable. Vous expérimentez de la douleur en raison de l’arthrite ? Consultez un de nos professionnels pour vous aider à gérer les symptômes qui y sont associés.Apprivoiser l'anxiété, un jour à la fois
Le pourcentage de personnes anxieuses ayant atteint des sommets dans les dernières années, Clinique Hévéa souhaite vous partager quelques informations sur cette condition. Est-ce normal, ou pas, d’avoir des épisodes anxieux ? Saviez-vous que tout le monde éprouve un jour ou l’autre de l’anxiété ? Elle permet de nous adapter à certaines situations qui pourraient être dangereuses ou inquiétantes. Chercher à l’éliminer complètement devient donc utopique. Elle disparaît graduellement dès que notre quotidien reprend son cours régulier. Voir les symptômes qui y sont associés. À quel moment l’anxiété devient-elle trop envahissante ? Un état anxieux qui perdure n’est pas souhaitable, surtout si cet état vous empêche d’accomplir vos tâches de la vie quotidienne ou de participer à des rencontres entre amis. L’anxiété devient donc un problème lorsque : elle ne disparaît pas quand la situation préoccupante revient à la normale ; elle occasionne un niveau de détresse important ; elle n’est liée à aucun événement de vie, c’est-à-dire qu’elle apparaît sans raison ; elle préoccupe continuellement la personne ; elle empêche la personne de fonctionner et d’agir normalement au travail, en société ou dans d’autres domaines de la vie quotidienne. Source : À propos des troubles anxieux Quand consulter ? N’attendez pas d’être complètement envahi par vos symptômes pour consulter. En effet, plus la personne consulte tôt, plus le rétablissement sera rapide. En consultant un professionnel en santé mentale, vous disposerez de nouveaux outils pour affronter ces situations anxieuses et vous pourrez identifier la source de cet état afin d’en éviter les manifestations. Surtout, n’hésitez pas à consulter si vous vivez de la détresse ou si vous avez de la difficulté à assurer vos responsabilités sociales, professionnelles ou familiales. Quelques idées ressources pour vous aider à calmer l’anxiété passagère Balado Tout pour être heureux, de la fondation Jasmin Roy. Proposés par Nicole Bordeleau, des dizaines de balados avec des réflexions, exercices de respiration et méditations sur des thèmes reliés à l’anxiété. Livres Bye Bye anxiété : 101 exercices pour mettre fin aux peurs, angoisses, phobies et autres paniques !, Tanya J. Peterson, Saint-Jean Éditeur. Je pense trop. Comment canaliser ce mental envahissant, Christel Petitcollin. Éditions de l’Homme. Par amour du stress, Sonia Lupien. Éditions au carré. Pour aller plus loin Vous souhaitez mieux comprendre ce qui se cache derrière vos symptômes d’anxiété et prévenir les épisodes anxieux qui persistent ? Nous vous invitons à nous en parler pour vous diriger vers la bonne ressource.Notre top 5 d’exercices de tonification à faire dans la piscine
La pratique d’une activité physique dans l’eau est excellente pour le corps, bien sûr, mais aussi pour la santé mentale. C’est bien connu : bouger permet au cerveau de libérer des endorphines qui améliorent l’humeur et qui ont un effet positif sur le niveau d’énergie et sur le sommeil. Tout cela mis ensemble contribue à améliorer la confiance en soi et la résilience, et même à réduire la douleur ! (Bouger pour être en bonne santé… mentale !, INSPQ, numéro 10, septembre 2015). Cinq exercices simples Pour renforcer les bras Prenez une frite dans chaque main le long du corps et fléchissez les jambes en fente (l’une vers l’avant, l’autre vers l’arrière). Enfoncez les mains dans l’eau, bras tendus. Gardez le dos bien droit et les abdos contactés. Remontez les coudes et enfoncez-les de nouveau à votre rythme. Les frites peuvent être poussées simultanément ou à tour de rôle. Pour augmenter la résistance de l’eau, placez les épaules sous la surface de l’eau. Pour muscler les abdominaux Prenez une frite que vous faites passer dans votre dos et dont vous ramenez les extrémités dans vos mains vers l’avant. Appuyez votre dos sur la frite et ramenez vos genoux vers votre poitrine, puis repoussez les pieds vers l’avant pour faire des mouvements de va-et-vient. Pour galber les fessiers À faire dans la partie peu profonde, talons collés — autant que possible — pliez les jambes comme une grenouille. Vos genoux seront alors écartés et tournés vers l’extérieur. Sautez aussi haut que possible puis revenez à la position initiale. Rires garantis ! Pour tonifier les jambes Le plus populaire des exercices de tonification dans l’eau est sans aucun doute le battement des jambes. Vous pouvez soit le pratiquer en vous tenant au bord de la piscine ou à l’aide d’un accessoire flottant (planche ou frite). Allongé sur le ventre, ou même sur le dos, effectuez de rapides battements de jambe. Puisque la résistance sera augmentée par l’eau, ils seront encore plus efficaces si vous gardez les jambes sous l’eau. Pour muscler les pectoraux Les jambes en fentes, ouvrez latéralement les bras puis refermez-les devant vous. Jouez avec la résistance de l’eau pour augmenter le niveau de difficulté. Combien de temps ? Visez 30 minutes par jour, donc 5 à 6 minutes par exercice. Vous pouvez faire des séries de 10, 15 ou 20 répétitions, puis prendre 10 secondes de pause et recommencer. Vous avez moins de temps que prévu ? Réduisez le temps. Mieux vaut en faire un peu moins que pas du tout. Et si vous expérimentez une douleur lors de ces exercices, consultez l'un des professionnels de notre équipe. Nous ferons le nécessaire pour vous permettre de poursuivre vos activités. Bon été à tous !La longue route des vacances : attention à votre posture
Qui dit «vacances» dit souvent «longues heures sur la route». On assume — à tort — qu’assis dans sa voiture ou sur une chaise, c’est pareil ! S’il est agréable d'avaler les kilomètres pour découvrir de nouveaux coins de pays, quelques conseils pratiques pourraient vous économiser bien des maux ! N’oubliez pas de vous hydrater durant le trajet ! Derrière le volant La personne qui conduit est loin d’être passive : elle doit garder un œil sur la route, sur les rétroviseurs, tenir le volant, coordonner ses jambes sur les différentes pédales, ajuster la ventilation, etc. C’est sans compter sur les passagers dont elle a la responsabilité qui peuvent la distraire, particulièrement si on a de jeunes enfants. Ajustements du siège Selon les spécialistes de la Clinique Hévéa, le conseil le plus important est au niveau de la posture : le dos doit être bien droit. Les voitures ont des commandes de position de plus en plus précises, ajustez-les correctement avant de prendre la route. Si l’on repose notre dos et nos épaules contre le dossier, on doit être capable de poser la paume des mains sur le volant sans courber les épaules et sans étirer les bras. Même chose pour les pédales, on doit éviter d’avoir la jambe en extension. Un bon indicateur : on devrait pouvoir placer le pied au plancher sous le frein, sans effort. Si vous touchez les pédales de la pointe des pieds, rapprochez-vous. Le volant Certains volants ont aussi des ajustements, la plupart sont inclinables et rétractables. Le haut du volant doit être vis-à-vis votre menton. On recommande souvent la position des mains en se référant aux aiguilles d’une horloge. Traditionnellement, la position 10h10 était enseignée, mais pour une conduite plus reposante et qui permet une meilleure réaction face aux imprévus sur la chaussée, la position 9h15 est maintenant plus fortement recommandée. Une fois bien installé, vous pouvez ajuster vos rétroviseurs. Pour les occupant•es du véhicule Les occupants aussi doivent ajuster leur siège pour un maximum de confort. Malheureusement, la banquette arrière est souvent moins ajustable. Pour les bébés et les enfants, il faut suivre à la lettre les instructions du fabricant à propos du siège ou du rehausseur. L’appuie-tête On néglige trop souvent l’ajustement de l’appuie-tête, dont le centre vertical doit être aligné à la hauteur de vos yeux. S’il est possible de le rapprocher, il est préférable de l’ajuster près de la tête. Un appuie-tête mal ajusté, c’est comme ne pas en avoir. En l'ajustant correctement, on diminue grandement les risques de douleurs cervicales. Coussins lombaires Il existe des centaines de produits pour améliorer le confort sur la route. Parmi eux, certains coussins lombaires peuvent aider à réduire la fatigue musculaire lorsqu’on effectue de longues distances. Il est suggéré de vérifier si ces produits sont recommandés par des associations professionnelles, ou par des associations de protection du consommateur. S’habiller de façon appropriée Nous recommandons de porter des vêtements amples et confortables, appropriés à la saison. Des vêtements trop ajustés pourraient gêner votre circulation sanguine. Une bonne idée est d’apporter une petite veste ou une couverture légère, car personne n’a le même niveau de confort face au vent ou à la climatisation ! Penchés sur nos appareils mobiles De plus en plus, les passagers (enfants, ados ou adultes) peuvent passer plusieurs heures à consulter un appareil mobile, une tablette ou une console de jeu pendant les longs trajets. Pour les passagers assis à l’arrière, il existe des supports qui permettent d’accrocher l’appareil à une meilleure hauteur derrière le siège opposé. Sinon, on peut aussi placer des coussins sur les genoux qui permettent de rehausser l’appareil et d’y reposer les mains. L’objectif est de garder la tête droite par rapport à l’appareil afin d'éviter les douleurs aux épaules, au cou et au dos. Et n’oubliez pas de regarder un peu dehors, vous risquez de manquer le paysage ! Faites des arrêts fréquents ! Pour vous dégourdir, rien n’est aussi efficace que de faire de courts arrêts périodiques. Dès que vous sentez un peu de fatigue, ou au moins chaque deux heures, faites un arrêt. Tout le monde dehors ! Quelques petits étirements devraient suffire à réduire les tensions accumulées au cou, au dos et aux jambes. Lorsqu’arrivé à destination, il est recommandé de ne pas exiger de notre corps un effort intense. En vacances, on a tendance à décharger le véhicule dès l’arrivée. Procédez à quelques échauffements avant de vous charger de valises, de sacs et de glacières ! Pour les longs trajets, c’est une bonne pratique que d’échanger le volant quand c’est possible. Pour gagner du temps, on a tendance à négliger les ajustements du poste de conduite. Ce petit 2 minutes est pourtant précieux et fera toute la différence ! En suivant tous ces conseils, vous mettez toutes les chances de votre côté pour ne pas vous blesser durant vos vacances ! Plusieurs professionnels de la Clinique Hévéa peuvent vous aider si des douleurs persistent après de longs trajets. Contactez-nous pour prendre rendez-vous !Quelques astuces pour jardiner sans s’occasionner de blessures
L’hiver et ses maux de dos occasionnés par le pelletage sont enfin derrière nous. Mais attention! Le jardinage comporte aussi son lot de désagréments et de blessures potentielles. Voyons comment rendre le jardinage sécuritaire et agréable pour le squelette. Tout d’abord, échauffez-vous ! Avant d’entreprendre une activité, s’échauffer demeure toujours une bonne idée, surtout si vous ne l’avez pas pratiquée depuis longtemps. En effet, les muscles et tendons qui n’ont pas été sollicités depuis un certain temps pourraient être « surpris » de l’effort soudain que vous leur imposez. Faites des pauses Pris d’enthousiasme pour le jardinage, vous pourriez ne pas voir le temps passer. Penser à modifier votre position et à vous dégourdir toutes les 20 minutes ou moins. Écoutez les signaux que vous envoie votre corps. Un tiraillement, un engourdissement ou des fourmillements se font sentir? C’est le moment de changer de bouger ou de faire une pause. Dans ces moments de pause, profitez-en pour respirer efficacement et pour vous hydrater. C’est souvent au grand soleil que le jardinage se fait. Attention aux objets lourds Le jardinage peut ressembler à une activité inoffensive, mais elle comporte tout de même son lot de risques. Soulever des jardinières, des sacs de terre et de paillis peut occasionner des blessures si le mouvement n’est pas fait de manière ergonomique. Pour ne pas vous blesser, pensez à prendre l’objet près de votre corps, à écarter les pieds à la largeur des épaules et à plier les genoux tout en gardant le dos droit. Veillez à ne pas pivoter. Soyez vigilants. Si l’objet est trop lourd, ne le soulevez pas. Enfin, variez les tâches Pensez à vous faire un plan des tâches de jardinage pour ne pas rester trop longtemps dans la même position. Aussi, cela vous permettra de faire une pause, de vous étirer, de respirer et de vous hydrater. Gardez sous la main le diagramme ci-dessus qui vous rappelle comment bien entreprendre une journée de jardinage. Bon été dans les plantes et dans les fleurs ! Et en cas de blessures, consultez un de nos professionnels qui vous aidera à vous remettre sur pied !Pour un déménagement sans douleur
Que l’on utilise les services de déménageurs ou pas, déménager est une activité qui n’est pas sans risque. Il faudra inévitablement déplacer une boîte ou un meuble, parfois même quelques jours après avoir aménagé dans votre nouvelle demeure. Nous avons demandé à l’équipe de la Clinique Hévéa de nous livrer quelques conseils. J’emballe selon mes capacités Une bonne façon de s’assurer de ne pas trop forcer est d’emballer de manière à ce que vos boîtes ne soient pas trop lourdes ou difficiles à soulever. Par exemple, une grosse boîte pleine de livres sera difficile à lever du sol. Il est préférable de faire plusieurs petites boîtes lourdes et de mettre des objets plus légers, comme des vêtements, ou des draps, dans les boîtes plus volumineuses. L’importance des échauffements Comme déménager est un exercice exigeant pour le corps, il est recommandé de toujours débuter par quelques échauffements. Le but des échauffements est de préparer vos muscles et vos articulations à l’effort qu’ils vont subir. Si vous avez déjà votre routine d’échauffements avant un exercice physique, celle-ci est surement déjà appropriée ! Sinon, l’idéal est d’échauffer vos articulations, en pratiquant des rotations avec la tête, les épaules, les poignets, etc. jusqu’aux chevilles. C’est une bonne idée de s’étirer aussi quelques minutes après le déménagement. Prendre des pauses Il est fréquent que nous ayons à traiter des personnes qui se sont blessées en tentant d’aller trop rapidement. Il est préférable d’y aller graduellement, de prendre des pauses et de savoir s’arrêter quand on se sent plus fatigué•es. Les quelques minutes économisées sur les frais de location de camion ne font pas le poids face à tous les inconvénients causés par une blessure! Rien ne sert de prendre plusieurs boîtes à la fois, on risque de s’épuiser et de ne pas bien voir où on met le pied. Faire une bonne planification On s’évite bien des problèmes lorsqu’on s'assure que le camion à une rampe pour charger et décharger, qu’on ait un harnais à deux courroies ou un diable approprié s’il y a des meubles volumineux comme des électroménagers, que l'on porte des gants, qu’on place des tapis antidérapants si certains planchers sont glissants. Toutes ces mesures réduisent les risques de blessures ! Et n’oubliez pas de choisir des chaussures solides et confortables, qui protègent le pied. Évitez les sandales et les tongs, qui peuvent se déchausser en reculant. On plie les genoux ! Au lieu de se pencher pour prendre une boîte, on s’approche de l’objet à soulever et on plie les genoux ! Comme ça, on évite les douleurs au dos. Il faut aussi garder les charges près du corps : on a beaucoup moins de force quand on tient une charge à bout de bras. Un bon truc est de rentrer le ventre, ce qui gaine vos abdominaux et garde le dos droit. Ce n’est pas un concours de force Tout le monde fait sa contribution, et ça ne veut pas dire qu’on doit épater les autres par notre force physique. C’est une meilleure idée de demander de l’aide pour soulever les charges plus lourdes, ou demander aux personnes en meilleure forme que nous si elles peuvent s’en occuper plutôt que de se faire mal par bravoure. Il y a tant à faire durant un déménagement, chacun•e son rôle !En suivant tous ces conseils, vous mettez toutes les chances de votre côté pour ne pas vous blesser ! Si vous ressentez une douleur intense durant le déménagement, il est préférable d’arrêter et de laisser aux autres le soin de terminer. Plusieurs professionnels de la Clinique Hévéa peuvent vous aider si des douleurs persistent. Contactez-nous pour prendre rendez-vous ! Photo par HiveBoxx sur Unsplash